Titre : | L’INFECTION URINAIRE DANS LE SERVICE D’UROLOGIE DE L’HĂ”PITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V DE RABAT | Type de document : | thèse | Auteurs : | SOUMAYA CHAKRANI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2013 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | INFECTION URINAIRE INFECTION URINAIRE NOSOCOMIALE INFECTIONS URINAIRE COMMUNAUTAIRE UROLOGIE | RĂ©sumĂ© : | Les infections urinaires constituent une préoccupation constante en milieu urologique, du fait de leur fréquence très élevée,leur morbidité, l'allongement de la durée d'hospitalisation synonyme de surcoût, et à cause des bactéries multirésistantes incriminées dans ces infections.
Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur tous les examens cytobactériologiques urinaires positifs provenant des malades hospitalisés dans le service d’urologie de l’HMIMV, durant une période de 19mois s’étendant du 1erJanvier 2011 au 31juillet 2012.
Résultats : Au cours de notre étude, nous avons rapporté 60 cas d’infections urinaires nosocomiales et 17 d’infections urinaires communautaires. L’incidence des infections urinaires nosocomiales est de l’ordre de 17,2%. Le sexe masculin est prédominant. L’âge moyen est de plus 60 ans. Tous les patients présentaient, un ou plusieurs facteurs de risque tels que les antécédents d’infection urinaire, le sondage urinaire ou la chirurgie urologique.
Les germes nosocomiaux et communautaires étaient dominés essentiellement par les entérobactéries. Escherichia Coli vient en tête, suivie de Klebsiella pneumoniae et Enterobacter cloacae. Les bactéries non fermentantes représentées par Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter baumannii sont moins fréquentes.
La résistance des entérobactéries touche de nombreuses familles d’antibiotiques. Seuls, l’imipenème, l’amikacine, la fosfomycine et la colistine gardent encore une meilleure activité antibactérienne.
L’étude comparative des profils de résistance des bactéries aux antibiotiques, montre la progression de la résistance des germes nosocomiaux vis-à-vis des différentes familles d’antibiotiques.
Conclusion : la prévention reste le meilleur moyen pour éviter les conséquences pronostiques et économiques lourdes de l’infection urinaire qu’elle soit nosocomiale ou communautaire, en respectant les indications rigoureuses de la prescription des antibiotiques et du sondage urinaire ainsi que les mesures d’hygiène et d’isolement des malades infectés.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0412013 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | CHADLI.M | Juge : | SEKHSOKH.Y |
L’INFECTION URINAIRE DANS LE SERVICE D’UROLOGIE DE L’HĂ”PITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V DE RABAT [thèse] / SOUMAYA CHAKRANI, Auteur . - 2013. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | INFECTION URINAIRE INFECTION URINAIRE NOSOCOMIALE INFECTIONS URINAIRE COMMUNAUTAIRE UROLOGIE | RĂ©sumĂ© : | Les infections urinaires constituent une préoccupation constante en milieu urologique, du fait de leur fréquence très élevée,leur morbidité, l'allongement de la durée d'hospitalisation synonyme de surcoût, et à cause des bactéries multirésistantes incriminées dans ces infections.
Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur tous les examens cytobactériologiques urinaires positifs provenant des malades hospitalisés dans le service d’urologie de l’HMIMV, durant une période de 19mois s’étendant du 1erJanvier 2011 au 31juillet 2012.
Résultats : Au cours de notre étude, nous avons rapporté 60 cas d’infections urinaires nosocomiales et 17 d’infections urinaires communautaires. L’incidence des infections urinaires nosocomiales est de l’ordre de 17,2%. Le sexe masculin est prédominant. L’âge moyen est de plus 60 ans. Tous les patients présentaient, un ou plusieurs facteurs de risque tels que les antécédents d’infection urinaire, le sondage urinaire ou la chirurgie urologique.
Les germes nosocomiaux et communautaires étaient dominés essentiellement par les entérobactéries. Escherichia Coli vient en tête, suivie de Klebsiella pneumoniae et Enterobacter cloacae. Les bactéries non fermentantes représentées par Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter baumannii sont moins fréquentes.
La résistance des entérobactéries touche de nombreuses familles d’antibiotiques. Seuls, l’imipenème, l’amikacine, la fosfomycine et la colistine gardent encore une meilleure activité antibactérienne.
L’étude comparative des profils de résistance des bactéries aux antibiotiques, montre la progression de la résistance des germes nosocomiaux vis-à-vis des différentes familles d’antibiotiques.
Conclusion : la prévention reste le meilleur moyen pour éviter les conséquences pronostiques et économiques lourdes de l’infection urinaire qu’elle soit nosocomiale ou communautaire, en respectant les indications rigoureuses de la prescription des antibiotiques et du sondage urinaire ainsi que les mesures d’hygiène et d’isolement des malades infectés.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0412013 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | CHADLI.M | Juge : | SEKHSOKH.Y |
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