Titre : | Chirurgie Ă cĹ“ur fermĂ© : traitement curatif et palliatif des cardiopathies congĂ©nitales. A propos de l’expĂ©rience de l’hĂ´pital d’enfants de Rabat. | Type de document : | thèse | Auteurs : | Sara HASSANI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2016 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Chirurgie cardiaque cardiopathies congĂ©nitales chirurgie curative chirurgie palliative. | RĂ©sumĂ© : | Introduction :Les cardiopathies congénitales sont des malformations fréquentes. Leur incidence exacte est mal connue dans les pays en voie de développement. Dans notre pays, le traitement chirurgical reste inaccessible à une grande partie de la population. L’objectif de ce travail est de rapporter les résultats de la chirurgie à cœur fermé dans un pays souffrant d’un manque d’infrastructures sanitaires.
Matériels et méthodes :Il s’agit d’une étude rétrospective, s’intéressant aux malades ayant bénéficié d’une chirurgie à cœur fermé à l’hôpital d’enfant de Rabat entre Juin2014 et Janvier2016.
Résultats : 57 patients ont été opérés sur une période de 20 mois. Le sex ratio était de 1,19. L’âge moyen était de 2ans 9 mois. Les nourrissons représentaient55% des patients. La consanguinité a été retrouvée chez17% de nos malades. La trisomie21 est la malformation la plus retrouvée(20%).Les cardiopathies congénitales non cyanogènes étaient les plus fréquentes(68%), la lésion la plus fréquente était le canal artériel persistant(33%). En termes de chirurgie, les interventions curatives représentaient49% des gestes chirurgicaux :33% de sections sutures de canaux artériels persistants,11% de sections sutures de coarctations et5% de sections sutures de double arc aortique. Les interventions palliatives(42%) étaient des anastomoses de Blalock Taussig modifiées(21%) et des cerclages de l’artère pulmonaire(21%). 3% des gestes étaient des implantations de pace makers pour des pathologies rythmiques congénitales. La mortalité globale de notre série était de 10,5% majoritairement chez les patients ayant subi des interventions palliatives(5 versus 1).
Conclusion :Au Maroc, les cardiopathies congénitales sont encore sous diagnostiquées. Malheureusement, la prise en charge chirurgicale dépend du niveau socioéconomique des malades. Notre pays a grand besoin d’un centre de référence en cardiologie congénitale.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2352016 | Président : | AMRI.R | Directeur : | RHISSASSI.M.J | Juge : | EL KORAICHI.A | Juge : | ABDELHAK.M |
Chirurgie Ă cĹ“ur fermĂ© : traitement curatif et palliatif des cardiopathies congĂ©nitales. A propos de l’expĂ©rience de l’hĂ´pital d’enfants de Rabat. [thèse] / Sara HASSANI, Auteur . - 2016. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Chirurgie cardiaque cardiopathies congĂ©nitales chirurgie curative chirurgie palliative. | RĂ©sumĂ© : | Introduction :Les cardiopathies congénitales sont des malformations fréquentes. Leur incidence exacte est mal connue dans les pays en voie de développement. Dans notre pays, le traitement chirurgical reste inaccessible à une grande partie de la population. L’objectif de ce travail est de rapporter les résultats de la chirurgie à cœur fermé dans un pays souffrant d’un manque d’infrastructures sanitaires.
Matériels et méthodes :Il s’agit d’une étude rétrospective, s’intéressant aux malades ayant bénéficié d’une chirurgie à cœur fermé à l’hôpital d’enfant de Rabat entre Juin2014 et Janvier2016.
Résultats : 57 patients ont été opérés sur une période de 20 mois. Le sex ratio était de 1,19. L’âge moyen était de 2ans 9 mois. Les nourrissons représentaient55% des patients. La consanguinité a été retrouvée chez17% de nos malades. La trisomie21 est la malformation la plus retrouvée(20%).Les cardiopathies congénitales non cyanogènes étaient les plus fréquentes(68%), la lésion la plus fréquente était le canal artériel persistant(33%). En termes de chirurgie, les interventions curatives représentaient49% des gestes chirurgicaux :33% de sections sutures de canaux artériels persistants,11% de sections sutures de coarctations et5% de sections sutures de double arc aortique. Les interventions palliatives(42%) étaient des anastomoses de Blalock Taussig modifiées(21%) et des cerclages de l’artère pulmonaire(21%). 3% des gestes étaient des implantations de pace makers pour des pathologies rythmiques congénitales. La mortalité globale de notre série était de 10,5% majoritairement chez les patients ayant subi des interventions palliatives(5 versus 1).
Conclusion :Au Maroc, les cardiopathies congénitales sont encore sous diagnostiquées. Malheureusement, la prise en charge chirurgicale dépend du niveau socioéconomique des malades. Notre pays a grand besoin d’un centre de référence en cardiologie congénitale.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2352016 | Président : | AMRI.R | Directeur : | RHISSASSI.M.J | Juge : | EL KORAICHI.A | Juge : | ABDELHAK.M |
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