Titre : | IMPACT DU RAMADAN SUR LA MALADIE DE L’EPILEPSIE | Type de document : | thèse | Auteurs : | HAMOUTA Ouafaa, Auteur | Année de publication : | 2021 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Epilepsie Ramadan jeûne | Résumé : | Introduction : l’épilepsie regroupe plusieurs maladies neurologiques ayant pour point commun la répétition des crises épileptiques. Afin de contrôler les crises, il faut une bonne observance thérapeutique ainsi qu’un sommeil de bonne qualité. Cependant, durant le mois de Ramadan, les deux sont affectés. Le jeûne a été utilisé depuis l’antiquité comme traitement de l’épilepsie.
Objectif et méthodes : Le but de notre travail était d’étudier l’impact du jeûne durant Ramadan sur l’épilepsie. Notre travail a porté sur 161 patients qui avaient choisi de jeûner le Ramadan. Nous avons étudié les caractéristiques démographiques, la fréquence des crises, le régime thérapeutique, et le sommeil.
Résultats : Notre population d’étude était constituée de 50.2% de femmes, et 47.8% d’hommes. L’âge moyen était de 33.5 ans avec des extrêmes allant de 13 ans à 68 ans. Concernant les types des crises épileptiques, elles étaient généralisées dans 36.6% des cas et focales dans 63.4% des cas. Les régimes thérapeutiques étaient le plus souvent une monothérapie dans 70.8% des cas, une polythérapie dans 26.1% des cas et un sevrage médicamenteux dans 3.1% des cas. L’épilepsie était pharmacorésistante dans 22.98% des cas.
Les patients qui avaient présenté aucune crise durant Ramadan constituaient 78.8%.
Discussion : Le taux des patients qui avaient présenté aucune crise durant Ramadan était 78.8%. Les patients sous monothérapie avaient significativement moins de crises que ceux sous polythérapie (p<0.001). De plus, ceux qui avaient une période de stabilité significativement plus longue (p < 0.001) avaient présenté moins de crises lors du Ramadan.
Conclusion : Malgré la modification du rythme du sommeil et le changement des horaires des prises en raison du jeûne, la majorité do nos patients ne se sont pas aggravés avec même une amélioration lors du Ramadan pour certains groupes. Le jeûne intermittent comme lors du mois de Ramadan, pourrait avoir un effet positif sur le contrôle des crises épileptiques. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M4132021 | Président : | BENOMAR ALI | Directeur : | BOURAZZA Ahmed | Juge : | BELMEKKI ABDELKADER | Juge : | REGRAGUI Wafa |
IMPACT DU RAMADAN SUR LA MALADIE DE L’EPILEPSIE [thèse] / HAMOUTA Ouafaa, Auteur . - 2021. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Epilepsie Ramadan jeûne | Résumé : | Introduction : l’épilepsie regroupe plusieurs maladies neurologiques ayant pour point commun la répétition des crises épileptiques. Afin de contrôler les crises, il faut une bonne observance thérapeutique ainsi qu’un sommeil de bonne qualité. Cependant, durant le mois de Ramadan, les deux sont affectés. Le jeûne a été utilisé depuis l’antiquité comme traitement de l’épilepsie.
Objectif et méthodes : Le but de notre travail était d’étudier l’impact du jeûne durant Ramadan sur l’épilepsie. Notre travail a porté sur 161 patients qui avaient choisi de jeûner le Ramadan. Nous avons étudié les caractéristiques démographiques, la fréquence des crises, le régime thérapeutique, et le sommeil.
Résultats : Notre population d’étude était constituée de 50.2% de femmes, et 47.8% d’hommes. L’âge moyen était de 33.5 ans avec des extrêmes allant de 13 ans à 68 ans. Concernant les types des crises épileptiques, elles étaient généralisées dans 36.6% des cas et focales dans 63.4% des cas. Les régimes thérapeutiques étaient le plus souvent une monothérapie dans 70.8% des cas, une polythérapie dans 26.1% des cas et un sevrage médicamenteux dans 3.1% des cas. L’épilepsie était pharmacorésistante dans 22.98% des cas.
Les patients qui avaient présenté aucune crise durant Ramadan constituaient 78.8%.
Discussion : Le taux des patients qui avaient présenté aucune crise durant Ramadan était 78.8%. Les patients sous monothérapie avaient significativement moins de crises que ceux sous polythérapie (p<0.001). De plus, ceux qui avaient une période de stabilité significativement plus longue (p < 0.001) avaient présenté moins de crises lors du Ramadan.
Conclusion : Malgré la modification du rythme du sommeil et le changement des horaires des prises en raison du jeûne, la majorité do nos patients ne se sont pas aggravés avec même une amélioration lors du Ramadan pour certains groupes. Le jeûne intermittent comme lors du mois de Ramadan, pourrait avoir un effet positif sur le contrôle des crises épileptiques. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M4132021 | Président : | BENOMAR ALI | Directeur : | BOURAZZA Ahmed | Juge : | BELMEKKI ABDELKADER | Juge : | REGRAGUI Wafa |
|