Titre : | L'INFECTION URINAIRE CHEZ L'ENFANT A L'HOPITAL SIDI LAHCEN DE TEMARA | Type de document : | thèse | Auteurs : | LACHRAF HIND, Auteur | Année de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Infection urinaire Pyélonéphrite Cystite | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | Notre travail est une étude rétrospective intéressant 73 cas d’infection urinaire chez des enfants hospitalisés au service de pédiatrie du centre Hospitalier Préfectoral Sidi LAHCEN de TEMARA sur une période de 7 ans allant du 31 décembre 2000 au 31 décembre 2007.
La moyenne d’age dans notre série est de 6 ans avec des extrêmes allants de 1 jours à 13 ans.
Dans notre série, en dessous de 3 mois, on constate que les infections urinaires(hautes et basses) sont plus nombreuses chez les garçons que chez les filles. Cette proportion est inversée chez les nourrissons et les enfants.
La symptomatologie clinique a été marquée par la prédominance de la fièvre, suivie des signes digestifs et des troubles urologiques.
Pour retenir le diagnostic d’infection urinaire , on s’est basé sur des critères cliniques et bactériologiques.
Dans les cas étudiés, pour différencier une infection urinaire haute d’une infection urinaire basse on s’est basé sur des critères purement cliniques, on retrouve 37 cas de pyélonéphrite aiguë et 36 cas de cystite aiguë.
L’incidence des germes dépend de l’age ; mais pour toutes les classes d’age, l’E.coli est la bactérie la plus souvent retrouvée( 68%) suivie de l’Enterococcus faecalis.
Notre travail réunit les résultats des enquêtes menées sur 73 dossiers cliniques d’enfants atteints d’infections urinaires. Au terme des explorations, on a trouvé 6 cas de reflux vésico-urétéral, 2 cas d’anomalies de la jonction pyélo-urétérale ,un seul cas de valves de l’urètre postérieur et un cas de vessie neurologique secondaire à un myélo-méningocèle.
Le protocole thérapeutique retrouvé dans la littérature a été respecté. Ainsi, concernant l’infection urinaire haute (37 cas), l’antibiothérapie de première intention a été une bi antibiothérapie à base d’un aminoside (2-3 mg/kg/j) associé à une céphalosporine 3éme génération dans 31 cas, l’amoxicilline seule (50-100mg/kg/j) dans 2 cas, à l’ampicilline (100mg/kg/j) et à l’amoxicilline protégée (50-75 mg/kg/j) dans un seul cas chacun.
l’évolution a été jugée favorable dans 60 cas ,elle n’a pas été mentionnée dans 7 dossiers, 6 cas ont été adressés au service de chirurgie pédiatrique pour une cure de l’uropathie malformative.
Le traitement d’éventuelle malformation de l’appareil urinaire est indispensable pour prévenir les dommages rénaux.
Parallèlement au traitement médical, certaines règles doivent être respecter pour lutter contre les infections urinaires à répétition, il faut ainsi respecter les mesures d’hygiène, boire abondamment et lutter contre la stase urinaire.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1712008 | Président : | ADNAOUI MOHAMED | Directeur : | ZOUHDI MIMOUN | Juge : | GAOUZI AHMED |
L'INFECTION URINAIRE CHEZ L'ENFANT A L'HOPITAL SIDI LAHCEN DE TEMARA [thèse] / LACHRAF HIND, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Infection urinaire Pyélonéphrite Cystite | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | Notre travail est une étude rétrospective intéressant 73 cas d’infection urinaire chez des enfants hospitalisés au service de pédiatrie du centre Hospitalier Préfectoral Sidi LAHCEN de TEMARA sur une période de 7 ans allant du 31 décembre 2000 au 31 décembre 2007.
La moyenne d’age dans notre série est de 6 ans avec des extrêmes allants de 1 jours à 13 ans.
Dans notre série, en dessous de 3 mois, on constate que les infections urinaires(hautes et basses) sont plus nombreuses chez les garçons que chez les filles. Cette proportion est inversée chez les nourrissons et les enfants.
La symptomatologie clinique a été marquée par la prédominance de la fièvre, suivie des signes digestifs et des troubles urologiques.
Pour retenir le diagnostic d’infection urinaire , on s’est basé sur des critères cliniques et bactériologiques.
Dans les cas étudiés, pour différencier une infection urinaire haute d’une infection urinaire basse on s’est basé sur des critères purement cliniques, on retrouve 37 cas de pyélonéphrite aiguë et 36 cas de cystite aiguë.
L’incidence des germes dépend de l’age ; mais pour toutes les classes d’age, l’E.coli est la bactérie la plus souvent retrouvée( 68%) suivie de l’Enterococcus faecalis.
Notre travail réunit les résultats des enquêtes menées sur 73 dossiers cliniques d’enfants atteints d’infections urinaires. Au terme des explorations, on a trouvé 6 cas de reflux vésico-urétéral, 2 cas d’anomalies de la jonction pyélo-urétérale ,un seul cas de valves de l’urètre postérieur et un cas de vessie neurologique secondaire à un myélo-méningocèle.
Le protocole thérapeutique retrouvé dans la littérature a été respecté. Ainsi, concernant l’infection urinaire haute (37 cas), l’antibiothérapie de première intention a été une bi antibiothérapie à base d’un aminoside (2-3 mg/kg/j) associé à une céphalosporine 3éme génération dans 31 cas, l’amoxicilline seule (50-100mg/kg/j) dans 2 cas, à l’ampicilline (100mg/kg/j) et à l’amoxicilline protégée (50-75 mg/kg/j) dans un seul cas chacun.
l’évolution a été jugée favorable dans 60 cas ,elle n’a pas été mentionnée dans 7 dossiers, 6 cas ont été adressés au service de chirurgie pédiatrique pour une cure de l’uropathie malformative.
Le traitement d’éventuelle malformation de l’appareil urinaire est indispensable pour prévenir les dommages rénaux.
Parallèlement au traitement médical, certaines règles doivent être respecter pour lutter contre les infections urinaires à répétition, il faut ainsi respecter les mesures d’hygiène, boire abondamment et lutter contre la stase urinaire.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1712008 | Président : | ADNAOUI MOHAMED | Directeur : | ZOUHDI MIMOUN | Juge : | GAOUZI AHMED |
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