Titre : | TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA COMMUNICATION INTERAURICULAIRE : A PROPOS DE 100 CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | EL HASSANI AHMED, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | CARDIOPATHIE CONGENITALE COMMUNICATION INTERAURICULAIRE CHIRURGIE SHUNT GAUCHE DROIT | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | La communication interauriculaire (CIA) est une cardiopathie congénitale non cyanogène fréquente: elle représente 10% des cardiopathies diagnostiquées à la naissance, et jusqu'à 40% de celles diagnostiquées à l'âge adulte.
Elle est de diagnostic aisé depuis le perfectionnement des techniques échographiques, toutefois, malgré sa forte incidence, son traitement demeure mal codifié.
Par ailleurs, le développement récent des techniques non invasives pour refermer cette communication anormale a suscité un regain d'intérêt pour cette pathologie.
Matériel et méthode: ce travail consiste-t-i1 en une étude rétrospective d'une cohorte de 100 patients, traités chirurgicalement pour CIA entre mars 1995 et octobre 2006 au service de chirurgie cardio-vasculaire « B » du centre hospitalier universitaire Ibn Sina de Rabat.
Parmi ces 100 patients (extrêmes d'âges: 2 à 60 ans, âge moyen: 23,8 ans) 88 présentaient une CIA de type ostium secundum, et 12 une CIA de type sinus venosus.
Après exploration radiologique et échographique doppler, tous les patients ont été opérés sous circulation extracorporelle, par sternotomie médiane, avec fermeture de la communication par un patch péricardique (dans 96% des cas) ou par suture directe de la communication (dans 4% des cas).
Résultats : la mortalité opératoire a concerné une patiente, âgée de 45 ans, porteuse d'u~e CIA large de type ostium secundum ; cause du décès: embolie gazeuse.
La morbidite operatoire colligée consistait en des complications respiratoires resolutives (chez patients) ; des complications neurologiques spontanément regressives ont été notées chez 2 patientes ; des complications infectieuses banales d’évolution favorable sous antibiotherapie adaptée sont survenues chez 2 patients ;1 patient à présenté une thrombopénie à l’héparine ;et des complications cardiaques les troubles du rythme cardiaque, à type de bloc auriculo-venticulaire (1cas), flutter auriculaire (1cas) et tachycardie ventriculaire (1cas).
Le suivi (suivi moyen de 60 mois, extrêmes 2 à 120 mois) a concerné 97% des patients, qui ont bénéficié d'une évaluation clinique, électrocardiographique et échographique : tous avaient une fermeture complète de leur CIA, sans shunt résiduel.
En conclusion : le traitement chirurgical conventionnel sous CEC, par son efficacité, sa reproductibilité et sa faisabilité, reste un élément incontournable dans l'arsenal thérapeutique pour la correction des CIA. Ses excellents résultats, y compris chez l'adulte (13% de la population étudiée est âgée de plus de 40 ans), suggèrent la fermeture systématique de toutes les CIA diagnostiquées ..
Malgré l'avènement des nouvelles techniques, moins invasives, quoique moins performantes, la place de la fermeture chirurgicale des CIA demeure importante.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0012008 | Président : | SRAIRI JAMAL EDDINE | Directeur : | MOUGHIL SAID | Juge : | FELLAT NADIA | Juge : | BOULAHYA ABDELLATIF | Juge : | BOULAHYA ABDELLATIF |
TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA COMMUNICATION INTERAURICULAIRE : A PROPOS DE 100 CAS [thèse] / EL HASSANI AHMED, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | CARDIOPATHIE CONGENITALE COMMUNICATION INTERAURICULAIRE CHIRURGIE SHUNT GAUCHE DROIT | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | La communication interauriculaire (CIA) est une cardiopathie congénitale non cyanogène fréquente: elle représente 10% des cardiopathies diagnostiquées à la naissance, et jusqu'à 40% de celles diagnostiquées à l'âge adulte.
Elle est de diagnostic aisé depuis le perfectionnement des techniques échographiques, toutefois, malgré sa forte incidence, son traitement demeure mal codifié.
Par ailleurs, le développement récent des techniques non invasives pour refermer cette communication anormale a suscité un regain d'intérêt pour cette pathologie.
Matériel et méthode: ce travail consiste-t-i1 en une étude rétrospective d'une cohorte de 100 patients, traités chirurgicalement pour CIA entre mars 1995 et octobre 2006 au service de chirurgie cardio-vasculaire « B » du centre hospitalier universitaire Ibn Sina de Rabat.
Parmi ces 100 patients (extrêmes d'âges: 2 à 60 ans, âge moyen: 23,8 ans) 88 présentaient une CIA de type ostium secundum, et 12 une CIA de type sinus venosus.
Après exploration radiologique et échographique doppler, tous les patients ont été opérés sous circulation extracorporelle, par sternotomie médiane, avec fermeture de la communication par un patch péricardique (dans 96% des cas) ou par suture directe de la communication (dans 4% des cas).
Résultats : la mortalité opératoire a concerné une patiente, âgée de 45 ans, porteuse d'u~e CIA large de type ostium secundum ; cause du décès: embolie gazeuse.
La morbidite operatoire colligée consistait en des complications respiratoires resolutives (chez patients) ; des complications neurologiques spontanément regressives ont été notées chez 2 patientes ; des complications infectieuses banales d’évolution favorable sous antibiotherapie adaptée sont survenues chez 2 patients ;1 patient à présenté une thrombopénie à l’héparine ;et des complications cardiaques les troubles du rythme cardiaque, à type de bloc auriculo-venticulaire (1cas), flutter auriculaire (1cas) et tachycardie ventriculaire (1cas).
Le suivi (suivi moyen de 60 mois, extrêmes 2 à 120 mois) a concerné 97% des patients, qui ont bénéficié d'une évaluation clinique, électrocardiographique et échographique : tous avaient une fermeture complète de leur CIA, sans shunt résiduel.
En conclusion : le traitement chirurgical conventionnel sous CEC, par son efficacité, sa reproductibilité et sa faisabilité, reste un élément incontournable dans l'arsenal thérapeutique pour la correction des CIA. Ses excellents résultats, y compris chez l'adulte (13% de la population étudiée est âgée de plus de 40 ans), suggèrent la fermeture systématique de toutes les CIA diagnostiquées ..
Malgré l'avènement des nouvelles techniques, moins invasives, quoique moins performantes, la place de la fermeture chirurgicale des CIA demeure importante.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0012008 | Président : | SRAIRI JAMAL EDDINE | Directeur : | MOUGHIL SAID | Juge : | FELLAT NADIA | Juge : | BOULAHYA ABDELLATIF | Juge : | BOULAHYA ABDELLATIF |
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