Titre : | Infections urinaires chez le diabĂ©tique | Type de document : | thèse | Auteurs : | SAMAH-MOLA Fahimatou, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2016 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Diabète infections urinaires | RĂ©sumĂ© : | Les infections urinaires sont fréquentes et peuvent s’avérer graves chez le diabétique. Elles sont aussi source du déséquilibre du diabète. Pourtant les infections urinaires communautaires sont peu étudiées chez les diabétiques. Ainsi, l’objectif de notre étude est de connaître la fréquence d’infection urinaire, l’épidémiologie, les phénotypes de résistance des germes isolés et les facteurs de risques associés à l’infection urinaire communautaire chez le diabétique. Nous avons donc entrepris une étude prospective du 08 septembre 2015 au 17 novembre 2015 au service d’Endocrinologie de l’HMIMV, pour relever les ECBU des patients diabétiques venus en consultation externe.
Sur 208 ECBU récoltés, répondant à nos critères d’inclusion, 21 étaient positifs, soit une fréquence d’infection urinaire de 10,1%. Les facteurs de risque associés à l’infection urinaire sont le sexe féminin, les complications diabétiques, l’ancienneté du diabète, la glycosurie, l’IMC, la prise récente d’antibiotiques. Les 2 types de germes isolés étaient les entérobactéries (81,8%) notamment E.coli (50%) suivi de Klebsiella pneumoniae (27,3%), d’E.cloacae (4,5%) et les streptocoques (4,5%). Les phénotypes PBN et TRI étaient présents respectivement chez E.coli et Klebsiella. La résistance à l’amoxicilline était de 80% chez E .coli. Celle au sulfaméthoxazole-trimethoprime était de 54,5% et de 16,7% respectivement chez E.coli et Klebsiella. La résistance aux fluoroquinolones était notée uniquement chez E.coli, avec un pourcentage de 16,7%. Les entérobactéries isolées étaient toutes sensibles à la nitrofurantoïne.
Par conséquent, la prévention et le traitement non antimicrobien constituent le meilleur moyen pour traiter les infections urinaires chez le diabétique. Une prise en charge multifactorielle des complications et des facteurs de risque du diabète est aussi indispensable.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0662016 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | CHADLI.M | Juge : | SEKHSOKH.Y | Juge : | TELLAL.S | Juge : | EL HAMZAOUI.S |
Infections urinaires chez le diabĂ©tique [thèse] / SAMAH-MOLA Fahimatou, Auteur . - 2016. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Diabète infections urinaires | RĂ©sumĂ© : | Les infections urinaires sont fréquentes et peuvent s’avérer graves chez le diabétique. Elles sont aussi source du déséquilibre du diabète. Pourtant les infections urinaires communautaires sont peu étudiées chez les diabétiques. Ainsi, l’objectif de notre étude est de connaître la fréquence d’infection urinaire, l’épidémiologie, les phénotypes de résistance des germes isolés et les facteurs de risques associés à l’infection urinaire communautaire chez le diabétique. Nous avons donc entrepris une étude prospective du 08 septembre 2015 au 17 novembre 2015 au service d’Endocrinologie de l’HMIMV, pour relever les ECBU des patients diabétiques venus en consultation externe.
Sur 208 ECBU récoltés, répondant à nos critères d’inclusion, 21 étaient positifs, soit une fréquence d’infection urinaire de 10,1%. Les facteurs de risque associés à l’infection urinaire sont le sexe féminin, les complications diabétiques, l’ancienneté du diabète, la glycosurie, l’IMC, la prise récente d’antibiotiques. Les 2 types de germes isolés étaient les entérobactéries (81,8%) notamment E.coli (50%) suivi de Klebsiella pneumoniae (27,3%), d’E.cloacae (4,5%) et les streptocoques (4,5%). Les phénotypes PBN et TRI étaient présents respectivement chez E.coli et Klebsiella. La résistance à l’amoxicilline était de 80% chez E .coli. Celle au sulfaméthoxazole-trimethoprime était de 54,5% et de 16,7% respectivement chez E.coli et Klebsiella. La résistance aux fluoroquinolones était notée uniquement chez E.coli, avec un pourcentage de 16,7%. Les entérobactéries isolées étaient toutes sensibles à la nitrofurantoïne.
Par conséquent, la prévention et le traitement non antimicrobien constituent le meilleur moyen pour traiter les infections urinaires chez le diabétique. Une prise en charge multifactorielle des complications et des facteurs de risque du diabète est aussi indispensable.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0662016 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | CHADLI.M | Juge : | SEKHSOKH.Y | Juge : | TELLAL.S | Juge : | EL HAMZAOUI.S |
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