Titre : | EFFET DE RECOURS AUX BASES DE DONNEES FEMININES SUR LA DERIVATION DU T-SCORE CHEZ LES HOMMES | Type de document : | thèse | Auteurs : | AJVIN NAH DOE, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2009 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | BASE DE DONNÉES DXA T SCORE OSTEOPOROSE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Le recours à une base de données normative masculine (BDNM) ou féminine (BDNF) lors de la dérivation des T-scores en vue du diagnostic d’ostéoporose chez les hommes demeure matière à controverse à l’heure actuelle.
Notre étude a pour but d’évaluer l’impact de l’option d’une BDNF (au lieu de la BDNM) lors de la dérivation des T-scores chez les hommes ainsi que la classification diagnostique de la densité minérale osseuse (DMO), lorsque l’on applique les critères de l’OMS, dans une cohorte de 1200 hommes âgés de 20 à 90 ans (moyenne 50.1 ± 16.2) chez lesquels l’indication d’une absorptiométrie biphotonique à rayons X (DXA) était posée. Cette étude couvre la période allant de Mai 2004 à Septembre 2008 et a pour cadre l’Hôpital Militaire Mohammed V de Rabat. L’indice de masse corporelle (IMC) moyen (kg/m2) était de 24.8 ± 3.9 (13,0 à 37,5). La DMO au rachis lombaire et au col fémoral fut obtenue sur un densitomètre GE Lunar Prodigy. Initialement, la BDNM marocaine fut utilisée pour calculer les T-scores. Par la suite, les scans étaient analysés de nouveau par la BDNF.
Les DMO (DS) moyennes aux niveaux du rachis lombaire, du col fémoral et de la hanche totale étaient respectivement de 1,098 (0,17), 0,974 (0,17) et 1,006 (0,16) g/cm2. Lorsque les scans étaient analysés de nouveau par le biais de la BDNF, les T-scores étaient plus bas au niveau de tous les sites (p < 0,0001). Quand on avait recours à la BDNF, un nombre plus réduit de patients (p < 0,0001) était classé comme « ostéoporotique », et ce au niveau de tous les sites. De même, la proportion d’hommes classés comme ayant une ostéoporose à n’importe quel site qu’il soit diminuait de 14,8 à 11,2 %. Lors de la seconde analyse par le biais de la BDNF, les T-scores augmentaient (p < 0,0001), avec des biais positifs respectifs de 0,45 ; 0,90, et de 0,45 aux niveaux du rachis L1-L4, du col fémoral et de la hanche totale.
En conclusion, le recours à une BDNF génère des T-scores plus élevés que lors de l’usage de la BDNM. Comme supposé, il en résulte un nombre plus réduit d’hommes qui sont diagnostiqués comme ostéoporotiques et ce d’après le système de classification de l’OMS.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0442009 | Président : | BOUSSELMANE NABIL | Directeur : | EL MAGHRAOUI ABDELLAH | Juge : | ACHEMLAL LHSSAN |
EFFET DE RECOURS AUX BASES DE DONNEES FEMININES SUR LA DERIVATION DU T-SCORE CHEZ LES HOMMES [thèse] / AJVIN NAH DOE, Auteur . - 2009. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | BASE DE DONNÉES DXA T SCORE OSTEOPOROSE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Le recours à une base de données normative masculine (BDNM) ou féminine (BDNF) lors de la dérivation des T-scores en vue du diagnostic d’ostéoporose chez les hommes demeure matière à controverse à l’heure actuelle.
Notre étude a pour but d’évaluer l’impact de l’option d’une BDNF (au lieu de la BDNM) lors de la dérivation des T-scores chez les hommes ainsi que la classification diagnostique de la densité minérale osseuse (DMO), lorsque l’on applique les critères de l’OMS, dans une cohorte de 1200 hommes âgés de 20 à 90 ans (moyenne 50.1 ± 16.2) chez lesquels l’indication d’une absorptiométrie biphotonique à rayons X (DXA) était posée. Cette étude couvre la période allant de Mai 2004 à Septembre 2008 et a pour cadre l’Hôpital Militaire Mohammed V de Rabat. L’indice de masse corporelle (IMC) moyen (kg/m2) était de 24.8 ± 3.9 (13,0 à 37,5). La DMO au rachis lombaire et au col fémoral fut obtenue sur un densitomètre GE Lunar Prodigy. Initialement, la BDNM marocaine fut utilisée pour calculer les T-scores. Par la suite, les scans étaient analysés de nouveau par la BDNF.
Les DMO (DS) moyennes aux niveaux du rachis lombaire, du col fémoral et de la hanche totale étaient respectivement de 1,098 (0,17), 0,974 (0,17) et 1,006 (0,16) g/cm2. Lorsque les scans étaient analysés de nouveau par le biais de la BDNF, les T-scores étaient plus bas au niveau de tous les sites (p < 0,0001). Quand on avait recours à la BDNF, un nombre plus réduit de patients (p < 0,0001) était classé comme « ostéoporotique », et ce au niveau de tous les sites. De même, la proportion d’hommes classés comme ayant une ostéoporose à n’importe quel site qu’il soit diminuait de 14,8 à 11,2 %. Lors de la seconde analyse par le biais de la BDNF, les T-scores augmentaient (p < 0,0001), avec des biais positifs respectifs de 0,45 ; 0,90, et de 0,45 aux niveaux du rachis L1-L4, du col fémoral et de la hanche totale.
En conclusion, le recours à une BDNF génère des T-scores plus élevés que lors de l’usage de la BDNM. Comme supposé, il en résulte un nombre plus réduit d’hommes qui sont diagnostiqués comme ostéoporotiques et ce d’après le système de classification de l’OMS.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0442009 | Président : | BOUSSELMANE NABIL | Directeur : | EL MAGHRAOUI ABDELLAH | Juge : | ACHEMLAL LHSSAN |
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