Titre : | BENZODIAZEPINE ET ADDICTIONS | Type de document : | thèse | Auteurs : | Amine KHNIJER, Auteur | Année de publication : | 2022 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Benzodiazépine addiction dépendance toxicomanie réactions
paradoxales Benzodiazepine addiction dependance paradoxical reaction البنزوديازيبين إدمان رد فعل متناقض | Résumé : | Bien que les benzodiazépines soient d'une valeur inestimable étant des puissants anxiolytiques,
des hypnotiques, des anticonvulsivants, des myorelaxants et anesthésiants, elles présentent un
certain potentiel d'abus et peuvent entraîner une dépendance psychologique et physique ou une
accoutumance par mésusage généralement à des fins récréatives.
Les effets indésirables comprennent la sédation sur le plan subjectif et les troubles cognitifs et
psychomoteurs sur le plan objectif, ainsi que des aptitudes complexes telles que la conduite
automobile peuvent être compromises. En plus, Elles peuvent causer une excitation paradoxale,
qui se manifeste par un comportement agressif qui peut avoir des implications médico-légales.
Les personnes qui abusent intentionnellement dans la consommation des benzodiazépines ont
habituellement d'autres problèmes de toxicomanie. Les benzodiazépines sont généralement une
drogue secondaire, utilisée principalement pour augmenter l'effet euphorique d'une autre
drogue ou pour compenser les effets indésirables d'autres drogues. Peu de cas de dépendance
découlent de l'usage légitime des benzodiazépines.
L'utilisation des BZDs à long terme au-delà des durées autorisées est courante, et peut
contribuer à l’installation d’une dépendance, qui se manifeste généralement par des symptômes
de sevrage (anxiété, insomnie, spasmes et tensions musculaires et hypersensibilité perceptive)
lors de l'arrêt brutal du médicament, qui peut être contrôlée et supprimée par une diminution de
la dose, un changement de médicament et/ou une augmentation du médicament. Le sevrage et
la dépendance ont suscité une inquiétude particulière, voire une polémique. Les schémas qui
suivent le sevrage sont très variables. La méthode habituelle de sevrage est une diminution lente
(<6 mois), mais elle ne permet pas toujours d'éviter complètement les problèmes.
Tous ces facteurs ont une incidence sur le rapport risque/bénéfice et sur la gravité des
indications. La réduction des risques doit se concentrer sur le choix de traitements alternatifs,
tant psychologiques que pharmacologiques. Les directives soulignent que les BZD ne sont pas
des médicaments de premier choix et qu'ils ne doivent être utilisés qu'à court terme, en insistant
sur la lenteur de la réduction progressive lors du sevrage. Les principes généraux de
minimisation des dommages dans le domaine de la toxicomanie sont appropriés à l'abus de
BZD. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0412022 | Président : | Yassir BOUSSLIMAN | Directeur : | Mina AIT EL CADI | Juge : | Rachid EL JAOUDI | Juge : | Jaouad EL HARTI |
BENZODIAZEPINE ET ADDICTIONS [thèse] / Amine KHNIJER, Auteur . - 2022. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Benzodiazépine addiction dépendance toxicomanie réactions
paradoxales Benzodiazepine addiction dependance paradoxical reaction البنزوديازيبين إدمان رد فعل متناقض | Résumé : | Bien que les benzodiazépines soient d'une valeur inestimable étant des puissants anxiolytiques,
des hypnotiques, des anticonvulsivants, des myorelaxants et anesthésiants, elles présentent un
certain potentiel d'abus et peuvent entraîner une dépendance psychologique et physique ou une
accoutumance par mésusage généralement à des fins récréatives.
Les effets indésirables comprennent la sédation sur le plan subjectif et les troubles cognitifs et
psychomoteurs sur le plan objectif, ainsi que des aptitudes complexes telles que la conduite
automobile peuvent être compromises. En plus, Elles peuvent causer une excitation paradoxale,
qui se manifeste par un comportement agressif qui peut avoir des implications médico-légales.
Les personnes qui abusent intentionnellement dans la consommation des benzodiazépines ont
habituellement d'autres problèmes de toxicomanie. Les benzodiazépines sont généralement une
drogue secondaire, utilisée principalement pour augmenter l'effet euphorique d'une autre
drogue ou pour compenser les effets indésirables d'autres drogues. Peu de cas de dépendance
découlent de l'usage légitime des benzodiazépines.
L'utilisation des BZDs à long terme au-delà des durées autorisées est courante, et peut
contribuer à l’installation d’une dépendance, qui se manifeste généralement par des symptômes
de sevrage (anxiété, insomnie, spasmes et tensions musculaires et hypersensibilité perceptive)
lors de l'arrêt brutal du médicament, qui peut être contrôlée et supprimée par une diminution de
la dose, un changement de médicament et/ou une augmentation du médicament. Le sevrage et
la dépendance ont suscité une inquiétude particulière, voire une polémique. Les schémas qui
suivent le sevrage sont très variables. La méthode habituelle de sevrage est une diminution lente
(<6 mois), mais elle ne permet pas toujours d'éviter complètement les problèmes.
Tous ces facteurs ont une incidence sur le rapport risque/bénéfice et sur la gravité des
indications. La réduction des risques doit se concentrer sur le choix de traitements alternatifs,
tant psychologiques que pharmacologiques. Les directives soulignent que les BZD ne sont pas
des médicaments de premier choix et qu'ils ne doivent être utilisés qu'à court terme, en insistant
sur la lenteur de la réduction progressive lors du sevrage. Les principes généraux de
minimisation des dommages dans le domaine de la toxicomanie sont appropriés à l'abus de
BZD. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0412022 | Président : | Yassir BOUSSLIMAN | Directeur : | Mina AIT EL CADI | Juge : | Rachid EL JAOUDI | Juge : | Jaouad EL HARTI |
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