Titre : | TRANSPLANTATION HEPATIQUE BESOINS INDICATIONS ET RESULTATS | Type de document : | thèse | Auteurs : | ONEIB BOUCHRA, Auteur | Année de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | FOIE TRANSPLANTATION GREFFE | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | Introduction : La transplantation hépatique est le remplacement d’un foie arrivé au stade d’insuffisance hépatique terminale par un autre foie sain.
Le but de ce travail : Est d’évaluer le besoin en transplantation hépatique dans notre contexte et de déterminer la place exacte de la transplantation dans le traitement de l’insuffisance hépatique et de certaines tumeurs du foie
Matériel et méthodes : Pour évaluer les besoins en transplantation dans notre contexte nous avons pris deux échantillons de malades porteurs d’hépatopathies chroniques ou de cancers du foie suivis dans deux services de médecine différents appartenant au CHU Ibn Sina. Chez ces malades nous avons étudié les données cliniques, radiologiques, biologique et histologiques pour le diagnostic. Nous avons adopté la classification de Child-Pugh pour la stadification des cirrhoses et les critères 5-5 pour la sélection des tumeurs.
Résultats : Parmi les 365 patients suivis dans les deux services, 162 sont considérés comme des candidats potentiels à la transplantation, soit un taux de 44,3%.
Nos patients sont relativement jeunes, la moyenne d’age ne dépassant pas les 54 ans, sans grande différence de sexe.
La prédominance de la cirrhose post virale C et B est notée dans les deux échantillons de telle sorte qu’elles sont considérées comme l’étiologie la plus fréquente de la cirrhose.
Les cirrhoses post hépatitique au stade d’insuffisance hépatique sévère constituent la première indication
Le carcinome hépatocellulaire occuperait la deuxième place des indications avec un taux de 23% (pratiquement 1 malade sur 4).
Les principales complications de la cirrhose pouvant conduire à l’indication d’une transplantation sont par ordre décroissant : l’insuffisance hépatocellulaire, l’ascite réfractaire, l’encéphalopathie et l’hémorragie digestive non contrôlée.
Discussion : Il est recommandé de transplanter tout patient atteint d’une hépatopathie chronique pour laquelle le pronostic vital est menacé dans un délai de 1 à 2 ans.
Pour déterminer le moment de la transplantation et les patients prioritaires, des scores pronostics ont été établis parmi lesquels le score de MELD parait le plus efficace. Dans ces deux échantillons, nous avons considéré que tout patient avec une cirrhose au stade C de Child-Pugh serait un bon candidat à la transplantation, ce qui correspond à presque la moitié des patients.
Les indications de la greffe sont de plus en plus élargies, elles comprennent :
- Les hépatopathies chroniques : représentées essentiellement par les cirrhoses, surtout virales, qui sont considérés comme l’indication la plus fréquentes. Les tumeurs du foie représentées en exclusivité par le CHC dont l’indication doivent répondre à des critères de sélection strictes. Alors pour les maladies métaboliques qui sont rare, la transplantation permet de corriger le déficit enzymatique.
- Les hépatopathies aigues : faites essentiellement d’hépatite fulminante qui nécessitent la transplantation en urgence. Afin de ne pas transplanter en excès, les critères de Clichy et ceux de King’s College ont permis de sélectionner les patients susceptibles de ne pas guérir spontanément.
Une grande évolution concernant la technique opératoire, les liquides de conservation des greffons ainsi que dans la prévention des rejets aigues ou chroniques a été réalisée. Une bonne sélection et une bonne préparation du donneur et du receveur sont également obligatoires pour la réussite de la greffe.
La technique la plus utilisée est la transplantation d’un foie entier en position orthotopique avec conservation de la VCI. Dernièrement les techniques de foie réduit, de bipartition hépatique et de transplantation à donneur vivant viennent enrichir ce domaine
La transplantation donne généralement des bons résultats arrivant dans certaines indications à un taux de survie à 5 ans de 75% avec une mortalité et une morbidité acceptables.
Face à la pénurie de greffons, la recherche d’alternative à la transplantation est de plus en plus ressuscitée telle le foie bioartificiel, la thérapie cellulaire et la xénogreffe. Mais ceci reste toujours du domaine de la recherche.
La promotion de la transplantation hépatique dans notre contexte passe par : la formation du personnel, une prise en charge multidisciplinaire des candidats potentiels à la greffe et la préparation de locaux adaptés à la pratique de cette thérapeutique. L’arsenal législatif et administratif sont des impératifs primordiaux au respect des règles de bonne pratique seules garant de la sécurité.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0502008 | Président : | CHAD BOUZIANE | Directeur : | BENAMR SAID | Juge : | MEDARHRI JALIL | Juge : | / | Juge : | / |
TRANSPLANTATION HEPATIQUE BESOINS INDICATIONS ET RESULTATS [thèse] / ONEIB BOUCHRA, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | FOIE TRANSPLANTATION GREFFE | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | Introduction : La transplantation hépatique est le remplacement d’un foie arrivé au stade d’insuffisance hépatique terminale par un autre foie sain.
