Titre : | LA COELIOSCOPIE DANS LE TRAITEMENT DE LA PATHOLOGIE DU HAUT APPAREIL URINAIRE EXPERIENCE PRELIMINAIRE | Type de document : | thèse | Auteurs : | EL FILALI AHMED IMADEDDINE, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Coelioscopie rein MorbiditĂ© NĂ©phrectomie | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Le but de notre étude est d’évaluer la faisabilité de la chirurgie laparoscopique par voie transpéritonèale pour la pathologie du haut appareil urinaire et d’analyser les résultats en termes d’avantages et de morbidité.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective s’étendant sur une période de deux ans de septembre 2006 à novembre 2008 portant sur 11 cas.
Il s’agit de O8 cas de rein détruit, 02 cas du kyste du rein et un seul cas de syndrome de jonction pyélo-urétérale.
On a étudié l’âge des patients, le sexe, le coté opéré, les symptômes, les antécédents ainsi que le temps opératoire et les complications per et post opératoires.
Résultats :
Dans notre expérience, nous avons opéré 11 patients par cette technique dont 09 femmes et 02 hommes, âgés de 45ans en moyenne (24à54ans).
Les symptômes étaient représentés par des lombalgies dans tous les cas évoluant depuis 04mois à 06 ans, ces lombalgies sont isolées dans 06 cas (54 ,5%) , et associées à des signes d’ irritations vésicales dans 02cas (18%) , à des épisodes de colique néphrétique dans 01 cas (9%) , à une hématurie terminal dans 01 cas (9%), et à des signes neurosensoriels d’hypertension artérielle dans 01cas (9%).
Les étiologies se répartissent en pyélonéphrite chronique lithiasique dans 06 cas (54,5%), non lithiasique dans 02 cas (18%), un kyste rénal simple dans 02cas (18%), et un syndrome de jonction pyélo urétérale dans 01 cas (9%).
Le bilan pré opératoire comportait dans tous les cas un ASP, une échographie rénale et une urographie intraveineuse ayant permis d’ objectiver un rein muet dans 08 cas, un kyste du rein simple dan 02 cas, et un syndrome de jonction pyélo urétérale dans 01 cas. Une TDM a été réalisée dans 03 cas.
Dans notre étude, on a opéré 06 patients du coté droit et 05 du coté gauche.
Parmi les 11 interventions effectuées, il y a eu 02 conversions soit un taux de conversion de (18,2%). Dans le premier cas la conversion a été faite vu la gêne provoquée par la dissection du grêle avec la présence d’un emphysème sous cutané, et d’une hypercapnie à 52 mm Hg. Dans le deuxième cas, la conversion a été nécessaire devant un saignement per opératoire ayant gêné la vision.
On a noté une seule complication post opératoire : chez une patiente opérée pour un syndrome de jonction pyélo urétérale et qui a présenté une péritonite urineuse ayant nécessité la reprise chirurgicale.
Aucune complication spécifique à la laparoscopie n’a été enregistrée. Le reste de nos malades. Soit 08 malades ont eu des suites simples.
La durée opératoire moyenne a été de 190 minutes (110 à 210 minutes).
Les pertes sanguines ont été minimes en moyenne, la douleur post opératoire a été faible par nos patients (échelle visuel analogique 2 à 3 en moyenne), 03 patients seulement ont pris des antalgiques.
Le séjour hospitalier a été en moyenne de 4,2 jours.
Conclusion :
Notre série confirme que la chirurgie laparoscopique par voie transpéritonèale du haut appareil urinaire est une technique fiable, efficace et reproductible, les complications liées au type d’apprentissage sont faibles, le bénéfice pour le patient en terme de morbidité post opératoire est intéressant.
