Titre : | LE CANCER KYSTIQUE DU REIN A PROPOS DE 03 CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | LAHLOU KASSI SALWA, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Kyste rĂ©nal Cancer du rein Classification de BOSNIAK Imagerie Examen anatomopathologique | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Le kyste rénal est une pathologie fréquente qui peut dans certains cas correspondre à une tumeur maligne. La difficulté est souvent de pouvoir affirmer ou infirmer le caractère bénin ou malin du kyste.
A travers l’étude de 3 cas cliniques de patients porteurs de kyste rénal suspect, hospitalisés au service d’Urologie « A » de l’hôpital IBN SINA de RABAT, et à la lumière de la littérature, nous avons essayé de déduire un certain nombre de conclusions permettant de faire le point sur la stratégie diagnostique de ces lésions :
• La clinique est le plus souvent de peu d’utilité pour différencier kyste bénin et cancer.
• L’imagerie est par contre un élément essentiel pour le diagnostic :
- l’échographie permet de suspecter le diagnostic en montrant une formation kystique atypique nécessitant la réalisation d’un scanner.
- la TDM est l’examen de référence permettant, dans la majorité des cas, de confirmer ou de suspecter fortement le diagnostic en se basant sur la classification de BOSNIAK des masses kystiques du rein, et en détectant des stigmates de néoplasie (envahissement régional, adénopathies, thrombus rénal…). Cela a été le cas pour l’un des patients de notre étude.
- L’IRM semble permettre une analyse très précise du contenu du kyste.
- l’ASP et L’UIV ne sont pas d’un grand apport en matière de cancer kystique du rein.
- l’artériographie est utile si une néphrectomie partielle est envisagée.
• L’étude histologique de la tumeur kystique peut se réaliser:
- en pré-opératoire à travers la cytoponction ou la biopsie percutanée qui peuvent constituer des moyens d’affiner le diagnostic. Il est licite d’y avoir recours lorsque les investigations radiologiques n’apportent pas la conviction, et dans des cas de rein unique où l’indication doit se poser avec certitude, quoique l’incidence des faux négatifs n’est pas négligeable.
- en per-opératoire grâce à l’examen anatomopathologique extemporané. Cet examen effectué sur la totalité de la pièce de néphrectomie partielle semble intéressent et devrait être réalisé chaque fois qu’il y a un doute diagnostique afin d’éviter un geste radical inutile.
• Le traitement curatif repose sur la néphrectomie totale élargie. Un geste conservateur peut être discuté du fait de la faible agressivité de ces tumeurs.
• Le retard de diagnostic de malignité de ces tumeurs kystiques aggrave leur pronostic malgré leur faible agressivité habituelle. Ce qui nécessite de pousser les investigations devant toute image kystique suspecte.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2352008 | Président : | LACHKAR AZZOUZ | Directeur : | NOUINI YASSINE | Juge : | EL QUESSAR ABDELJALIL |
LE CANCER KYSTIQUE DU REIN A PROPOS DE 03 CAS [thèse] / LAHLOU KASSI SALWA, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Kyste rĂ©nal Cancer du rein Classification de BOSNIAK Imagerie Examen anatomopathologique | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Le kyste rénal est une pathologie fréquente qui peut dans certains cas correspondre à une tumeur maligne. La difficulté est souvent de pouvoir affirmer ou infirmer le caractère bénin ou malin du kyste.
A travers l’étude de 3 cas cliniques de patients porteurs de kyste rénal suspect, hospitalisés au service d’Urologie « A » de l’hôpital IBN SINA de RABAT, et à la lumière de la littérature, nous avons essayé de déduire un certain nombre de conclusions permettant de faire le point sur la stratégie diagnostique de ces lésions :
• La clinique est le plus souvent de peu d’utilité pour différencier kyste bénin et cancer.
• L’imagerie est par contre un élément essentiel pour le diagnostic :
- l’échographie permet de suspecter le diagnostic en montrant une formation kystique atypique nécessitant la réalisation d’un scanner.
- la TDM est l’examen de référence permettant, dans la majorité des cas, de confirmer ou de suspecter fortement le diagnostic en se basant sur la classification de BOSNIAK des masses kystiques du rein, et en détectant des stigmates de néoplasie (envahissement régional, adénopathies, thrombus rénal…). Cela a été le cas pour l’un des patients de notre étude.
- L’IRM semble permettre une analyse très précise du contenu du kyste.
- l’ASP et L’UIV ne sont pas d’un grand apport en matière de cancer kystique du rein.
- l’artériographie est utile si une néphrectomie partielle est envisagée.
• L’étude histologique de la tumeur kystique peut se réaliser:
- en pré-opératoire à travers la cytoponction ou la biopsie percutanée qui peuvent constituer des moyens d’affiner le diagnostic. Il est licite d’y avoir recours lorsque les investigations radiologiques n’apportent pas la conviction, et dans des cas de rein unique où l’indication doit se poser avec certitude, quoique l’incidence des faux négatifs n’est pas négligeable.
- en per-opératoire grâce à l’examen anatomopathologique extemporané. Cet examen effectué sur la totalité de la pièce de néphrectomie partielle semble intéressent et devrait être réalisé chaque fois qu’il y a un doute diagnostique afin d’éviter un geste radical inutile.
• Le traitement curatif repose sur la néphrectomie totale élargie. Un geste conservateur peut être discuté du fait de la faible agressivité de ces tumeurs.
• Le retard de diagnostic de malignité de ces tumeurs kystiques aggrave leur pronostic malgré leur faible agressivité habituelle. Ce qui nécessite de pousser les investigations devant toute image kystique suspecte.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2352008 | Président : | LACHKAR AZZOUZ | Directeur : | NOUINI YASSINE | Juge : | EL QUESSAR ABDELJALIL |
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