Titre : | A L’ERE DE LA BIOTHERAPIE Y-A-T-IL UNE PLACE AUX IMMUNOSUPPRESSEURS DANS LE TRAITEMENT DE LA MALADIE DE CROHN AU MAROC ? | Type de document : | thèse | Auteurs : | Meryem LEBDAR, Auteur | Année de publication : | 2021 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Immunosuppresseurs Biothérapie Maladie de crohn. | Résumé : | La Maladie de Crohn (MC) est une maladie dont la physiopathologie reste peu connue et
l’étiologie reste une énigme non résolue, cependant les formes cliniques et les explorations
biologiques, endoscopiques, morphologiques et histologiques ont permis de dessiner les
localisations, leur sévérité et poser le diagnostic de la maladie et son pronostic ainsi que
d’établir la stratégie thérapeutique la plus adaptée à la situation.
Ce travail a permis de déceler chez les patients sous IS 90,5% de rémission clinique et un taux
de 37,9 % de la Cicatrisation muqueuse. Les principales limitations des immunosuppresseurs
étaient l’intolérance présente dans 19 % des cas puis vient la non réponse aux traitements, les
complications ou l’absence de cicatrisation muqueuse dans 23 % des patients étudiés. D’où le
recours au changement de traitement vers les autres IS dans 25 % des cas voir même à la
biothérapie et dans le cas échéant à la chirurgie.
Malgré que les immunosuppresseurs n’aient pas la même efficacité des anti-TNF alpha, ils
demeurent capables de garder la rémission le plus long possible dans les formes légères et
modérées à risque moyen de complications à court et moyen terme.
Leur utilisation est rationnelle grâce aux stratégies élaborées par les organisations mondiales
leaders dans la gestion de la MC, par ailleurs le praticien reste le seul à avoir le pouvoir de
choisir le traitement adapté parmi le bouquet de choix présent sur le marché pharmaceutique,
de combiner entre ces moyens et de poursuivre ou arrêter un tel traitement là où la situation le
permet tout en évaluant le rapport bénéfice-risque.
Ces résultats mettent en valeur l’efficacité des immunosuppresseurs dans le traitement de la
MC surtout dans le contexte Marocain et dans les pays où un coût élevé comme celui de la
biothérapie n’est pas à la portée de tout le monde. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0342021 | Président : | AJANA.F.Z | Directeur : | AJANA.F.Z | Juge : | AMANI.L | Juge : | RAZINE.R | Juge : | KABBAJ.N |
A L’ERE DE LA BIOTHERAPIE Y-A-T-IL UNE PLACE AUX IMMUNOSUPPRESSEURS DANS LE TRAITEMENT DE LA MALADIE DE CROHN AU MAROC ? [thèse] / Meryem LEBDAR, Auteur . - 2021. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Immunosuppresseurs Biothérapie Maladie de crohn. | Résumé : | La Maladie de Crohn (MC) est une maladie dont la physiopathologie reste peu connue et
l’étiologie reste une énigme non résolue, cependant les formes cliniques et les explorations
biologiques, endoscopiques, morphologiques et histologiques ont permis de dessiner les
localisations, leur sévérité et poser le diagnostic de la maladie et son pronostic ainsi que
d’établir la stratégie thérapeutique la plus adaptée à la situation.
Ce travail a permis de déceler chez les patients sous IS 90,5% de rémission clinique et un taux
de 37,9 % de la Cicatrisation muqueuse. Les principales limitations des immunosuppresseurs
étaient l’intolérance présente dans 19 % des cas puis vient la non réponse aux traitements, les
complications ou l’absence de cicatrisation muqueuse dans 23 % des patients étudiés. D’où le
recours au changement de traitement vers les autres IS dans 25 % des cas voir même à la
biothérapie et dans le cas échéant à la chirurgie.
Malgré que les immunosuppresseurs n’aient pas la même efficacité des anti-TNF alpha, ils
demeurent capables de garder la rémission le plus long possible dans les formes légères et
modérées à risque moyen de complications à court et moyen terme.
Leur utilisation est rationnelle grâce aux stratégies élaborées par les organisations mondiales
leaders dans la gestion de la MC, par ailleurs le praticien reste le seul à avoir le pouvoir de
choisir le traitement adapté parmi le bouquet de choix présent sur le marché pharmaceutique,
de combiner entre ces moyens et de poursuivre ou arrêter un tel traitement là où la situation le
permet tout en évaluant le rapport bénéfice-risque.
Ces résultats mettent en valeur l’efficacité des immunosuppresseurs dans le traitement de la
MC surtout dans le contexte Marocain et dans les pays où un coût élevé comme celui de la
biothérapie n’est pas à la portée de tout le monde. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0342021 | Président : | AJANA.F.Z | Directeur : | AJANA.F.Z | Juge : | AMANI.L | Juge : | RAZINE.R | Juge : | KABBAJ.N |
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