Titre : | Diagnostic biologique du syndrome des antiphospholipides | Type de document : | thèse | Auteurs : | BABAKHOUYA Anass, Auteur | Année de publication : | 2019 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Syndrome Antiphospholipide Anticorps Thrombose Lupus | Résumé : | Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) est une entité clinicobiologique associant une ou plusieurs des manifestations cliniques : thromboses veineuses répétées, accidents artériels intéressant surtout le système nerveux central, pertes fœtales récidivantes, et biologiquement, un taux élevé d’autoanticorps antiphospholipides (aPL) : anticorps anticardiolipine (aCL) d’isotype IgG ou IgM, anticorps anti-β2-GPI et/ou du lupus anticoagulant (LA) vérifié à deux reprises à 12 semaines d’intervalle.
La présence d‘un LA et d‘aCL sont les deux critères biologiques les plus anciens introduits dans la définition du SAPL. Lors de la révision des critères biologiques publiée en 2006, les principaux points à noter sont l‘introduction des anticorps aβ2-GPI comme critère biologique plus spécifique du SAPL que les aCL, l‘introduction d‘un seuil de positivité fixé > 99e percentile, ainsi que la nécessité d‘attester la persistance des aPLs pendant au moins 12 semaines.
Les aPLs constituent un groupe hétérogène d‘autoanticorps détectés par deux méthodes : des tests de coagulation mettant en évidence un inhibiteur dépendant des phospholipides ou lupus anticoagulant et des tests immunologiques de type ELISA de dosage des anticorps anticardiolipine et anti-β2-glycoprotéine I d‘isotypes IgG ou IgM. D‘autres auto-anticorps comme les anticorps anti-phosphatidyléthanolamine ou les anticorps anti-complexes phosphatidylsérine/prothrombine pourraient avoir un intérêt diagnostic en l‘absence des anticorps habituellement présents.
La stratégie diagnostique des aPL a fait l‘objet d‘un effort de standardisation et de simplification mais des avancées sont encore nécessaires, notamment le développement d‘étalons mono et/ou polyclonaux. Certaines questions demeurent en suspens, en particulier l‘intérêt des anticorps anti-phosphatidyléthanolamine et anti-prothrombine.
Vu la variabilité inter-laboratoires des résultats, il est indispensable d‘effectuer le suivi biologique du SAPL dans le même laboratoire, et si possible avec les mêmes réactifs.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0442019 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | GAOUZI.A | Juge : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | TELLAL.S |
Diagnostic biologique du syndrome des antiphospholipides [thèse] / BABAKHOUYA Anass, Auteur . - 2019. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Syndrome Antiphospholipide Anticorps Thrombose Lupus | Résumé : | Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) est une entité clinicobiologique associant une ou plusieurs des manifestations cliniques : thromboses veineuses répétées, accidents artériels intéressant surtout le système nerveux central, pertes fœtales récidivantes, et biologiquement, un taux élevé d’autoanticorps antiphospholipides (aPL) : anticorps anticardiolipine (aCL) d’isotype IgG ou IgM, anticorps anti-β2-GPI et/ou du lupus anticoagulant (LA) vérifié à deux reprises à 12 semaines d’intervalle.
La présence d‘un LA et d‘aCL sont les deux critères biologiques les plus anciens introduits dans la définition du SAPL. Lors de la révision des critères biologiques publiée en 2006, les principaux points à noter sont l‘introduction des anticorps aβ2-GPI comme critère biologique plus spécifique du SAPL que les aCL, l‘introduction d‘un seuil de positivité fixé > 99e percentile, ainsi que la nécessité d‘attester la persistance des aPLs pendant au moins 12 semaines.
Les aPLs constituent un groupe hétérogène d‘autoanticorps détectés par deux méthodes : des tests de coagulation mettant en évidence un inhibiteur dépendant des phospholipides ou lupus anticoagulant et des tests immunologiques de type ELISA de dosage des anticorps anticardiolipine et anti-β2-glycoprotéine I d‘isotypes IgG ou IgM. D‘autres auto-anticorps comme les anticorps anti-phosphatidyléthanolamine ou les anticorps anti-complexes phosphatidylsérine/prothrombine pourraient avoir un intérêt diagnostic en l‘absence des anticorps habituellement présents.
La stratégie diagnostique des aPL a fait l‘objet d‘un effort de standardisation et de simplification mais des avancées sont encore nécessaires, notamment le développement d‘étalons mono et/ou polyclonaux. Certaines questions demeurent en suspens, en particulier l‘intérêt des anticorps anti-phosphatidyléthanolamine et anti-prothrombine.
Vu la variabilité inter-laboratoires des résultats, il est indispensable d‘effectuer le suivi biologique du SAPL dans le même laboratoire, et si possible avec les mêmes réactifs.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0442019 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | GAOUZI.A | Juge : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | TELLAL.S |
|