Cette nouvelle technique devrait devenir dans un avenir proche une alternative mini invasive à la chirurgie ouverte du haut appareil urinaire.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2502008 | Président : | HACHIMI MOHAMED | Directeur : | KARMOUNI TARIK | Juge : | AMEUR AHMED | Juge : | EL HIJRI AHMED |
LA COELIOSCOPIE DANS LE TRAITEMENT DE LA PATHOLOGIE DU HAUT APPAREIL URINAIRE EXPERIENCE PRELIMINAIRE [thèse] / EL FILALI AHMED IMADEDDINE, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Coelioscopie rein MorbiditĂ© NĂ©phrectomie | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Le but de notre étude est d’évaluer la faisabilité de la chirurgie laparoscopique par voie transpéritonèale pour la pathologie du haut appareil urinaire et d’analyser les résultats en termes d’avantages et de morbidité.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective s’étendant sur une période de deux ans de septembre 2006 à novembre 2008 portant sur 11 cas.
Il s’agit de O8 cas de rein détruit, 02 cas du kyste du rein et un seul cas de syndrome de jonction pyélo-urétérale.
On a étudié l’âge des patients, le sexe, le coté opéré, les symptômes, les antécédents ainsi que le temps opératoire et les complications per et post opératoires.
Résultats :
Dans notre expérience, nous avons opéré 11 patients par cette technique dont 09 femmes et 02 hommes, âgés de 45ans en moyenne (24à54ans).
Les symptômes étaient représentés par des lombalgies dans tous les cas évoluant depuis 04mois à 06 ans, ces lombalgies sont isolées dans 06 cas (54 ,5%) , et associées à des signes d’ irritations vésicales dans 02cas (18%) , à des épisodes de colique néphrétique dans 01 cas (9%) , à une hématurie terminal dans 01 cas (9%), et à des signes neurosensoriels d’hypertension artérielle dans 01cas (9%).
Les étiologies se répartissent en pyélonéphrite chronique lithiasique dans 06 cas (54,5%), non lithiasique dans 02 cas (18%), un kyste rénal simple dans 02cas (18%), et un syndrome de jonction pyélo urétérale dans 01 cas (9%).
Le bilan pré opératoire comportait dans tous les cas un ASP, une échographie rénale et une urographie intraveineuse ayant permis d’ objectiver un rein muet dans 08 cas, un kyste du rein simple dan 02 cas, et un syndrome de jonction pyélo urétérale dans 01 cas. Une TDM a été réalisée dans 03 cas.
Dans notre étude, on a opéré 06 patients du coté droit et 05 du coté gauche.
Parmi les 11 interventions effectuées, il y a eu 02 conversions soit un taux de conversion de (18,2%). Dans le premier cas la conversion a été faite vu la gêne provoquée par la dissection du grêle avec la présence d’un emphysème sous cutané, et d’une hypercapnie à 52 mm Hg. Dans le deuxième cas, la conversion a été nécessaire devant un saignement per opératoire ayant gêné la vision.
On a noté une seule complication post opératoire : chez une patiente opérée pour un syndrome de jonction pyélo urétérale et qui a présenté une péritonite urineuse ayant nécessité la reprise chirurgicale.
Aucune complication spécifique à la laparoscopie n’a été enregistrée. Le reste de nos malades. Soit 08 malades ont eu des suites simples.
La durée opératoire moyenne a été de 190 minutes (110 à 210 minutes).
Les pertes sanguines ont été minimes en moyenne, la douleur post opératoire a été faible par nos patients (échelle visuel analogique 2 à 3 en moyenne), 03 patients seulement ont pris des antalgiques.
Le séjour hospitalier a été en moyenne de 4,2 jours.
Conclusion :
Notre série confirme que la chirurgie laparoscopique par voie transpéritonèale du haut appareil urinaire est une technique fiable, efficace et reproductible, les complications liées au type d’apprentissage sont faibles, le bénéfice pour le patient en terme de morbidité post opératoire est intéressant.
Cette nouvelle technique devrait devenir dans un avenir proche une alternative mini invasive à la chirurgie ouverte du haut appareil urinaire.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2502008 | Président : | HACHIMI MOHAMED | Directeur : | KARMOUNI TARIK | Juge : | AMEUR AHMED | Juge : | EL HIJRI AHMED |
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