Titre : | LES TUMEURS DE L’OVAIRE CHEZ L’ENFANT | Type de document : | thèse | Auteurs : | ZEROUAL HANANE, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2010 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | TUMEURS OVARIENNES ENFANT DIAGNOSTIC CHIRURGIE CONSERVATRICE COELIOSCOPIE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Les tumeurs ovariennes de l’enfant sont rares.
Objectif, Matériels et méthodes : Ce travail permet une revue de la littérature et une étude critique de 18 cas colligés au sein du service de chirurgie infantile du CHU de Rabat, entre 2000 et 2008.
Résultats : Durant la période de notre étude, 18 cas de tumeurs ovariennes ont été inclus. L’âge de nos patients est compris entre 2 et 15 ans avec une moyenne de 11 ans et deux mois. La douleur abdominale et/ou l’augmentation du volume de l’abdomen étaient les signes cliniques révélateurs les plus fréquents. La stratégie diagnostique était le plus souvent basée sur l’échographie et le dosage des marqueurs tumoraux. Au plan histologique, il s’agissait de tumeurs bénignes dans 50% des cas (tératome mature : 77%; cystadénome mucineux : 22%), de lésions pseudotumorales dans 11% des cas (kyste hémorragique : 5,5% ; œdème massif de l’ovaire : 5, 5%), et de tumeurs malignes dans 39% des cas (tumeurs germinales malignes : 100%). Les masses bénignes ont été traitées par chirurgie seule. Le traitement des tumeurs malignes a été basé sur la chirurgie et la chimiothérapie. Deux patientes avaient présenté une récidive. On n’avait noté aucun cas de résistance, ni de décès.
Discussion : La rareté des tumeurs ovariennes chez l’enfant est admise par tous les auteurs. Leur fréquence augmente avec l’âge. Elles sont habituellement révélées par une douleur abdominale et/ou augmentation du volume de l’abdomen, rarement par des signes endocriniens. L’examen clinique trouve souvent une masse abdominale. L’échographie est le moyen diagnostique le plus utile. L’IRM et la TDM sont réalisées en seconde intention. A côté de l’imagerie, le dosage des marqueurs tumoraux et le bilan hormonal sont indispensables. Les tumeurs bénignes prédominent. Les tumeurs des cellules germinales représentent le groupe histologique le plus fréquent. Le traitement conservateur est de règle chez l’enfant. La kystectomie laparoscopique est sûre et efficace dans la gestion des masses bénignes. Le traitement des tumeurs malignes se base sur la chirurgie et la chimiothérapie à base de cisplatine, rarement sur la radiothérapie. Le pronostic varie selon le stade et le type histologique de la tumeur.
Conclusion : Grâce à un diagnostic précoce et à un traitement adapté, le pronostic des tumeurs de l’ovaire chez l’enfant est excellent mais nécessite une surveillance prolongée
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0412010 | Président : | MOHAMED NAJIB BENHMAMOUCH | Directeur : | MONIR KISRA | Juge : | ANASS CHENGUITI ANSARI | Juge : | MOHAMED ELABASI |
LES TUMEURS DE L’OVAIRE CHEZ L’ENFANT [thèse] / ZEROUAL HANANE, Auteur . - 2010. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | TUMEURS OVARIENNES ENFANT DIAGNOSTIC CHIRURGIE CONSERVATRICE COELIOSCOPIE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Les tumeurs ovariennes de l’enfant sont rares.
Objectif, Matériels et méthodes : Ce travail permet une revue de la littérature et une étude critique de 18 cas colligés au sein du service de chirurgie infantile du CHU de Rabat, entre 2000 et 2008.
Résultats : Durant la période de notre étude, 18 cas de tumeurs ovariennes ont été inclus. L’âge de nos patients est compris entre 2 et 15 ans avec une moyenne de 11 ans et deux mois. La douleur abdominale et/ou l’augmentation du volume de l’abdomen étaient les signes cliniques révélateurs les plus fréquents. La stratégie diagnostique était le plus souvent basée sur l’échographie et le dosage des marqueurs tumoraux. Au plan histologique, il s’agissait de tumeurs bénignes dans 50% des cas (tératome mature : 77%; cystadénome mucineux : 22%), de lésions pseudotumorales dans 11% des cas (kyste hémorragique : 5,5% ; œdème massif de l’ovaire : 5, 5%), et de tumeurs malignes dans 39% des cas (tumeurs germinales malignes : 100%). Les masses bénignes ont été traitées par chirurgie seule. Le traitement des tumeurs malignes a été basé sur la chirurgie et la chimiothérapie. Deux patientes avaient présenté une récidive. On n’avait noté aucun cas de résistance, ni de décès.
Discussion : La rareté des tumeurs ovariennes chez l’enfant est admise par tous les auteurs. Leur fréquence augmente avec l’âge. Elles sont habituellement révélées par une douleur abdominale et/ou augmentation du volume de l’abdomen, rarement par des signes endocriniens. L’examen clinique trouve souvent une masse abdominale. L’échographie est le moyen diagnostique le plus utile. L’IRM et la TDM sont réalisées en seconde intention. A côté de l’imagerie, le dosage des marqueurs tumoraux et le bilan hormonal sont indispensables. Les tumeurs bénignes prédominent. Les tumeurs des cellules germinales représentent le groupe histologique le plus fréquent. Le traitement conservateur est de règle chez l’enfant. La kystectomie laparoscopique est sûre et efficace dans la gestion des masses bénignes. Le traitement des tumeurs malignes se base sur la chirurgie et la chimiothérapie à base de cisplatine, rarement sur la radiothérapie. Le pronostic varie selon le stade et le type histologique de la tumeur.
Conclusion : Grâce à un diagnostic précoce et à un traitement adapté, le pronostic des tumeurs de l’ovaire chez l’enfant est excellent mais nécessite une surveillance prolongée
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0412010 | Président : | MOHAMED NAJIB BENHMAMOUCH | Directeur : | MONIR KISRA | Juge : | ANASS CHENGUITI ANSARI | Juge : | MOHAMED ELABASI |
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