Titre : | MYCOPLASMES : CARACTERISTIQUES ET IMPACT PATHOLOGIQUE | Type de document : | thèse | Auteurs : | EL OUAZZANI SARA, Auteur | Année de publication : | 2014 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | MYCOPLASMA PNEUMONIAE MYCOPLASMA HOMINIS MYCOPLASMA GENITALIUM UREAPLASMA UREALYTICUM TETRACYCLINES FLUOROQUINOLONES MLSK | Résumé : | Les mycoplasmes sont des bactéries de petite taille, caractérisés par leur extrême pléomorphisme. Chez l’homme, ils colonisent surtout les muqueuses respiratoires et génitales. Ils appartiennent à la classe des mollicutes et les quatre espèces les plus fréquentes et les plus pathogènes sont : Mycoplasma pneumoniae, Mycoplasma hominis, Mycoplasma genitalium et Ureaplasma urealyticum.
Leur pouvoir pathogène résulte de cinq propriétés : leur adhérence aux cellules, la production de peroxyde d’hydrogène, l’interaction avec le système immunitaire, la variabilité antigénique et la formation de biofilms.
Sur le plan clinique, les mycoplasmes respiratoires se manifestent par des infections des voies respiratoires supérieures, des bronchites, des pneumopathies atypiques, des crises d’asthme et des exacerbations de bronchopneumopathie chronique obstructive. Les mycoplasmes uro-génitaux sont responsables chez l’homme d’urétrites non gonococciques, de prostatite et d’épididymites. Chez la femme, ils donnent des vaginoses bactériennes, des cervicites, des infections génitales hautes et des troubles de la reproduction. L’atteinte des autres organes est observée chez les immunodéprimés.
Le diagnostic paraclinique se base essentiellement sur la bactériologie, en effet une approche diagnostique optimale est d’associer la PCR ou la culture à la sérologie. Alors que l’imagerie n’est indiquée que pour mettre en évidence les conséquences.
Ce sont des bactéries sans parois donc résistent naturellement à tous les antibiotiques qui agissent à ce niveau. Les trois classes d’antibiotiques qui sont utilisées en thérapeutique sont : les tétracyclines, les fluoroquinolones et les macrolides. Cependant des résistances acquises évoluent crescendo.
Enfin, il n’existe pas de mesures préventives spécifiques pour les mycoplasmes, différents vaccins ont été testés mais aucun n’est disponible.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0242014 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | AMEUR.A |
MYCOPLASMES : CARACTERISTIQUES ET IMPACT PATHOLOGIQUE [thèse] / EL OUAZZANI SARA, Auteur . - 2014. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | MYCOPLASMA PNEUMONIAE MYCOPLASMA HOMINIS MYCOPLASMA GENITALIUM UREAPLASMA UREALYTICUM TETRACYCLINES FLUOROQUINOLONES MLSK | Résumé : | Les mycoplasmes sont des bactéries de petite taille, caractérisés par leur extrême pléomorphisme. Chez l’homme, ils colonisent surtout les muqueuses respiratoires et génitales. Ils appartiennent à la classe des mollicutes et les quatre espèces les plus fréquentes et les plus pathogènes sont : Mycoplasma pneumoniae, Mycoplasma hominis, Mycoplasma genitalium et Ureaplasma urealyticum.
Leur pouvoir pathogène résulte de cinq propriétés : leur adhérence aux cellules, la production de peroxyde d’hydrogène, l’interaction avec le système immunitaire, la variabilité antigénique et la formation de biofilms.
Sur le plan clinique, les mycoplasmes respiratoires se manifestent par des infections des voies respiratoires supérieures, des bronchites, des pneumopathies atypiques, des crises d’asthme et des exacerbations de bronchopneumopathie chronique obstructive. Les mycoplasmes uro-génitaux sont responsables chez l’homme d’urétrites non gonococciques, de prostatite et d’épididymites. Chez la femme, ils donnent des vaginoses bactériennes, des cervicites, des infections génitales hautes et des troubles de la reproduction. L’atteinte des autres organes est observée chez les immunodéprimés.
Le diagnostic paraclinique se base essentiellement sur la bactériologie, en effet une approche diagnostique optimale est d’associer la PCR ou la culture à la sérologie. Alors que l’imagerie n’est indiquée que pour mettre en évidence les conséquences.
Ce sont des bactéries sans parois donc résistent naturellement à tous les antibiotiques qui agissent à ce niveau. Les trois classes d’antibiotiques qui sont utilisées en thérapeutique sont : les tétracyclines, les fluoroquinolones et les macrolides. Cependant des résistances acquises évoluent crescendo.
Enfin, il n’existe pas de mesures préventives spécifiques pour les mycoplasmes, différents vaccins ont été testés mais aucun n’est disponible.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0242014 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | AMEUR.A |
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