Titre : | Syndrome des antiphospholipides | Type de document : | thèse | Auteurs : | Najwa MODNI, Auteur | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Anticoagulant lupique anticardiolipine anti-β2-GPI thrombose perte fĹ“tale | RĂ©sumĂ© : | Les anticorps antiphospholipides (aPLs) représentent une famille hétérogène d’autoanticorps dirigés contre des phospholipides anioniques ou, plus particulièrement, contre des protéines à forte affinité pour les phospholipides anioniques ou les complexes formés par ces molécules; ils ont un effet thrombogène, les plus importants en clinique sont l’anticoagulant lupique (LA), les anticorps anticardiolipine (aCL) et les anticorps aβ2-GPI.
Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) est une entité clinicobiologique associant une ou plusieurs des manifestations cliniques: thromboses veineuses répétées, accidents artériels intéressant surtout le système nerveux central, pertes fœtales récidivantes, et biologiquement, un taux élevé d’aCL d’isotype IgG ou IgM, d’anticorps aβ2-GPI et/ou de LA vérifié à deux reprises à 12 semaines d’intervalle.
Les critères diagnostiques du SAPL ont été actualisés Iors du 11e Symposium international sur les anticorps antiphospholipides de SIDNEY et publiés en 2006 (Ces critères intègrent les thromboses, les complications obstétricales : critères cliniques, et la recherche de LA, aCL et des aβ2-GPI : critères biologiques) La présence d'au moins un critère clinique et d'au moins un critère biologique permet de poser le diagnostic du SAPL.
Le traitement a pour objectif de prévenir les thromboses. La prescription d’aspirine en prévention primaire est recommandée chez les patients lupiques avec ACC ou des aCL positifs persistants à un taux significatif. La prévention secondaire des thromboses repose sur une anticoagulation très prolongée. Un INR entre 2 et 3 semble suffisant dans les formes veineuses. En cas d’atteinte artérielle, l’attitude est discutée. Il est recommandé de garder un objectif d’INR compris entre 3 et 3,5. La survenue éventuelle d’une récidive malgré une anticoagulation dans la cible thérapeutique conduit à l’adjonction d’aspirine. Le développement de nouveaux antithrombotiques pourrait modifier la prise en charge du SAPL dans les années à venir.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0742018 | Président : | NAZIH.M | Directeur : | MASRAR.A | Juge : | BENKIRANE.S | Juge : | DAMI.A |
Syndrome des antiphospholipides [thèse] / Najwa MODNI, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Anticoagulant lupique anticardiolipine anti-β2-GPI thrombose perte fĹ“tale | RĂ©sumĂ© : | Les anticorps antiphospholipides (aPLs) représentent une famille hétérogène d’autoanticorps dirigés contre des phospholipides anioniques ou, plus particulièrement, contre des protéines à forte affinité pour les phospholipides anioniques ou les complexes formés par ces molécules; ils ont un effet thrombogène, les plus importants en clinique sont l’anticoagulant lupique (LA), les anticorps anticardiolipine (aCL) et les anticorps aβ2-GPI.
Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) est une entité clinicobiologique associant une ou plusieurs des manifestations cliniques: thromboses veineuses répétées, accidents artériels intéressant surtout le système nerveux central, pertes fœtales récidivantes, et biologiquement, un taux élevé d’aCL d’isotype IgG ou IgM, d’anticorps aβ2-GPI et/ou de LA vérifié à deux reprises à 12 semaines d’intervalle.
Les critères diagnostiques du SAPL ont été actualisés Iors du 11e Symposium international sur les anticorps antiphospholipides de SIDNEY et publiés en 2006 (Ces critères intègrent les thromboses, les complications obstétricales : critères cliniques, et la recherche de LA, aCL et des aβ2-GPI : critères biologiques) La présence d'au moins un critère clinique et d'au moins un critère biologique permet de poser le diagnostic du SAPL.
Le traitement a pour objectif de prévenir les thromboses. La prescription d’aspirine en prévention primaire est recommandée chez les patients lupiques avec ACC ou des aCL positifs persistants à un taux significatif. La prévention secondaire des thromboses repose sur une anticoagulation très prolongée. Un INR entre 2 et 3 semble suffisant dans les formes veineuses. En cas d’atteinte artérielle, l’attitude est discutée. Il est recommandé de garder un objectif d’INR compris entre 3 et 3,5. La survenue éventuelle d’une récidive malgré une anticoagulation dans la cible thérapeutique conduit à l’adjonction d’aspirine. Le développement de nouveaux antithrombotiques pourrait modifier la prise en charge du SAPL dans les années à venir.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0742018 | Président : | NAZIH.M | Directeur : | MASRAR.A | Juge : | BENKIRANE.S | Juge : | DAMI.A |
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