Titre : | ÉVALUATION DU PRONOSTIC RENAL CHEZ LA FEMME TRANSPLANTÉE RÉNALE EN ÂGE DE PROCRÉER | Type de document : | thèse | Auteurs : | BERRADA Yassine, Auteur | Année de publication : | 2024 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Transplantation Rénale Grossesse Immunosuppresseur Prévalence Renal Transplantation Pregnancy Immunosuppressant Prevalence زرع الكلى Øمل كبت المناعة انتشار | Résumé : | Introduction
La transplantée rénale jouit d’une fertilité retrouvée, ce qui lui permet d’envisager un projet de grossesse. Néanmoins, cette grossesse sera considérée comme étant à haut risque et devra bénéficier d’une attention rapprochée. L’objectif de notre travail est donc double : comparer l'évolution de la fonction rénale chez la femme transplantée en âge de procréer et chez la femme transplantée qui a procréé et apprécier le retentissement materno-foetale de la grossesse chez la femme transplantée.
Matériel et Méthodes
Notre travail est une étude rétrospective comparative multicentrique portant sur 48 femmes transplantées rénales en âge de procréer dont 9 sont tombées enceintes pour un total de 12 grossesses.
La première partie de l’étude se concentre sur l’évolution du pronostic rénal indépendamment de la survenue d’une grossesse. La deuxième s’attarde sur l’effet de la grossesse sur le greffon et inversement.
Les données cliniques, biologiques et radiologiques ont été recueillies au niveau d’un formulaire Google Docs envoyés aux CHUs de Rabat, Marrakech, Fès et Oujda.
Résultats
48 femmes transplantées rénales ont été retenues dans notre étude. Dans l’ensemble, le projet de greffe a été un succès avec 92% des patientes présentant des créatininémies inférieures à 15 mg/L. Nous avons enregistré 6 cas de pertes de greffon à des intervalles variant de 5 à 169 mois. 9 de nos patientes, soit 19% sont tombées enceintes en post-transplantation. Leur fonction rénale en post-partum reste comparable au groupe non porteur d’une grossesse, à part chez une patiente qui a entamé une grossesse avec une créatinine à 24 mg/L. Quant au pronostic materno-foetal, nous observons un taux de césarienne élevé avec 58,3% et un terme moyen à 33,9 SA. Les complications foetales les plus observées sont la MFIU et la prématurité survenues dans 25% des cas.
Discussion
Les résultats de notre étude témoignent du succès de la transplantation rénale en tant que meilleur traitement de suppléance de l’IRCT. De plus, nos observations concernant la grossesse en post-transplantation rejoignent celles de la littérature. Malgré une fréquence de césariennes et de prématurités plus élevée que chez la population générale, la grossesse peut être entreprise lorsque les facteurs de bon pronostic sont réunis : une fonction rénale stable, une TA contrôlée et un intervalle post-transplantation d’au moins un an.
Conclusion
L’IRCT a longtemps représenté une barrière infranchissable à la procréation mais la transplantation rénale a permis d’y remédier. Ceci a été prouvé dès les années 1960. Ces grossesses restent néanmoins risquées aussi bien sur le plan rénal que materno-foetal. Il convient donc aux praticiens d’accompagner minutieusement les patientes avant même la conception, et après l’accouchement. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2192024 | Président : | Driss EL KABBAJ | Directeur : | Abdelaali BAHADI | Juge : | Jaouad KOUACH | Juge : | Naima OUZEDDOUNE | Juge : | Rachid BERRADA Membre associé |
ÉVALUATION DU PRONOSTIC RENAL CHEZ LA FEMME TRANSPLANTÉE RÉNALE EN ÂGE DE PROCRÉER [thèse] / BERRADA Yassine, Auteur . - 2024. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Transplantation Rénale Grossesse Immunosuppresseur Prévalence Renal Transplantation Pregnancy Immunosuppressant Prevalence زرع الكلى Øمل كبت المناعة انتشار | Résumé : | Introduction
La transplantée rénale jouit d’une fertilité retrouvée, ce qui lui permet d’envisager un projet de grossesse. Néanmoins, cette grossesse sera considérée comme étant à haut risque et devra bénéficier d’une attention rapprochée. L’objectif de notre travail est donc double : comparer l'évolution de la fonction rénale chez la femme transplantée en âge de procréer et chez la femme transplantée qui a procréé et apprécier le retentissement materno-foetale de la grossesse chez la femme transplantée.
Matériel et Méthodes
Notre travail est une étude rétrospective comparative multicentrique portant sur 48 femmes transplantées rénales en âge de procréer dont 9 sont tombées enceintes pour un total de 12 grossesses.
La première partie de l’étude se concentre sur l’évolution du pronostic rénal indépendamment de la survenue d’une grossesse. La deuxième s’attarde sur l’effet de la grossesse sur le greffon et inversement.
Les données cliniques, biologiques et radiologiques ont été recueillies au niveau d’un formulaire Google Docs envoyés aux CHUs de Rabat, Marrakech, Fès et Oujda.
Résultats
48 femmes transplantées rénales ont été retenues dans notre étude. Dans l’ensemble, le projet de greffe a été un succès avec 92% des patientes présentant des créatininémies inférieures à 15 mg/L. Nous avons enregistré 6 cas de pertes de greffon à des intervalles variant de 5 à 169 mois. 9 de nos patientes, soit 19% sont tombées enceintes en post-transplantation. Leur fonction rénale en post-partum reste comparable au groupe non porteur d’une grossesse, à part chez une patiente qui a entamé une grossesse avec une créatinine à 24 mg/L. Quant au pronostic materno-foetal, nous observons un taux de césarienne élevé avec 58,3% et un terme moyen à 33,9 SA. Les complications foetales les plus observées sont la MFIU et la prématurité survenues dans 25% des cas.
Discussion
Les résultats de notre étude témoignent du succès de la transplantation rénale en tant que meilleur traitement de suppléance de l’IRCT. De plus, nos observations concernant la grossesse en post-transplantation rejoignent celles de la littérature. Malgré une fréquence de césariennes et de prématurités plus élevée que chez la population générale, la grossesse peut être entreprise lorsque les facteurs de bon pronostic sont réunis : une fonction rénale stable, une TA contrôlée et un intervalle post-transplantation d’au moins un an.
Conclusion
L’IRCT a longtemps représenté une barrière infranchissable à la procréation mais la transplantation rénale a permis d’y remédier. Ceci a été prouvé dès les années 1960. Ces grossesses restent néanmoins risquées aussi bien sur le plan rénal que materno-foetal. Il convient donc aux praticiens d’accompagner minutieusement les patientes avant même la conception, et après l’accouchement. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2192024 | Président : | Driss EL KABBAJ | Directeur : | Abdelaali BAHADI | Juge : | Jaouad KOUACH | Juge : | Naima OUZEDDOUNE | Juge : | Rachid BERRADA Membre associé |
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