Titre : | PLACE DE LA CAPECITABINE DANS LE TRAITEMENT ADJUVANT DES CANCERS BILIARES RESEQUE EXPERIENCE DE L’INSTITUT NATIONAL D’ONCOLOGIE DE RABAT A PROPOS DE 22 CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | NTAMA Dauphin, Auteur | Année de publication : | 2023 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Adjuvant Capecitabine Cholangiocarcinome | Résumé : | Introduction
Les cancers biliaires sont de mauvais pronostic et sont souvent diagnostiqués à un stade
avancé.
La résection n’est possible que dans moins de 30% des cas. Malgré le traitement
chirurgical et le traitement adjuvant, ils gardent un pronostic péjoratif.
Matériels et Méthodes
C’est une étude rétrospective sur une période de 3ans (2018 à 2020) durant laquelle 22
patients ont bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante à la chirurgie. La collecte de données a
été réalisé au niveau des dossiers médicaux informatisés d’une part ou archives d’autres part.
Résultats
Au total 22 patients opérés d’un cancer biliaire ont bénéficié d’une chimiothérapie
adjuvante. La moyenne d’âge était de 60,72ans avec de extrêmes de 34ans à 78ans. Le sexe
féminin était la population prédominante avec un sex ratio de 0,57.
Le cancer de la vésicule biliaire était la localisation la plus fréquente (68,18%) suivi du
cholangiocarcinome intrahépatique (22,72%) et du cholangiocarcinome extra hépatique
(9,09%). La majorité des patients avait une tumeur de stade II (55%) et un caractère
histologique moyennement différencié (50%)
58,27% des patients avaient un envahissement ganglionnaire locorégional et une
chirurgie saine a été possible dans 68,18% des cas. Le traitement adjuvant était en général bien
toléré avec toxicités habituelles comme le syndrome main-pied, diarrhées, neutropénie non
fébrile
L’évolution à 24 mois était péjorative avec un taux de récidive de 54,54% malgré le
traitement adjuvant. L’envahissement ganglionnaire et un caractère histologique mal
différencié semblaient cliniquement constituer des facteurs de mauvais pronostic mais non
statistiquement significatifs.
Conclusion
Malgré le stade localisé et la possibilité de faire une chimiothérapie adjuvante à la
chirurgie, les cancers biliaires localisés reste de mauvais pronostic. D’autres études sont
nécessaires pour tester notamment les traitements d’actualités tels que l’immunothérapie afin
d’améliorer le pronostic de ces patients. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS2542023 | Directeur : | Hassan ERRIHANI-Halima ABAHSSAIN |
PLACE DE LA CAPECITABINE DANS LE TRAITEMENT ADJUVANT DES CANCERS BILIARES RESEQUE EXPERIENCE DE L’INSTITUT NATIONAL D’ONCOLOGIE DE RABAT A PROPOS DE 22 CAS [thèse] / NTAMA Dauphin, Auteur . - 2023. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Adjuvant Capecitabine Cholangiocarcinome | Résumé : | Introduction
Les cancers biliaires sont de mauvais pronostic et sont souvent diagnostiqués à un stade
avancé.
La résection n’est possible que dans moins de 30% des cas. Malgré le traitement
chirurgical et le traitement adjuvant, ils gardent un pronostic péjoratif.
Matériels et Méthodes
C’est une étude rétrospective sur une période de 3ans (2018 à 2020) durant laquelle 22
patients ont bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante à la chirurgie. La collecte de données a
été réalisé au niveau des dossiers médicaux informatisés d’une part ou archives d’autres part.
Résultats
Au total 22 patients opérés d’un cancer biliaire ont bénéficié d’une chimiothérapie
adjuvante. La moyenne d’âge était de 60,72ans avec de extrêmes de 34ans à 78ans. Le sexe
féminin était la population prédominante avec un sex ratio de 0,57.
Le cancer de la vésicule biliaire était la localisation la plus fréquente (68,18%) suivi du
cholangiocarcinome intrahépatique (22,72%) et du cholangiocarcinome extra hépatique
(9,09%). La majorité des patients avait une tumeur de stade II (55%) et un caractère
histologique moyennement différencié (50%)
58,27% des patients avaient un envahissement ganglionnaire locorégional et une
chirurgie saine a été possible dans 68,18% des cas. Le traitement adjuvant était en général bien
toléré avec toxicités habituelles comme le syndrome main-pied, diarrhées, neutropénie non
fébrile
L’évolution à 24 mois était péjorative avec un taux de récidive de 54,54% malgré le
traitement adjuvant. L’envahissement ganglionnaire et un caractère histologique mal
différencié semblaient cliniquement constituer des facteurs de mauvais pronostic mais non
statistiquement significatifs.
Conclusion
Malgré le stade localisé et la possibilité de faire une chimiothérapie adjuvante à la
chirurgie, les cancers biliaires localisés reste de mauvais pronostic. D’autres études sont
nécessaires pour tester notamment les traitements d’actualités tels que l’immunothérapie afin
d’améliorer le pronostic de ces patients. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS2542023 | Directeur : | Hassan ERRIHANI-Halima ABAHSSAIN |
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