Titre : | GROSSESSE MOLAIRE PRISE EN CHARGE AU NIVEAU DE LA MATERNITE DES ORANGERS | Type de document : | thèse | Auteurs : | EL GALIOU Mohamed Rida, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2019 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Mole hydatiforme complète mole hydatiforme partielle tumeur trophoblastique gestationnelle β-hCG gĂ©nĂ©tique | RĂ©sumĂ© : | La môle hydatiforme correspond à une transformation kystique des villosités choriales associée à une prolifération du trophoblaste avec sécrétion excessive de l’hormone Chorionique Gonadotrope.
Il s’agit d’une série rétrospective de 81 observations de môle hydatiforme recensées au Centre de santé reproductrice Maternité des Orangers durant une période de quatre ans s’étalant de Janvier 2013 à Décembre 2017. Durant la même période, 22500 accouchements sont colligés.
La fréquence globale de la môle hydatiforme est de 3,6‰ accouchements. L’incidence est élevée dans la tranche d’âge de 20-30 ans (43,1%). La môle hydatiforme est plus fréquente chez la nullipare et (41%). Les métrorragies constituent le signe d’appel le quasi constant (90%), associées à des douleurs pelviennes dans 47% des cas. L’examen physique montre un utérus très augmenté de taille par rapport à l’âge gestationnel dans 80,2% des cas associé à une masse latéro- utérine dans 11,1% des cas. L'échographie est l'examen clef avec une fiabilité de 85%, alors que les β-HCG ont tout leur intérêt dans la surveillance post-môlaire en étant l'élément le plus fiable dans le dépistage de tumeurs trophoblastiques gestationnelles. L’aspiration endo-utérine est le traitement de choix des môles hydatiformes, elle est réalisée dans 100% des cas. L’étude histologique trouve 71% des cas de MHC et 29% des cas de MHP.L’évolution des MH non compliquées est favorable dans 75,3% des cas, alors qu’elle est défavorable dans 24,7% des cas par la survenue de tumeur trophoblastique gestationnelle.
Bien que l’étude réalisée confirme que les MH sont, dans la majorité des cas bénignes, nous insistons sur la nécessité de la surveillance clinique, biologique et radiologique afin de diagnostiquer précocement toute dégénérescence maligne.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0072019 | Président : | EL AMRANI.S | Directeur : | ALAMI.M.H | Juge : | YOUSFI MALKI.M | Juge : | FILALI ABID.A | Juge : | Ilham RATBI |
GROSSESSE MOLAIRE PRISE EN CHARGE AU NIVEAU DE LA MATERNITE DES ORANGERS [thèse] / EL GALIOU Mohamed Rida, Auteur . - 2019. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Mole hydatiforme complète mole hydatiforme partielle tumeur trophoblastique gestationnelle β-hCG gĂ©nĂ©tique | RĂ©sumĂ© : | La môle hydatiforme correspond à une transformation kystique des villosités choriales associée à une prolifération du trophoblaste avec sécrétion excessive de l’hormone Chorionique Gonadotrope.
Il s’agit d’une série rétrospective de 81 observations de môle hydatiforme recensées au Centre de santé reproductrice Maternité des Orangers durant une période de quatre ans s’étalant de Janvier 2013 à Décembre 2017. Durant la même période, 22500 accouchements sont colligés.
La fréquence globale de la môle hydatiforme est de 3,6‰ accouchements. L’incidence est élevée dans la tranche d’âge de 20-30 ans (43,1%). La môle hydatiforme est plus fréquente chez la nullipare et (41%). Les métrorragies constituent le signe d’appel le quasi constant (90%), associées à des douleurs pelviennes dans 47% des cas. L’examen physique montre un utérus très augmenté de taille par rapport à l’âge gestationnel dans 80,2% des cas associé à une masse latéro- utérine dans 11,1% des cas. L'échographie est l'examen clef avec une fiabilité de 85%, alors que les β-HCG ont tout leur intérêt dans la surveillance post-môlaire en étant l'élément le plus fiable dans le dépistage de tumeurs trophoblastiques gestationnelles. L’aspiration endo-utérine est le traitement de choix des môles hydatiformes, elle est réalisée dans 100% des cas. L’étude histologique trouve 71% des cas de MHC et 29% des cas de MHP.L’évolution des MH non compliquées est favorable dans 75,3% des cas, alors qu’elle est défavorable dans 24,7% des cas par la survenue de tumeur trophoblastique gestationnelle.
Bien que l’étude réalisée confirme que les MH sont, dans la majorité des cas bénignes, nous insistons sur la nécessité de la surveillance clinique, biologique et radiologique afin de diagnostiquer précocement toute dégénérescence maligne.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0072019 | Président : | EL AMRANI.S | Directeur : | ALAMI.M.H | Juge : | YOUSFI MALKI.M | Juge : | FILALI ABID.A | Juge : | Ilham RATBI |
|