Titre : | HYPERHOMOCYSTEINEMIE ET DEPRESSION | Type de document : | thèse | Auteurs : | CHARRAK MOUNIR, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2013 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | DEPRESSION HOMOCYSTEINE FOLATES VITAMINE B6 VITAMINE B12. | RĂ©sumĂ© : | Des taux sanguins élevés de l'homocystéine ont été associés à plusieurs troubles psychiatriques et neurodégénératifs tels que les troubles schizophréniques, la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson et la dépression.
L'hypothèse est que les facteurs génétiques et environnementaux élèvent les niveaux d'homocystéine, ce qui provoque des maladies vasculaires du cerveau, et / ou des modifications des neurotransmetteurs, ce qui cause la dépression.
Pour argumenter le rôle de l’homocystéine dans la dépression, certains auteurs ont proposé d’évaluer l’action de molécules directement impliquées dans le cycle de l’homocystéine: la S-adénosylméthionine, les Folates et la Vitamine B12. Une association entre la dépression et le statut en folates a été démontrée dans des études cliniques, une déficience en folates, ou même des taux faibles, ont été reliés à la persistance de symptômes dépressifs et à une mauvaise réponse aux antidépresseurs. Les auteurs ont mis en avant que la S-adénosylméthionine était une alternative efficace et bien tolérée aux antidépresseurs.
Tous ces travaux montrent l’importance du statut vitaminique en B12 et B9 dans la survenue de certains troubles psychiatriques, soulignant l’intérêt de mesurer leurs taux lors du diagnostic.
Il y a de nombreux éléments qui soutiennent l’hypothèse du rôle de l’homocystéine dans la dépression. Les données statistiques, les aspects physiologiques et génétiques semblent aller dans ce sens. Cependant les résultats restent variables, voire contradictoires et on doit considérer plusieurs facteurs de confusion dans ces études. Les facteurs ethniques, géographiques, culturels et l’âge sont autant d’éléments qui semblent intervenir et qui ne permettent pas toujours de savoir si l’hyperhomocystéinémie est une cause directe de dépression ou la conséquence de mécanismes liés aux carences en folates et vitamine B12.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0892013 | Président : | BICHRA.MZ | Directeur : | TELLAL.S | Juge : | MESSAOUDI.N |
HYPERHOMOCYSTEINEMIE ET DEPRESSION [thèse] / CHARRAK MOUNIR, Auteur . - 2013. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | DEPRESSION HOMOCYSTEINE FOLATES VITAMINE B6 VITAMINE B12. | RĂ©sumĂ© : | Des taux sanguins élevés de l'homocystéine ont été associés à plusieurs troubles psychiatriques et neurodégénératifs tels que les troubles schizophréniques, la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson et la dépression.
L'hypothèse est que les facteurs génétiques et environnementaux élèvent les niveaux d'homocystéine, ce qui provoque des maladies vasculaires du cerveau, et / ou des modifications des neurotransmetteurs, ce qui cause la dépression.
Pour argumenter le rôle de l’homocystéine dans la dépression, certains auteurs ont proposé d’évaluer l’action de molécules directement impliquées dans le cycle de l’homocystéine: la S-adénosylméthionine, les Folates et la Vitamine B12. Une association entre la dépression et le statut en folates a été démontrée dans des études cliniques, une déficience en folates, ou même des taux faibles, ont été reliés à la persistance de symptômes dépressifs et à une mauvaise réponse aux antidépresseurs. Les auteurs ont mis en avant que la S-adénosylméthionine était une alternative efficace et bien tolérée aux antidépresseurs.
Tous ces travaux montrent l’importance du statut vitaminique en B12 et B9 dans la survenue de certains troubles psychiatriques, soulignant l’intérêt de mesurer leurs taux lors du diagnostic.
Il y a de nombreux éléments qui soutiennent l’hypothèse du rôle de l’homocystéine dans la dépression. Les données statistiques, les aspects physiologiques et génétiques semblent aller dans ce sens. Cependant les résultats restent variables, voire contradictoires et on doit considérer plusieurs facteurs de confusion dans ces études. Les facteurs ethniques, géographiques, culturels et l’âge sont autant d’éléments qui semblent intervenir et qui ne permettent pas toujours de savoir si l’hyperhomocystéinémie est une cause directe de dépression ou la conséquence de mécanismes liés aux carences en folates et vitamine B12.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0892013 | Président : | BICHRA.MZ | Directeur : | TELLAL.S | Juge : | MESSAOUDI.N |
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