Titre : | FRACTURE DE LA TETE RADIALE CHEZ L'ENFANT INTERET DU TRAITEMENT ORTHOPEDIQUE (A PROPOS DE 56 CAS) | Type de document : | thèse | Auteurs : | RACHIDI GHIZLAINE, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | FRACTURES TETE RADIALE TRAITEMENT ORTHOPEDIQUE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les fractures de la tête radiale ne son pas très fréquentes. Elles représentent seulement 1% de l’ensemble des fractures de l’enfant et 5 à 10% des fractures du coude. Cependant, elles son très difficiles à traiter surtout lorsque le déplacement est important exposant ainsi à un grand nombre de complications retentissant toujours de façon non négligeable sur la fonction articulaire.
Notre étude porte sur 56 cas de fractures de la tête radiale colligés aux services des Urgences Chirurgicales Pédiatriques et de Chirurgie B de l’Hôpital d’Enfants de Rabat sur la période s’étendant de Janvier 1998 à Décembre 2007. Nos patients ont une moyenne d’âge de 10 ans et 4 mois.
L’étude clinique reste pauvre, seule la radiologie donne des précisions diagnostiques et guide l’attitude thérapeutique. La classification utilisée est celle de judet avec 10 cas de stade I (18%), 21 de stade II (37%), 14 de stade III (25%) et 11 de stade IV.
Les associations lésionnelles sont fréquentes. Elles sont présentes chez 17 patients (30,35%) et sont dominées par les fractures de l’olécrâne (8 patients).
Le choix de la méthode thérapeutique est variable dans notre série en fonction de l’âge du patient, du degré de déplacement et des lésions associées. Les méthodes orthopédiques ont été utilisées chez 36 patients (64%) dont 17 ont été traités par immobilisation plâtrée seule et 19 par réduction orthopédique. Les méthodes chirurgicales à foyer fermé ont été employées chez 11 patients (20%). La chirurgie à foyer ouvert a dû être envisagée chez 9 patients après échec des autres méthodes.
Les résultats, jugés selon les critères de Reidy et de Van Gorder, on été globalement satisfaisants avec 59% de bons et très bons résultats.
Il existe une corrélation entre le degré de déplacement initial et la qualité du résultat final. Le pronostic est bon dans les fractures peu déplacées (stades I et II) avec 78 à 100% de bons et très bons résultats. En cas de grand déplacement, le pronostic est incertain avec seulement 30 à 36% de bons et très bons résultats.
Le choix de la méthode thérapeutique intervient aussi dans le résultat final. Les meilleurs résultats ont été obtenus avec un traitement conservateur orthopédique avec 73% de bons et très bons résultats. Les résultats les plus médiocres sont l’apanage de la chirurgie sanglante avec 67% de mauvais résultats. Les méthodes peu sanglantes offrent des résultats comparables à ceux du traitement orthopédique conservateur (73% de bons et très bons résultats).
Les complications sont survenues dans 14,3% des cas et ont été majoritairement consécutives à une chirurgie agressive.
Ainsi notre étude vient consolider ce qui a été rapporté dans la littérature concernant le traitement des fractures de la tête radiale chez l’enfant à savoir que le praticien doit opter chaque fois que possible pour un traitement orthopédique conservateur. Si ce dernier s’avère insuffisant, la chirurgie à foyer fermé reste une alternative séduisante. L’indication à l’abord chirurgical devra rester exceptionnelle en raison des complications qui s’en suivent.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0982008 | Président : | GOURINDA HASSAN | Directeur : | KISRA MOUNIR | Juge : | CHAT LATIFA |
FRACTURE DE LA TETE RADIALE CHEZ L'ENFANT INTERET DU TRAITEMENT ORTHOPEDIQUE (A PROPOS DE 56 CAS) [thèse] / RACHIDI GHIZLAINE, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | FRACTURES TETE RADIALE TRAITEMENT ORTHOPEDIQUE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les fractures de la tête radiale ne son pas très fréquentes. Elles représentent seulement 1% de l’ensemble des fractures de l’enfant et 5 à 10% des fractures du coude. Cependant, elles son très difficiles à traiter surtout lorsque le déplacement est important exposant ainsi à un grand nombre de complications retentissant toujours de façon non négligeable sur la fonction articulaire.
Notre étude porte sur 56 cas de fractures de la tête radiale colligés aux services des Urgences Chirurgicales Pédiatriques et de Chirurgie B de l’Hôpital d’Enfants de Rabat sur la période s’étendant de Janvier 1998 à Décembre 2007. Nos patients ont une moyenne d’âge de 10 ans et 4 mois.
L’étude clinique reste pauvre, seule la radiologie donne des précisions diagnostiques et guide l’attitude thérapeutique. La classification utilisée est celle de judet avec 10 cas de stade I (18%), 21 de stade II (37%), 14 de stade III (25%) et 11 de stade IV.
Les associations lésionnelles sont fréquentes. Elles sont présentes chez 17 patients (30,35%) et sont dominées par les fractures de l’olécrâne (8 patients).
Le choix de la méthode thérapeutique est variable dans notre série en fonction de l’âge du patient, du degré de déplacement et des lésions associées. Les méthodes orthopédiques ont été utilisées chez 36 patients (64%) dont 17 ont été traités par immobilisation plâtrée seule et 19 par réduction orthopédique. Les méthodes chirurgicales à foyer fermé ont été employées chez 11 patients (20%). La chirurgie à foyer ouvert a dû être envisagée chez 9 patients après échec des autres méthodes.
Les résultats, jugés selon les critères de Reidy et de Van Gorder, on été globalement satisfaisants avec 59% de bons et très bons résultats.
Il existe une corrélation entre le degré de déplacement initial et la qualité du résultat final. Le pronostic est bon dans les fractures peu déplacées (stades I et II) avec 78 à 100% de bons et très bons résultats. En cas de grand déplacement, le pronostic est incertain avec seulement 30 à 36% de bons et très bons résultats.
Le choix de la méthode thérapeutique intervient aussi dans le résultat final. Les meilleurs résultats ont été obtenus avec un traitement conservateur orthopédique avec 73% de bons et très bons résultats. Les résultats les plus médiocres sont l’apanage de la chirurgie sanglante avec 67% de mauvais résultats. Les méthodes peu sanglantes offrent des résultats comparables à ceux du traitement orthopédique conservateur (73% de bons et très bons résultats).
Les complications sont survenues dans 14,3% des cas et ont été majoritairement consécutives à une chirurgie agressive.
Ainsi notre étude vient consolider ce qui a été rapporté dans la littérature concernant le traitement des fractures de la tête radiale chez l’enfant à savoir que le praticien doit opter chaque fois que possible pour un traitement orthopédique conservateur. Si ce dernier s’avère insuffisant, la chirurgie à foyer fermé reste une alternative séduisante. L’indication à l’abord chirurgical devra rester exceptionnelle en raison des complications qui s’en suivent.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0982008 | Président : | GOURINDA HASSAN | Directeur : | KISRA MOUNIR | Juge : | CHAT LATIFA |
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