Le but de ce travail : Est d’évaluer le besoin en transplantation hépatique dans notre contexte et de déterminer la place exacte de la transplantation dans le traitement de l’insuffisance hépatique et de certaines tumeurs du foie
Matériel et méthodes : Pour évaluer les besoins en transplantation dans notre contexte nous avons pris deux échantillons de malades porteurs d’hépatopathies chroniques ou de cancers du foie suivis dans deux services de médecine différents appartenant au CHU Ibn Sina. Chez ces malades nous avons étudié les données cliniques, radiologiques, biologique et histologiques pour le diagnostic. Nous avons adopté la classification de Child-Pugh pour la stadification des cirrhoses et les critères 5-5 pour la sélection des tumeurs.
Résultats : Parmi les 365 patients suivis dans les deux services, 162 sont considérés comme des candidats potentiels à la transplantation, soit un taux de 44,3%.
Nos patients sont relativement jeunes, la moyenne d’age ne dépassant pas les 54 ans, sans grande différence de sexe.
La prédominance de la cirrhose post virale C et B est notée dans les deux échantillons de telle sorte qu’elles sont considérées comme l’étiologie la plus fréquente de la cirrhose.
Les cirrhoses post hépatitique au stade d’insuffisance hépatique sévère constituent la première indication
Le carcinome hépatocellulaire occuperait la deuxième place des indications avec un taux de 23% (pratiquement 1 malade sur 4).
Les principales complications de la cirrhose pouvant conduire à l’indication d’une transplantation sont par ordre décroissant : l’insuffisance hépatocellulaire, l’ascite réfractaire, l’encéphalopathie et l’hémorragie digestive non contrôlée.
Discussion : Il est recommandé de transplanter tout patient atteint d’une hépatopathie chronique pour laquelle le pronostic vital est menacé dans un délai de 1 à 2 ans.
Pour déterminer le moment de la transplantation et les patients prioritaires, des scores pronostics ont été établis parmi lesquels le score de MELD parait le plus efficace. Dans ces deux échantillons, nous avons considéré que tout patient avec une cirrhose au stade C de Child-Pugh serait un bon candidat à la transplantation, ce qui correspond à presque la moitié des patients.
Les indications de la greffe sont de plus en plus élargies, elles comprennent :
- Les hépatopathies chroniques : représentées essentiellement par les cirrhoses, surtout virales, qui sont considérés comme l’indication la plus fréquentes. Les tumeurs du foie représentées en exclusivité par le CHC dont l’indication doivent répondre à des critères de sélection strictes. Alors pour les maladies métaboliques qui sont rare, la transplantation permet de corriger le déficit enzymatique.
- Les hépatopathies aigues : faites essentiellement d’hépatite fulminante qui nécessitent la transplantation en urgence. Afin de ne pas transplanter en excès, les critères de Clichy et ceux de King’s College ont permis de sélectionner les patients susceptibles de ne pas guérir spontanément.
Une grande évolution concernant la technique opératoire, les liquides de conservation des greffons ainsi que dans la prévention des rejets aigues ou chroniques a été réalisée. Une bonne sélection et une bonne préparation du donneur et du receveur sont également obligatoires pour la réussite de la greffe.
La technique la plus utilisée est la transplantation d’un foie entier en position orthotopique avec conservation de la VCI. Dernièrement les techniques de foie réduit, de bipartition hépatique et de transplantation à donneur vivant viennent enrichir ce domaine
La transplantation donne généralement des bons résultats arrivant dans certaines indications à un taux de survie à 5 ans de 75% avec une mortalité et une morbidité acceptables.
Face à la pénurie de greffons, la recherche d’alternative à la transplantation est de plus en plus ressuscitée telle le foie bioartificiel, la thérapie cellulaire et la xénogreffe. Mais ceci reste toujours du domaine de la recherche.
La promotion de la transplantation hépatique dans notre contexte passe par : la formation du personnel, une prise en charge multidisciplinaire des candidats potentiels à la greffe et la préparation de locaux adaptés à la pratique de cette thérapeutique. L’arsenal législatif et administratif sont des impératifs primordiaux au respect des règles de bonne pratique seules garant de la sécurité.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0502008 | Président : | CHAD BOUZIANE | Directeur : | BENAMR SAID | Juge : | MEDARHRI JALIL | Juge : | / | Juge : | / |
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