Titre : | LES CONSEQUENCES DU STRESS SUR LE CANCER ET SON DEVELOPPEMENT. | Type de document : | thèse | Auteurs : | Hanane LOUSSIF, Auteur | Année de publication : | 2020 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | les hormones du stress tumorigenèse métastase système neuroendocrinien fonction immunitaire. | Résumé : | Plusieurs études ont été consacrées à rechercher la relation entre le stress et la tumorigénèse afin de confirmer que de graves facteurs de stress de la vie pourraient provoquer le développement d’un cancer, d’où la naissance du concept de psychoneuroimmunologie qui démontre que les systèmes neuroendocrinien et immunitaire communiquent de manière bidirectionnelle. En effet, les organes lymphoïdes primaires et secondaires sont vascularisés et innervés par des fibres noradrénergiques et sont soumis aux décharges d’hormones du stress. Les cellules immunitaires expriment les récepteurs à ces hormones et les cytokines qu’elles sécrètent, notamment le TNF-α, l’IL-1β et l’IL-6 peuvent activer l’axe HPA.
Les stress sont principalement distingués selon leur durée (aigue ou chronique). Globalement, un stress aigue peut renforcer la fonction immunitaire, alors que le stress chronique peut le supprimer et augmenter la susceptibilité au cancer.
La sécrétion prolongée des hormones de stress a un impact négatif sur le cancer en favorisant la suppression de la fonction immunitaire, des désordres du microbiote intestinal, l'inflammation chronique, des perturbations des rythmes circadiens et d’attrition des télomères, tous ces éléments sont étroitement associés au développement et à la progression tumorale. Et malgré d’importantes améliorations des traitements du cancer au cours de la dernière décennie, le cancer reste une cause majeure de mortalité, et la majorité des patients qui ne survivent pas du cancer décède d'une maladie métastatique. Il est généralement accepté que le stress chronique contribue à la résistance au traitement anti cancéreux.
En conclusion, la compréhension de l’efficacité de la gestion du stress (prévention et réadaptation), est cruciale pour l’élaboration de stratégies globales et individualisées de prévention et de traitement du cancer.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0222020 | Président : | M'DAGHRI.J | Directeur : | EHIRCHIOU.A | Juge : | MOUJAHID.M | Juge : | KADIRI.M | Juge : | SBITI.Y |
LES CONSEQUENCES DU STRESS SUR LE CANCER ET SON DEVELOPPEMENT. [thèse] / Hanane LOUSSIF, Auteur . - 2020. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | les hormones du stress tumorigenèse métastase système neuroendocrinien fonction immunitaire. | Résumé : | Plusieurs études ont été consacrées à rechercher la relation entre le stress et la tumorigénèse afin de confirmer que de graves facteurs de stress de la vie pourraient provoquer le développement d’un cancer, d’où la naissance du concept de psychoneuroimmunologie qui démontre que les systèmes neuroendocrinien et immunitaire communiquent de manière bidirectionnelle. En effet, les organes lymphoïdes primaires et secondaires sont vascularisés et innervés par des fibres noradrénergiques et sont soumis aux décharges d’hormones du stress. Les cellules immunitaires expriment les récepteurs à ces hormones et les cytokines qu’elles sécrètent, notamment le TNF-α, l’IL-1β et l’IL-6 peuvent activer l’axe HPA.
Les stress sont principalement distingués selon leur durée (aigue ou chronique). Globalement, un stress aigue peut renforcer la fonction immunitaire, alors que le stress chronique peut le supprimer et augmenter la susceptibilité au cancer.
La sécrétion prolongée des hormones de stress a un impact négatif sur le cancer en favorisant la suppression de la fonction immunitaire, des désordres du microbiote intestinal, l'inflammation chronique, des perturbations des rythmes circadiens et d’attrition des télomères, tous ces éléments sont étroitement associés au développement et à la progression tumorale. Et malgré d’importantes améliorations des traitements du cancer au cours de la dernière décennie, le cancer reste une cause majeure de mortalité, et la majorité des patients qui ne survivent pas du cancer décède d'une maladie métastatique. Il est généralement accepté que le stress chronique contribue à la résistance au traitement anti cancéreux.
En conclusion, la compréhension de l’efficacité de la gestion du stress (prévention et réadaptation), est cruciale pour l’élaboration de stratégies globales et individualisées de prévention et de traitement du cancer.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0222020 | Président : | M'DAGHRI.J | Directeur : | EHIRCHIOU.A | Juge : | MOUJAHID.M | Juge : | KADIRI.M | Juge : | SBITI.Y |
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