Titre : | CARCINOME DE L'URETHRE MASCULIN A PROPOS DE 03 OBSERVATIONS | Type de document : | thèse | Auteurs : | RAGGABI AMINE, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Carcinome AdĂ©nocarcinome PĂ©nectomie partielle PĂ©nĂ©ctomie totale. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Le carcinome de l’urètre est une tumeur remarquablement rare, puisque seulement 650 cas ont été rapportés jusqu'à là dans la littérature. C’est aussi une des tumeurs urologiques avec un pronostic des plus sombre. Notre intérêt pour cette pathologie vient du privilège que nous avons eu de nous voir confier trois observations de carcinome de l’urètre.
Notre travail tend, dans son premier volet, à étudier les caractères étiopathogéniques, anatomopathologiques, clinique et paraclinique, ainsi que les différentes alternatives thérapeutiques de cette tumeur.
Il s’agit d’une tumeur maligne, d’étiopathogénie inconnue, moins fréquente chez l’homme que chez la femme, et touche surtout le sujet âgé, autour de la sixième décade. Selon son siége et son volume, la symptomatologie, essentiellement urinaire, diffère mais reste non spécifique et peut prêter confusion avec d’autres pathologies non malignes, causant par ce fait, un important retard diagnostic. Le diagnostic de cette tumeur est fortement suspecté sur les examens endoscopiques et radiologiques, notamment l’urèteroscopie et l’UCRM. Actuellement, l’IRM tend à supplanter les autres techniques, notamment la TDM. Le diagnostic de certitude repose uniquement sur l’analyse anatomopathologique des pièces de biopsie. Le traitement est exclusivement chirurgical, avec émergence de la chimiothérapie et la radiothérapie comme traitement adjuvent avec de nouveaux protocoles. Le choix thérapeutique dépend du volume, de la topographie et de l’accessibilité de la tumeur, pouvant être conservateur ou radical et mutilant. La récidive tumorale est rare mais reste cependant possible d’où la nécessité de la surveillance.
La deuxième partie de notre travail est consacrée à la présentation de trois observations concernant trois hommes âgés respectivement de 60, 66, et 55 ans, qui se présentaient avec des tableaux cliniques différents, dysurie d’installation progressive, masse palpable indurée de l’urètre balanique, et lésion tumorale du gland. Trois cas de carcinome de l’urètre ont été ainsi diagnostiqués, deux patients ont subi un traitement chirurgical conservateur et le troisième a subi un traitement chirurgical radical vu l’étendue de l’extension.
Nos trois patients sont toujours vivants et répondent aux contrôles réguliers.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1322008 | Président : | ABBAR MOHAMED | Directeur : | TOUITI DRISS | Juge : | ZENTAR AZIZ | Juge : | ZRARA IBTISSAM |
CARCINOME DE L'URETHRE MASCULIN A PROPOS DE 03 OBSERVATIONS [thèse] / RAGGABI AMINE, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Carcinome AdĂ©nocarcinome PĂ©nectomie partielle PĂ©nĂ©ctomie totale. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Le carcinome de l’urètre est une tumeur remarquablement rare, puisque seulement 650 cas ont été rapportés jusqu'à là dans la littérature. C’est aussi une des tumeurs urologiques avec un pronostic des plus sombre. Notre intérêt pour cette pathologie vient du privilège que nous avons eu de nous voir confier trois observations de carcinome de l’urètre.
Notre travail tend, dans son premier volet, à étudier les caractères étiopathogéniques, anatomopathologiques, clinique et paraclinique, ainsi que les différentes alternatives thérapeutiques de cette tumeur.
Il s’agit d’une tumeur maligne, d’étiopathogénie inconnue, moins fréquente chez l’homme que chez la femme, et touche surtout le sujet âgé, autour de la sixième décade. Selon son siége et son volume, la symptomatologie, essentiellement urinaire, diffère mais reste non spécifique et peut prêter confusion avec d’autres pathologies non malignes, causant par ce fait, un important retard diagnostic. Le diagnostic de cette tumeur est fortement suspecté sur les examens endoscopiques et radiologiques, notamment l’urèteroscopie et l’UCRM. Actuellement, l’IRM tend à supplanter les autres techniques, notamment la TDM. Le diagnostic de certitude repose uniquement sur l’analyse anatomopathologique des pièces de biopsie. Le traitement est exclusivement chirurgical, avec émergence de la chimiothérapie et la radiothérapie comme traitement adjuvent avec de nouveaux protocoles. Le choix thérapeutique dépend du volume, de la topographie et de l’accessibilité de la tumeur, pouvant être conservateur ou radical et mutilant. La récidive tumorale est rare mais reste cependant possible d’où la nécessité de la surveillance.
La deuxième partie de notre travail est consacrée à la présentation de trois observations concernant trois hommes âgés respectivement de 60, 66, et 55 ans, qui se présentaient avec des tableaux cliniques différents, dysurie d’installation progressive, masse palpable indurée de l’urètre balanique, et lésion tumorale du gland. Trois cas de carcinome de l’urètre ont été ainsi diagnostiqués, deux patients ont subi un traitement chirurgical conservateur et le troisième a subi un traitement chirurgical radical vu l’étendue de l’extension.
Nos trois patients sont toujours vivants et répondent aux contrôles réguliers.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1322008 | Président : | ABBAR MOHAMED | Directeur : | TOUITI DRISS | Juge : | ZENTAR AZIZ | Juge : | ZRARA IBTISSAM |
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