Titre : | L’USAGE DES PLANTES MEDICINALES DANS LE TRAITEMENT DE L’ASTHME : ENQUETE A L’HOPITAL MOULAY YOUSSEF, CHU DE RABAT. | Type de document : | thèse | Auteurs : | SOARAVOANA Mouhoussouna Mohamed, Auteur | Année de publication : | 2020 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Asthme Enquête ethnobotanique Hôpital Moulay Youssef Plantes medicinales | Résumé : | L’asthme est une maladie respiratoire chronique qui touche plusieurs personnes dans le monde. Il constitue un problème de santé public actuel de par sa prévalence élevée, sa complexité ainsi que son coût humain et économique. Cependant, la prise en charge repose sur le traitement médicamenteux et les mesures non médicamenteuses.
La phytothérapie connait actuellement un grand engouement dans la médecine alternative et complémentaire. L’enquête que nous avons menée auprès de 100 malades asthmatiques de l’Hôpital Moulay Youssef du Centre Hospitalier Universitaire de Rabat, a montré que 41% d’entre eux ont recours aux plantes médicinales en complément du traitement conventionnel. La sex-ratio est de 0.7. L’âge représentatif se situe entre [30-39] ans. 26 espèces de plantes appartenant à 15 familles ont été recensées parmi lesquelles : la Nigelle (Nigella sativa, Famille des Fabacées), l’oignon (Allium cepa, Famille des Liliacées, l’ail (Allium sativum, Famille des Liliacées), la figue (Ficus carica, Famille des Moracées), le fenugrec (Trigonella foenicum graecum, Famille des Fabacée) sont les plus citées.
Ces plantes sont utilisées seules ou en association (Epx. Ail + Figue cuite à la vapeur à raison de 1 à 2 c-a-s par jour). La partie de la plante la plus utilisée c’est la graine (54.46%). La forme d’utilisation la plus citée c’est la poudre de la drogue (47.2%). 67.5% des patient ont déclaré avoir ressentir une amélioration après l’utilisation des plantes.
Or, malgré leurs potentiels, l’exploitation de ces plantes est encore au niveau traditionnel et en automédication. L’usage traditionnel expose à plusieurs risques d’où la nécessité de recadrer cette pratique scientifiquement afin de la sécuriser.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0212020 | Président : | BENAMOR.J | Directeur : | NEJJARI.R | Juge : | ALAOUI.K | Juge : | EL HARTI.J | Juge : | BOUATIA.M |
L’USAGE DES PLANTES MEDICINALES DANS LE TRAITEMENT DE L’ASTHME : ENQUETE A L’HOPITAL MOULAY YOUSSEF, CHU DE RABAT. [thèse] / SOARAVOANA Mouhoussouna Mohamed, Auteur . - 2020. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Asthme Enquête ethnobotanique Hôpital Moulay Youssef Plantes medicinales | Résumé : | L’asthme est une maladie respiratoire chronique qui touche plusieurs personnes dans le monde. Il constitue un problème de santé public actuel de par sa prévalence élevée, sa complexité ainsi que son coût humain et économique. Cependant, la prise en charge repose sur le traitement médicamenteux et les mesures non médicamenteuses.
La phytothérapie connait actuellement un grand engouement dans la médecine alternative et complémentaire. L’enquête que nous avons menée auprès de 100 malades asthmatiques de l’Hôpital Moulay Youssef du Centre Hospitalier Universitaire de Rabat, a montré que 41% d’entre eux ont recours aux plantes médicinales en complément du traitement conventionnel. La sex-ratio est de 0.7. L’âge représentatif se situe entre [30-39] ans. 26 espèces de plantes appartenant à 15 familles ont été recensées parmi lesquelles : la Nigelle (Nigella sativa, Famille des Fabacées), l’oignon (Allium cepa, Famille des Liliacées, l’ail (Allium sativum, Famille des Liliacées), la figue (Ficus carica, Famille des Moracées), le fenugrec (Trigonella foenicum graecum, Famille des Fabacée) sont les plus citées.
Ces plantes sont utilisées seules ou en association (Epx. Ail + Figue cuite à la vapeur à raison de 1 à 2 c-a-s par jour). La partie de la plante la plus utilisée c’est la graine (54.46%). La forme d’utilisation la plus citée c’est la poudre de la drogue (47.2%). 67.5% des patient ont déclaré avoir ressentir une amélioration après l’utilisation des plantes.
Or, malgré leurs potentiels, l’exploitation de ces plantes est encore au niveau traditionnel et en automédication. L’usage traditionnel expose à plusieurs risques d’où la nécessité de recadrer cette pratique scientifiquement afin de la sécuriser.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0212020 | Président : | BENAMOR.J | Directeur : | NEJJARI.R | Juge : | ALAOUI.K | Juge : | EL HARTI.J | Juge : | BOUATIA.M |
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