Titre : | Etude moléculaire des papillomavirus humains du col de l'uterus | Type de document : | thèse | Auteurs : | Abdelkamal BIRROU, Auteur | Année de publication : | 2015 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Papillomavirus humain Génotypage Biologie moléculaire Cancer du col, Epidémiologie | Résumé : | L’infection génitale à papillomavirus (PVH) est extrêmement fréquente, en particulier chez les jeunes qui sont en âge de procréer. Du fait du risque établi du cancer du col utérin, le dépistage permet de détecter très précocement les lésions à forte probabilité d’évoluer en un cancer. Les tests de biologie moléculaire constituent un outil de plus en plus intégré dans les algorithmes diagnostiques des infections à PVH durant ces dernières années.
Au Maroc, et malgré les efforts des instances publiques, le diagnostic des pathologies utérines liées au PVH se fait souvent tardivement et prédispose les patientes à des conséquences dramatiques. La connaissance des caractéristiques de l’infection par le PVH et de la distribution des génotypes chez des femmes marocaines est un préalable nécessaire à l’évaluation de l’introduction du dépistage par les tests de biologie moléculaire et de l’impact de la vaccination sur l’écologie virale et les lésions cervicales associées.
Nous avons réalisé dans cette optique une synthèse actualisée des données bibliographiques sur le PVH et les outils de biologie moléculaire disponibles pour le dépistage et le diagnostic de ces infections. L’objectif principal de notre travail prospectif sur le terrain a été d’une part de montrer la place du dépistage par les techniques de biologie moléculaire à côté des techniques cytologiques ; ainsi que d’étudier la prévalence et la distribution génotypique des infections à PVH en fonction de l’âge, de la cytologie et des données épidémiologiques chez les femmes ayant eu un examen gynécologique de routine au service de Gynécologie Obstétrique de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V de Rabat.
Les PVH à haut risque ont été détectés dans 101 prélèvements (36%) avec une prévalence plus élevée chez les femmes ≥ 45 ans (43%). La prévalence de la mono-infection et de l’infection multiple ont été respectivement de 76% et 21%. Le génotype le plus fréquent a été le PVH 16 (31%). Les antécédents gynécologiques ont été
statistiquement associés avec un test PVH positif. Les génotypes haut risque ont été associés statistiquement à des lésions cytologiques avancées.
A la lumière de ces données, le dépistage moléculaire du PVH devrait être associée à l’examen cytologique selon des algorithmes établis en fonction de l'âge de la patiente et de ses antécédents. La combinaison de la cytologie et du test PVH permettra l'identification des patientes à haut risque pour le développement des lésions cervicales de haut grade et améliorera la prévention et la prise en charge du cancer du col.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | D0342014 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | MRANI.S | Juge : | AL BOUZIDI.A | Juge : | MOUSSAOUI.R | Juge : | ZOUHAIR.S-EL MZIBRI.M |
Etude moléculaire des papillomavirus humains du col de l'uterus [thèse] / Abdelkamal BIRROU, Auteur . - 2015. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Papillomavirus humain Génotypage Biologie moléculaire Cancer du col, Epidémiologie | Résumé : | L’infection génitale à papillomavirus (PVH) est extrêmement fréquente, en particulier chez les jeunes qui sont en âge de procréer. Du fait du risque établi du cancer du col utérin, le dépistage permet de détecter très précocement les lésions à forte probabilité d’évoluer en un cancer. Les tests de biologie moléculaire constituent un outil de plus en plus intégré dans les algorithmes diagnostiques des infections à PVH durant ces dernières années.
Au Maroc, et malgré les efforts des instances publiques, le diagnostic des pathologies utérines liées au PVH se fait souvent tardivement et prédispose les patientes à des conséquences dramatiques. La connaissance des caractéristiques de l’infection par le PVH et de la distribution des génotypes chez des femmes marocaines est un préalable nécessaire à l’évaluation de l’introduction du dépistage par les tests de biologie moléculaire et de l’impact de la vaccination sur l’écologie virale et les lésions cervicales associées.
Nous avons réalisé dans cette optique une synthèse actualisée des données bibliographiques sur le PVH et les outils de biologie moléculaire disponibles pour le dépistage et le diagnostic de ces infections. L’objectif principal de notre travail prospectif sur le terrain a été d’une part de montrer la place du dépistage par les techniques de biologie moléculaire à côté des techniques cytologiques ; ainsi que d’étudier la prévalence et la distribution génotypique des infections à PVH en fonction de l’âge, de la cytologie et des données épidémiologiques chez les femmes ayant eu un examen gynécologique de routine au service de Gynécologie Obstétrique de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V de Rabat.
Les PVH à haut risque ont été détectés dans 101 prélèvements (36%) avec une prévalence plus élevée chez les femmes ≥ 45 ans (43%). La prévalence de la mono-infection et de l’infection multiple ont été respectivement de 76% et 21%. Le génotype le plus fréquent a été le PVH 16 (31%). Les antécédents gynécologiques ont été
statistiquement associés avec un test PVH positif. Les génotypes haut risque ont été associés statistiquement à des lésions cytologiques avancées.
A la lumière de ces données, le dépistage moléculaire du PVH devrait être associée à l’examen cytologique selon des algorithmes établis en fonction de l'âge de la patiente et de ses antécédents. La combinaison de la cytologie et du test PVH permettra l'identification des patientes à haut risque pour le développement des lésions cervicales de haut grade et améliorera la prévention et la prise en charge du cancer du col.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | D0342014 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | MRANI.S | Juge : | AL BOUZIDI.A | Juge : | MOUSSAOUI.R | Juge : | ZOUHAIR.S-EL MZIBRI.M |
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