Titre : | LES MEDICAMENTS DE LA RUE EN ZONE DEFAVORISEE DE OUAGADOUGOU (BURKINA FASO) | Type de document : | thèse | Auteurs : | OUEDRAOGO SAMIRATOU, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | MARCHE PARRALELE MEDICAMENTS ZONE NON LOTIES DEFAVORISEE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | La maîtrise du circuit du médicament (fabrication, stockage,dispensation)
doit garantir l’efficacité, la qualité et l’innocuité de ceux-ci. Pourtant dans de nombreux pays en développement comme le Burkina Faso, tout type de médicaments est disponible dans la rue. Les pratiques de vente séduisent, les incitations à s’écarter du circuit officiel du médicament sont nombreuses et semblent obtenir les faveurs des populations vulnérables. C’est ainsi que dans certains quartiers périphériques de la ville de Ouagadougou communément appelés « zones non loties » 73,25% des ménages ont recours systématiquement à l’automédication en première intension. 47,75% des chefs de ménage achètent souvent leurs médicaments dans la rue et 61,78% d’entre eux se disent satisfaits du résultat sur leur santé. 51,75% des chefs de ménage n’ont jamais entendu parler des médicaments essentiels génériques. La vente de médicaments dans la rue s’accompagne aussi d’une pratique illégale de la médecine. Ces quelques chiffres sont révélateurs de l’ampleur du marché parallèle du médicament au Burkina Faso. La mise en œuvre d’un système sanitaire efficace pour la population burkinabè exige entre autres :
- la maîtrise du circuit de fabrication, d’approvisionnement et de distribution des médicaments ;
- un accès favorable et facile (financier et géographique) des médicaments aux populations;
- un contrôle des prix et un approvisionnement régulier des médicaments dans le secteur officiel ;
- un appui aux médecines traditionnelles ;
- un développement de système de financement durable des soins de santé comme les mutuelles ;
Mais la sensibilisation de la population est et demeure une des solutions efficaces de la lutte contre le phénomène.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0862008 | Président : | BENKIRANE NAJIA | Directeur : | AGOUMI ABDELAZIZ | Juge : | BEN BRAHIM FIKRI | Juge : | LAATRIS ABDELKADER |
LES MEDICAMENTS DE LA RUE EN ZONE DEFAVORISEE DE OUAGADOUGOU (BURKINA FASO) [thèse] / OUEDRAOGO SAMIRATOU, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | MARCHE PARRALELE MEDICAMENTS ZONE NON LOTIES DEFAVORISEE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | La maîtrise du circuit du médicament (fabrication, stockage,dispensation)
doit garantir l’efficacité, la qualité et l’innocuité de ceux-ci. Pourtant dans de nombreux pays en développement comme le Burkina Faso, tout type de médicaments est disponible dans la rue. Les pratiques de vente séduisent, les incitations à s’écarter du circuit officiel du médicament sont nombreuses et semblent obtenir les faveurs des populations vulnérables. C’est ainsi que dans certains quartiers périphériques de la ville de Ouagadougou communément appelés « zones non loties » 73,25% des ménages ont recours systématiquement à l’automédication en première intension. 47,75% des chefs de ménage achètent souvent leurs médicaments dans la rue et 61,78% d’entre eux se disent satisfaits du résultat sur leur santé. 51,75% des chefs de ménage n’ont jamais entendu parler des médicaments essentiels génériques. La vente de médicaments dans la rue s’accompagne aussi d’une pratique illégale de la médecine. Ces quelques chiffres sont révélateurs de l’ampleur du marché parallèle du médicament au Burkina Faso. La mise en œuvre d’un système sanitaire efficace pour la population burkinabè exige entre autres :
- la maîtrise du circuit de fabrication, d’approvisionnement et de distribution des médicaments ;
- un accès favorable et facile (financier et géographique) des médicaments aux populations;
- un contrôle des prix et un approvisionnement régulier des médicaments dans le secteur officiel ;
- un appui aux médecines traditionnelles ;
- un développement de système de financement durable des soins de santé comme les mutuelles ;
Mais la sensibilisation de la population est et demeure une des solutions efficaces de la lutte contre le phénomène.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0862008 | Président : | BENKIRANE NAJIA | Directeur : | AGOUMI ABDELAZIZ | Juge : | BEN BRAHIM FIKRI | Juge : | LAATRIS ABDELKADER |
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