Titre : | LES TUMEURS BENIGNES DES PARTIES MOLLES DES MEMBRES SERIE DE 62 CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | SIMPORE CARINE, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | TUMEURS BENIGNES PARTIES MOLLES MEMBRES | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les tumeurs bénignes des parties molles des membres sont des proliférations bénignes qui se développent à partir du tissu conjonctif et de ses variétés différenciées. Notre travail a concerné 62 patients pris en charge au service de traumatologie de l’HMIMV et qui ont été retenus après étude de 172 dossiers de pathologie tumorale. C’est une étude rétrospective qui a couvert 3ans.
Pour l’épidémiologie de ces tumeurs, nous avons constaté ainsi que le disent plusieurs auteurs, qu’elles n’étaient pas rares ; en particulier pour les lipomes et les tumeurs à cellules géantes des gaines et des tendons. La tranche d’âge la plus atteinte dans notre série va de 40 à 50 et notre population était à prédominance masculine. Ces tumeurs touchaient autant les membres supérieurs que les membres inférieurs dans notre étude.
Concernant la clinique, notre travail a convenu avec la littérature que ces tumeurs se présentent habituellement sous forme de nodules gênants ou douloureux à l’occasion, mobiles, à évolution lente, souvent arrondis ou ovalaires, de 2 à 4 cm de diamètre en moyenne, fermes, mous ou rénitents, sans signe inflammatoire cutané en regard.
Les examens radiologiques ont montré comme la littérature, des masses à tonalité variable, à contours nets et réguliers. L’échographie constitue l’examen de choix, aidée par l’IRM.
L’anatomopathologie est la méthode attitrée de confirmation diagnostique même si selon certains auteurs 10 à 15% des tumeurs gardent une histologie incertaine. Notre série a retrouvé 3 cas de diagnostics indéterminés après étude anatomopathologique.
Le traitement des ces tumeurs doit comporter une biopsie puis une exérèse selon beaucoup d’auteurs surtout si le diamètre dépasse 5cm. L’évolution après traitement peut être entachée de récidive. Dans notre série, la biopsie-exérèse a été la méthode pratique la plus utilisée et nous en avons enregistré 2 cas.
En somme, nous retiendrons que ces tumeurs posent parfois un problème diagnostique même après étude anatomopathologique ; sans oublier la crainte de faire une biopsie-exérèse sur une tumeur qui se révèlerait maligne à l’anatomopathologie. Une autre hantise serait d’avoir un résultat anatomopathologique de tumeur bénigne à la biopsie et de découvrir une tumeur maligne lors de l’examen anatomopathologique de la pièce d’exérèse.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2552008 | Président : | MAHFOUD MUSTAPHA | Directeur : | CHAGAR BELKACEM | Juge : | AL BOUZIDI ABDERRAHMANE | Juge : | ACHEMLAL LAHCEN |
LES TUMEURS BENIGNES DES PARTIES MOLLES DES MEMBRES SERIE DE 62 CAS [thèse] / SIMPORE CARINE, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | TUMEURS BENIGNES PARTIES MOLLES MEMBRES | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les tumeurs bénignes des parties molles des membres sont des proliférations bénignes qui se développent à partir du tissu conjonctif et de ses variétés différenciées. Notre travail a concerné 62 patients pris en charge au service de traumatologie de l’HMIMV et qui ont été retenus après étude de 172 dossiers de pathologie tumorale. C’est une étude rétrospective qui a couvert 3ans.
Pour l’épidémiologie de ces tumeurs, nous avons constaté ainsi que le disent plusieurs auteurs, qu’elles n’étaient pas rares ; en particulier pour les lipomes et les tumeurs à cellules géantes des gaines et des tendons. La tranche d’âge la plus atteinte dans notre série va de 40 à 50 et notre population était à prédominance masculine. Ces tumeurs touchaient autant les membres supérieurs que les membres inférieurs dans notre étude.
Concernant la clinique, notre travail a convenu avec la littérature que ces tumeurs se présentent habituellement sous forme de nodules gênants ou douloureux à l’occasion, mobiles, à évolution lente, souvent arrondis ou ovalaires, de 2 à 4 cm de diamètre en moyenne, fermes, mous ou rénitents, sans signe inflammatoire cutané en regard.
Les examens radiologiques ont montré comme la littérature, des masses à tonalité variable, à contours nets et réguliers. L’échographie constitue l’examen de choix, aidée par l’IRM.
L’anatomopathologie est la méthode attitrée de confirmation diagnostique même si selon certains auteurs 10 à 15% des tumeurs gardent une histologie incertaine. Notre série a retrouvé 3 cas de diagnostics indéterminés après étude anatomopathologique.
Le traitement des ces tumeurs doit comporter une biopsie puis une exérèse selon beaucoup d’auteurs surtout si le diamètre dépasse 5cm. L’évolution après traitement peut être entachée de récidive. Dans notre série, la biopsie-exérèse a été la méthode pratique la plus utilisée et nous en avons enregistré 2 cas.
En somme, nous retiendrons que ces tumeurs posent parfois un problème diagnostique même après étude anatomopathologique ; sans oublier la crainte de faire une biopsie-exérèse sur une tumeur qui se révèlerait maligne à l’anatomopathologie. Une autre hantise serait d’avoir un résultat anatomopathologique de tumeur bénigne à la biopsie et de découvrir une tumeur maligne lors de l’examen anatomopathologique de la pièce d’exérèse.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2552008 | Président : | MAHFOUD MUSTAPHA | Directeur : | CHAGAR BELKACEM | Juge : | AL BOUZIDI ABDERRAHMANE | Juge : | ACHEMLAL LAHCEN |
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