Titre : | LES OCCLUSIONS POST-OPERATOIRES CHEZ L’ENFANT | Type de document : | thèse | Auteurs : | Yasmine LARAQUI HOUSSEINI, Auteur | Année de publication : | 2018 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | occlusion post-opératoire enfant | Résumé : | Introduction :
L’occlusion intestinale postopératoire chez l’enfant constitue une urgence diagnostique et thérapeutique nécessitant une prise en charge précoce afin de réduire le taux de morbi-mortalité.
L’objectif de cette étude était principalement de mettre en évidence les difficultés diagnostiques et chirurgicales devant cette pathologie et les moyens disponibles pour sa prévention.
Patients et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 11 patients hospitalisés pour occlusions intestinales postopératoires au service de chirurgie pédiatrique de l’hôpital d’enfant de Rabat, durant une période de 5ans (Janvier 2011 à Décembre 2017).
Résultats :
- Incidence annuelle de 1.5 cas par an; Nette prédominance masculine; Moyenne d’âge de 4ans
- Prédominance des pathologies tumorales, notamment le neuroblastome et le néphroblastome comme causes les plus fréquentes des occlusions postopératoires ; les appendicites n’ayant pas fait partie de l’étude.
- Le syndrome occlusif était dans la majorité des cas incomplet, mais douleurs abdominales et vomissements étaient quasi-constants.
- Sur le plan paraclinique, l’ASP a constitué l’examen clé dans le diagnostic des occlusions, montrant la présence de niveaux hydro-aériques le plus souvent grêliques.
- Certaines situations ont nécessité de compléter par une échographie, TDM abdominale ou opacifications digestives.
- Le bilan biologique a permis d’apprécier le retentissement de l’occlusion et de guider la correction des troubles hydro-électrolytiques.
- Tous les patients ont d’abord reçu un traitement médical, et 45% d’entre eux y ont répondu, le délai de réponse variant entre 48h et 72h.
- Pour les patients ayant nécessité un traitement chirurgical, ils ont tous subi une chirurgie à ciel ouvert ayant objectivé dans la plupart des cas la présence de plusieurs brides.
- Les suites postopératoires étaient simples avec une durée moyenne d’hospitalisation de 8 jours.
- Deux cas de récidives ont été enregistrés dans les deux semaines suivant le premier épisode occlusif.
Conclusion :
Du fait de la fréquence et de l’importance des occlusions postopératoires chez l’enfant, la connaissance des techniques chirurgicales adéquates et la promotion des moyens de prévention constituent des enjeux majeurs de santé publique.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3412018 | Président : | KISRA.M | Directeur : | ZERHOUNI.H | Juge : | OULAHYANE.R |
LES OCCLUSIONS POST-OPERATOIRES CHEZ L’ENFANT [thèse] / Yasmine LARAQUI HOUSSEINI, Auteur . - 2018. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | occlusion post-opératoire enfant | Résumé : | Introduction :
L’occlusion intestinale postopératoire chez l’enfant constitue une urgence diagnostique et thérapeutique nécessitant une prise en charge précoce afin de réduire le taux de morbi-mortalité.
L’objectif de cette étude était principalement de mettre en évidence les difficultés diagnostiques et chirurgicales devant cette pathologie et les moyens disponibles pour sa prévention.
Patients et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 11 patients hospitalisés pour occlusions intestinales postopératoires au service de chirurgie pédiatrique de l’hôpital d’enfant de Rabat, durant une période de 5ans (Janvier 2011 à Décembre 2017).
Résultats :
- Incidence annuelle de 1.5 cas par an; Nette prédominance masculine; Moyenne d’âge de 4ans
- Prédominance des pathologies tumorales, notamment le neuroblastome et le néphroblastome comme causes les plus fréquentes des occlusions postopératoires ; les appendicites n’ayant pas fait partie de l’étude.
- Le syndrome occlusif était dans la majorité des cas incomplet, mais douleurs abdominales et vomissements étaient quasi-constants.
- Sur le plan paraclinique, l’ASP a constitué l’examen clé dans le diagnostic des occlusions, montrant la présence de niveaux hydro-aériques le plus souvent grêliques.
- Certaines situations ont nécessité de compléter par une échographie, TDM abdominale ou opacifications digestives.
- Le bilan biologique a permis d’apprécier le retentissement de l’occlusion et de guider la correction des troubles hydro-électrolytiques.
- Tous les patients ont d’abord reçu un traitement médical, et 45% d’entre eux y ont répondu, le délai de réponse variant entre 48h et 72h.
- Pour les patients ayant nécessité un traitement chirurgical, ils ont tous subi une chirurgie à ciel ouvert ayant objectivé dans la plupart des cas la présence de plusieurs brides.
- Les suites postopératoires étaient simples avec une durée moyenne d’hospitalisation de 8 jours.
- Deux cas de récidives ont été enregistrés dans les deux semaines suivant le premier épisode occlusif.
Conclusion :
Du fait de la fréquence et de l’importance des occlusions postopératoires chez l’enfant, la connaissance des techniques chirurgicales adéquates et la promotion des moyens de prévention constituent des enjeux majeurs de santé publique.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3412018 | Président : | KISRA.M | Directeur : | ZERHOUNI.H | Juge : | OULAHYANE.R |
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