Titre : | SYNDROME DE CLAUDE BERNARD HORNER REVELANT UN FAUX ANEVRYSME SPONTANE DE L’ARTERE VERTEBRALE A PROPOS D’UN CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | Manal MERNISSI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2022 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Syndrome de Claude Bernard Horner Faux anĂ©vrysme Artère vertĂ©brale Traitement | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Les faux anévrysmes de l’artère vertébrale sont rares. Essentiellement
secondaires à des traumatismes pénétrants du cou, moins fréquemment iatrogènes. La cause spontanée
est exceptionnelle. Souvent asymptomatique avec bonne évolution mais aussi symptomatique avec
manifestations hétérogènes d’une simple masse aux complications compressives, vertébro-basilaires et
ischémiques.
Objectif : Déterminer les particularités diagnostiques des FAAV et définir la place des
traitements chirurgical et endovasculaire dans la prise en charge.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une jeune femme présentant une masse basi-cervicale gauche
associée à un syndrome de Claude Bernard homolatéral. Un angioscanner a été réalisé posant le
diagnostic d’un faux anévrysme de l’artère vertébrale. L’attitude thérapeutique était chirurgicale : mise
à plat du faux anévrysme et ligature définitive de l’artère (AV).
Discussion : La symptomatologie demeure assez pauvre pour pouvoir poser le diagnostic
positif. L’imagerie occupe un rôle primordial pour confirmer le diagnostic, et l’artériographie en est
l’examen de référence. La prise en charge thérapeutique est à déterminer individuellement en fonction
de la symptomatologie, l’évolutivité et les spécificités du faux anévrysme. Consensuellement, un
FAAV asymptomatique non évolutif ne sera pas traité, un traitement antithrombotique peut être
indiqué. La prise en charge chirurgicale ou endovasculaire concernera les faux anévrysmes
symptomatiques, évolutifs de grande taille ou compliqués. La chirurgie peut être réparatrice ou
radicale par ligature artérielle. Le traitement endovasculaire offre une panoplie de choix, pose de stents
essentiellement couverts, mais aussi l’embolisation par coïling. La chirurgie reste délicate, c’est
pourquoi le traitement endovasculaire est préféré vu qu’il est non invasif.
Conclusion : Le diagnostic des FAAV est paraclinique, la clinique ne pourrait être qu’un
élément d’orientation. Il n’existe pas de règle dans l’attitude thérapeutique, le choix des moyens doit
toujours être individuel | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M5302022 | Président : | Brahim LEKEHAL | Directeur : | Hassan Toufik CHTATA | Juge : | Samir EL KHLOUFI | Juge : | El Hassane KABIRI | Juge : | Nabil MOATASSIM BILLAH |
SYNDROME DE CLAUDE BERNARD HORNER REVELANT UN FAUX ANEVRYSME SPONTANE DE L’ARTERE VERTEBRALE A PROPOS D’UN CAS [thèse] / Manal MERNISSI, Auteur . - 2022. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Syndrome de Claude Bernard Horner Faux anĂ©vrysme Artère vertĂ©brale Traitement | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Les faux anévrysmes de l’artère vertébrale sont rares. Essentiellement
secondaires à des traumatismes pénétrants du cou, moins fréquemment iatrogènes. La cause spontanée
est exceptionnelle. Souvent asymptomatique avec bonne évolution mais aussi symptomatique avec
manifestations hétérogènes d’une simple masse aux complications compressives, vertébro-basilaires et
ischémiques.
Objectif : Déterminer les particularités diagnostiques des FAAV et définir la place des
traitements chirurgical et endovasculaire dans la prise en charge.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une jeune femme présentant une masse basi-cervicale gauche
associée à un syndrome de Claude Bernard homolatéral. Un angioscanner a été réalisé posant le
diagnostic d’un faux anévrysme de l’artère vertébrale. L’attitude thérapeutique était chirurgicale : mise
à plat du faux anévrysme et ligature définitive de l’artère (AV).
Discussion : La symptomatologie demeure assez pauvre pour pouvoir poser le diagnostic
positif. L’imagerie occupe un rôle primordial pour confirmer le diagnostic, et l’artériographie en est
l’examen de référence. La prise en charge thérapeutique est à déterminer individuellement en fonction
de la symptomatologie, l’évolutivité et les spécificités du faux anévrysme. Consensuellement, un
FAAV asymptomatique non évolutif ne sera pas traité, un traitement antithrombotique peut être
indiqué. La prise en charge chirurgicale ou endovasculaire concernera les faux anévrysmes
symptomatiques, évolutifs de grande taille ou compliqués. La chirurgie peut être réparatrice ou
radicale par ligature artérielle. Le traitement endovasculaire offre une panoplie de choix, pose de stents
essentiellement couverts, mais aussi l’embolisation par coïling. La chirurgie reste délicate, c’est
pourquoi le traitement endovasculaire est préféré vu qu’il est non invasif.
Conclusion : Le diagnostic des FAAV est paraclinique, la clinique ne pourrait être qu’un
élément d’orientation. Il n’existe pas de règle dans l’attitude thérapeutique, le choix des moyens doit
toujours être individuel | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M5302022 | Président : | Brahim LEKEHAL | Directeur : | Hassan Toufik CHTATA | Juge : | Samir EL KHLOUFI | Juge : | El Hassane KABIRI | Juge : | Nabil MOATASSIM BILLAH |
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