Titre : | LA NEUROSTIMULATION CEREBRALE PROFONDE DANS LE TRAITEMENT NEUROCHIRURGICAL DE LA MALADIE DE PARKINSON. | Type de document : | thèse | Auteurs : | BELARABI LAÏLA, Auteur | Année de publication : | 2013 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | NEUROSTIMULATION CEREBRALE PROFONDE (SCP) NOYAU SOUS THALAMIQUE (NST) MALADIE DE PARKINSON | Résumé : | Dix ans après la révolution thérapeutique, née de la découverte de la L-dopa, quelques équipes pionnières installaient la renaissance d’un nouveau traitement chirurgical stéréotaxique de la maladie de Parkinson, non ablatif, bilatéral et réversible : la stimulation cérébrale profonde (SCP). Trois cibles sont retenues: le noyau ventral intermédiaire, le pallidum interne et le noyau sous-thalamique (NST), le NST restant la cible la plus efficace tant sur le contrôle de la triade parkinsonienne que sur la réduction des doses médicamenteuses.
Notre étude prospective rapporte les résultats de la SCP du NST chez 12 patients atteints de MPi au stade avancé, suivis au service de Neurologie A de l’Hôpital des Spécialités.
Le système de SCP est constitué d’électrodes implantées et d’un neurostimulateur, délivrant une stimulation électrique à haute fréquence.
L’indication de la SCP se pose devant l’apparition de complications motrice invalidantes. Les patients retenus pour la SCP dans notre étude répondent tous à des critères de sélection précis.
La procédure chirurgicale comprend le repérage anatomique, étape la plus importante dont dépendent les résultats de la SCP, et l’intervention chirurgicale. Ces deux étapes ont été réalisées au service de Neurochirurgie de l’Hôpital Avicenne.
Les résultats à 6 mois étaient excellents dans 4/9 cas, bons dans 3/9 cas et modérés dans 2/9 cas avec une amélioration des dyskinésies dans 6/8 cas et réduction des doses médicamenteuses dans 81,2 % des cas. Le recul de notre étude est insuffisant pour juger des résultats des 3 derniers patients.
Malgré les résultats spectaculaires de la SCP, la maladie de Parkinson continue sa progression avec l’apparition de symptômes non dopasensibles et non contrôlés par la SCP, le patient est alors porteur d’une nouvelle « pathologie » : « La Maladie de Parkinson post-stimulation ».
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0242013 | Président : | BELLAKHDAR.F | Directeur : | GANA.R | Juge : | EL ALAOUI.F | Juge : | BENABDELJLIL.M |
LA NEUROSTIMULATION CEREBRALE PROFONDE DANS LE TRAITEMENT NEUROCHIRURGICAL DE LA MALADIE DE PARKINSON. [thèse] / BELARABI LAÏLA, Auteur . - 2013. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | NEUROSTIMULATION CEREBRALE PROFONDE (SCP) NOYAU SOUS THALAMIQUE (NST) MALADIE DE PARKINSON | Résumé : | Dix ans après la révolution thérapeutique, née de la découverte de la L-dopa, quelques équipes pionnières installaient la renaissance d’un nouveau traitement chirurgical stéréotaxique de la maladie de Parkinson, non ablatif, bilatéral et réversible : la stimulation cérébrale profonde (SCP). Trois cibles sont retenues: le noyau ventral intermédiaire, le pallidum interne et le noyau sous-thalamique (NST), le NST restant la cible la plus efficace tant sur le contrôle de la triade parkinsonienne que sur la réduction des doses médicamenteuses.
Notre étude prospective rapporte les résultats de la SCP du NST chez 12 patients atteints de MPi au stade avancé, suivis au service de Neurologie A de l’Hôpital des Spécialités.
Le système de SCP est constitué d’électrodes implantées et d’un neurostimulateur, délivrant une stimulation électrique à haute fréquence.
L’indication de la SCP se pose devant l’apparition de complications motrice invalidantes. Les patients retenus pour la SCP dans notre étude répondent tous à des critères de sélection précis.
La procédure chirurgicale comprend le repérage anatomique, étape la plus importante dont dépendent les résultats de la SCP, et l’intervention chirurgicale. Ces deux étapes ont été réalisées au service de Neurochirurgie de l’Hôpital Avicenne.
Les résultats à 6 mois étaient excellents dans 4/9 cas, bons dans 3/9 cas et modérés dans 2/9 cas avec une amélioration des dyskinésies dans 6/8 cas et réduction des doses médicamenteuses dans 81,2 % des cas. Le recul de notre étude est insuffisant pour juger des résultats des 3 derniers patients.
Malgré les résultats spectaculaires de la SCP, la maladie de Parkinson continue sa progression avec l’apparition de symptômes non dopasensibles et non contrôlés par la SCP, le patient est alors porteur d’une nouvelle « pathologie » : « La Maladie de Parkinson post-stimulation ».
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0242013 | Président : | BELLAKHDAR.F | Directeur : | GANA.R | Juge : | EL ALAOUI.F | Juge : | BENABDELJLIL.M |
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