Titre : | FRACTURES FEMORALES SUR PROTHESE TOTALE DE LA HANCHE | Type de document : | thèse | Auteurs : | EL JEBBOURI BRAHIM, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | PTH FRACTURES SUR PROTHESE TOTALE DE HANCHE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Parmi les nombreuses publications concernant les complications des arthroplasties de hanche, peu concernent les fractures du fémur survenant à distance d’une prothèse alors que son taux d’incidence est entre 2,6 et 17,6%. Il s’agit pourtant d’une complication grave, mettant en jeu non seulement l’avenir fonctionnel du membre atteint mais aussi la survie du patient.
Notre étude porte sur 3 cas de fractures fémorales sur PTH au sein du service de traumato-orthopédie ( CHU de Rabat ).
Il faut retenir que la classification de Vancouver est la mieux adaptée pour discuter l’indication thérapeutique puisqu’elle prend en compte le siège du trait de fracture, la stabilité de l’implant et la qualité du stock osseux.
La meilleure prévention repose sur la connaissance des facteurs de risque de survenue de cette complication qui sont : la diminution de la résistance osseuse ( ostéoporose, PR…), les implants non cimentés, une zone de concentration de contraintes, une perte de substance corticale ( ostéolyse ), les descellements fémoraux et la chirurgie de reprise.
Or, le traitement préventif proprement dit peut être schématisé en trois temps pré-, per- et postopératoire même si le 2ème temps parait le plus critique où s’ajoute le risque de fracture peropératoire ( 0,3 à 6,9% ) lors de l’ablation du ciment. Le traitement curatif utilise selon chaque type de fracture des méthodes non opératoires représentées par la mise en décharge et la traction ; mais souvent il y a recours à des méthodes opératoires qui sont l’ostéosynthèse par plaque associée ou pas à des baguettes d’allogreffe corticale, ou on peut procéder à une reprise par prothèse à longue tige sans oublier de traiter de façon concomitante une éventuelle perte de substance osseuse étendue.
La surveillance des malades opérés pour reprise de PTH passe par la réalisation de clichés peropératoires et postopératoires immédiats et à distance selon un calendrier adapté à chaque patient avec un programme d’éducation et de rééducation convenable. Tout cela dans la crainte de survenue de deux complications majeures qui sont la pseudarthrose et le descellement secondaire.
Pour notre étude, on constate une prédominance féminine nette avec un moyen d’âge de 68 ans, toutes les malades sont porteuses de facteurs de morbidité, la fracture est survenue à 9,33 ans de la pose première de la PTH suite à un traumatisme minime ( le plus souvent ), et le type B de la classification de Vancouver est celui rencontré chez nos trois malades et donc ont été candidates à un traitement chirurgical ( ostéosynthèse par plaque vissée ) avec une évolution très favorable, le délai de consolidation moyen était de 97 jours et une reprise de l’autonomie antérieure dans les délais normaux.
Enfin, on peut déduire que la stratégie de prise en charge des fractures fémorales sur PTH adoptée au service de traumato-orthopédie de Rabat est tout à fait conforme aux données de la littérature et aux dernières recommandations de la chirurgie prothétique à l’échelle mondiale.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2162008 | Président : | BERRADA MOHAMMED SALEH | Directeur : | KHARMAZ MOHAMED | Juge : | ABBASSI ABDELLAH |
FRACTURES FEMORALES SUR PROTHESE TOTALE DE LA HANCHE [thèse] / EL JEBBOURI BRAHIM, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | PTH FRACTURES SUR PROTHESE TOTALE DE HANCHE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Parmi les nombreuses publications concernant les complications des arthroplasties de hanche, peu concernent les fractures du fémur survenant à distance d’une prothèse alors que son taux d’incidence est entre 2,6 et 17,6%. Il s’agit pourtant d’une complication grave, mettant en jeu non seulement l’avenir fonctionnel du membre atteint mais aussi la survie du patient.
Notre étude porte sur 3 cas de fractures fémorales sur PTH au sein du service de traumato-orthopédie ( CHU de Rabat ).
Il faut retenir que la classification de Vancouver est la mieux adaptée pour discuter l’indication thérapeutique puisqu’elle prend en compte le siège du trait de fracture, la stabilité de l’implant et la qualité du stock osseux.
La meilleure prévention repose sur la connaissance des facteurs de risque de survenue de cette complication qui sont : la diminution de la résistance osseuse ( ostéoporose, PR…), les implants non cimentés, une zone de concentration de contraintes, une perte de substance corticale ( ostéolyse ), les descellements fémoraux et la chirurgie de reprise.
Or, le traitement préventif proprement dit peut être schématisé en trois temps pré-, per- et postopératoire même si le 2ème temps parait le plus critique où s’ajoute le risque de fracture peropératoire ( 0,3 à 6,9% ) lors de l’ablation du ciment. Le traitement curatif utilise selon chaque type de fracture des méthodes non opératoires représentées par la mise en décharge et la traction ; mais souvent il y a recours à des méthodes opératoires qui sont l’ostéosynthèse par plaque associée ou pas à des baguettes d’allogreffe corticale, ou on peut procéder à une reprise par prothèse à longue tige sans oublier de traiter de façon concomitante une éventuelle perte de substance osseuse étendue.
La surveillance des malades opérés pour reprise de PTH passe par la réalisation de clichés peropératoires et postopératoires immédiats et à distance selon un calendrier adapté à chaque patient avec un programme d’éducation et de rééducation convenable. Tout cela dans la crainte de survenue de deux complications majeures qui sont la pseudarthrose et le descellement secondaire.
Pour notre étude, on constate une prédominance féminine nette avec un moyen d’âge de 68 ans, toutes les malades sont porteuses de facteurs de morbidité, la fracture est survenue à 9,33 ans de la pose première de la PTH suite à un traumatisme minime ( le plus souvent ), et le type B de la classification de Vancouver est celui rencontré chez nos trois malades et donc ont été candidates à un traitement chirurgical ( ostéosynthèse par plaque vissée ) avec une évolution très favorable, le délai de consolidation moyen était de 97 jours et une reprise de l’autonomie antérieure dans les délais normaux.
Enfin, on peut déduire que la stratégie de prise en charge des fractures fémorales sur PTH adoptée au service de traumato-orthopédie de Rabat est tout à fait conforme aux données de la littérature et aux dernières recommandations de la chirurgie prothétique à l’échelle mondiale.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2162008 | Président : | BERRADA MOHAMMED SALEH | Directeur : | KHARMAZ MOHAMED | Juge : | ABBASSI ABDELLAH |
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