Titre : | CÅ’UR ET CIRCULATION SANGUINE : DE GALIEN A IBN NAFIS | Type de document : | thèse | Auteurs : | MEHSSANI Zineb, Auteur | Année de publication : | 2020 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | CÅ“ur Circulation sanguine Galien Ibn Nafis | Résumé : | Les plus anciennes descriptions du cœur et des vaisseaux sanguins remontent à l’époque de l’Egypte Pharaonique : Elles identifient le cœur comme source de vie et siège de l’âme.
Avec la naissance de la Médecine grecque antique, Hippocrate (460 avant JC) et ses successeurs affirmaient à la suite de dissections sur l’animal, que les artères et le ventricule gauche ne contenaient que de l’air.
L’école d’Alexandrie connaitra deux anatomistes, Hérophile et Érasistrate, qui ont eu le privilège de disséquer des cadavres humains, le premier a fait la distinction entre veines et artères, et le second considérait que les artères véhiculent de l’air.
Galien, dont les connaissances sur l’anatomie humaine sont certainement dues aÌ€ son activité de médecin des gladiateurs, et à sa pratique des dissections sur l’animal. Il affirma que la cloison interventriculaire laisse passer le sang du ventricule droit au ventricule gauche et il l’imagina percée de trous. Son apport principal fut d’affirmer que les artères ne contiennent que du sang et non de l’air.
La Médecine Arabo-musulmane (VII-XIIème) connaitra de grands noms, dont Arrazi, Ibn Sina, Ibn Rochd et Ibn Nafis.
Ibn Nafis (1210–1288), réalisa un exploit. Il découvre le rôle moteur du cœur et surtout de la petite circulation du sang. Il corrige certaines erreurs de ses prédécesseurs sur la communication interventriculaire et la description de la circulation pulmonaire.
Il énonce également le rôle des artères coronaires dans l’irrigation du muscle cardiaque.
Mais c’est à William Harvey (1578 – 1657), qu’on attribue la découverte de la circulation sanguine. Il aurait eu la connaissance des écrits d’Ibn Nafis, et se serait basé sur ses découvertes.
Ainsi, la découverte de l’anatomie du cœur et de sa physiologie, constitue une preuve et un témoignage de l’apport considérable des savants arabo-musulmans à la médecine moderne.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1102020 | Président : | LEKEHAL.B | Directeur : | KADIRI.M | Juge : | LABOUDI.F | Juge : | AIT HOUSSA.M | Juge : | BJIJOU.Y |
CÅ’UR ET CIRCULATION SANGUINE : DE GALIEN A IBN NAFIS [thèse] / MEHSSANI Zineb, Auteur . - 2020. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | CÅ“ur Circulation sanguine Galien Ibn Nafis | Résumé : | Les plus anciennes descriptions du cœur et des vaisseaux sanguins remontent à l’époque de l’Egypte Pharaonique : Elles identifient le cœur comme source de vie et siège de l’âme.
Avec la naissance de la Médecine grecque antique, Hippocrate (460 avant JC) et ses successeurs affirmaient à la suite de dissections sur l’animal, que les artères et le ventricule gauche ne contenaient que de l’air.
L’école d’Alexandrie connaitra deux anatomistes, Hérophile et Érasistrate, qui ont eu le privilège de disséquer des cadavres humains, le premier a fait la distinction entre veines et artères, et le second considérait que les artères véhiculent de l’air.
Galien, dont les connaissances sur l’anatomie humaine sont certainement dues aÌ€ son activité de médecin des gladiateurs, et à sa pratique des dissections sur l’animal. Il affirma que la cloison interventriculaire laisse passer le sang du ventricule droit au ventricule gauche et il l’imagina percée de trous. Son apport principal fut d’affirmer que les artères ne contiennent que du sang et non de l’air.
La Médecine Arabo-musulmane (VII-XIIème) connaitra de grands noms, dont Arrazi, Ibn Sina, Ibn Rochd et Ibn Nafis.
Ibn Nafis (1210–1288), réalisa un exploit. Il découvre le rôle moteur du cœur et surtout de la petite circulation du sang. Il corrige certaines erreurs de ses prédécesseurs sur la communication interventriculaire et la description de la circulation pulmonaire.
Il énonce également le rôle des artères coronaires dans l’irrigation du muscle cardiaque.
Mais c’est à William Harvey (1578 – 1657), qu’on attribue la découverte de la circulation sanguine. Il aurait eu la connaissance des écrits d’Ibn Nafis, et se serait basé sur ses découvertes.
Ainsi, la découverte de l’anatomie du cœur et de sa physiologie, constitue une preuve et un témoignage de l’apport considérable des savants arabo-musulmans à la médecine moderne.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1102020 | Président : | LEKEHAL.B | Directeur : | KADIRI.M | Juge : | LABOUDI.F | Juge : | AIT HOUSSA.M | Juge : | BJIJOU.Y |
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