Titre : | LE TRAITEMENT COELIOCHIRURGICAL DE L'ACHALASIE OESOPHAGIENNE A PROPOS DE 22 CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | AKHATAR BOUTHAINA, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | ACHALASIE HELLER RGO | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | L’achalasie est un trouble moteur primitif de l’œsophage caractérisé par un défaut ou une absence de relaxation du SIO en réponse à la déglutition et par un apéristaltisme oesophagienne.
L’étiologie de cette pathologie demeure inconnue. Elle touche aussi bien l’homme que la femme et survient à n’importe quel age.
La dysphagie constitue le maître symptôme, d’autres signes cliniques tels que les régurgitations, le pyrosis et autres peuvent évoquer le diagnostic. Ce dernier est confirmé par les explorations paracliniques notamment l’endoscopie, le transit oesogastroduodénal et la manométrie oesophagienne.
Le traitement repose sur la dilatation pneumatique, l’injection de toxine botulinique et la cardiomyotomie de Heller réalisé de plus en plus par coelioscopie.
Notre travail, a porté sur 22 cas d’achalasie oesophagienne traités par coeliochirurgie colligés au sein de la clinique chirurgicale C de l’hôpital IBN SINA de rabat pendant une période de 8 ans (2000- 2008).
Il existe une prédominance féminine (14F/8H), le sexe ratio est de 0.5 avec un age moyen de 39ans.
La dysphagie est présente dans 91. % des cas, de même que l’amaigrissement (91%), le pyrosis, les régurgitations, les manifestations respiratoires et thoraciques. Trois patients ont bénéficié de dilatations antérieures.
La FOGD a permis d’éliminer un obstacle organique chez 22 patients. Elle a montré un spasme oesophagien avec stase alimentaire chez 19 patients (86.3%) tandis qu’elle était normale chez trois autres.
Le transit oesogastroduodénal a montré l’aspect d’un megaoesophage avec sténose régulière filiforme en queue de radis avec dilatation en amont chez tous les malades. On a déterminé trois stades radiologiques : I <3.5cm (n=6), II 3.5 et 6cm (n=13) et III >6cm (n=4).
La manométrie oesophagienne a posé le diagnostic en confirmant le défaut de relaxation du SIO et l’apéristaltisme dans 21 cas.
Le traitement instauré est la cardiomyotomie de Heller laparoscopique avec ou sans SAR. Des incidents peropératoires à type de perforations oesophagiennes et/ou gastriques ont été noté dans 18.1 % des cas. Cependant le taux de mortalité était nul. La morbidité était représenté par la survenue d’infection respiratoire en postopératoire immédiat chez deux malades. La conversion en laparotomie était réalisée chez 2 malades (9%).
Les résultats du traitement était excellents (83.3%), bons (5.5%), moyens dans (11.1%). La persistance et la récurrence ont été notées chez deux malades.
Le RGO complique cette chirurgie dans 27.7% des cas, ceci est du à l’hypotonie postopératoire du SIO qui expose au reflux, à l’oesophagite et la sténose peptique. D’où la nécessité d’un suivi clinique et paraclinique régulier et à long terme. Le suivi moyen de nos patients est de 1an et demi (6 mois – 36mois)
La manométrie oesophagienne post opératoire a permis d’apprécier l’amélioration des pressions de repos chez six patients. Un taux moyen de diminution de – 68.75% par rapport aux pressions préopératoires a été noté mais sans aucun cas de retour du péristaltisme.
Le TOGD réalisé en postopératoire chez les quatre patients a montré une diminution des diamètres de dilatation oesophagienne dans les 4cas avec un taux moyen de diminution de -54.5%.
La pHmétrie postopératoire a un grand intérêt dans le suivi de nos patients puisqu’elle a permis de déceler des RGO infracliniques dans 40% des cas
L’adjonction d’un SAR reste controversée. Parmi les quatre patients ayant bénéficié d’un SAR 25% ont un RGO postopératoire contre 28.5% sans SAR.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2632008 | Président : | TOUNSI ABDELKADER | Directeur : | RAISS MOHAMED | Juge : | AHALLAT MOHAMED | Juge : | HRORA ABDELMALEK |
LE TRAITEMENT COELIOCHIRURGICAL DE L'ACHALASIE OESOPHAGIENNE A PROPOS DE 22 CAS [thèse] / AKHATAR BOUTHAINA, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | ACHALASIE HELLER RGO | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | L’achalasie est un trouble moteur primitif de l’œsophage caractérisé par un défaut ou une absence de relaxation du SIO en réponse à la déglutition et par un apéristaltisme oesophagienne.
L’étiologie de cette pathologie demeure inconnue. Elle touche aussi bien l’homme que la femme et survient à n’importe quel age.
La dysphagie constitue le maître symptôme, d’autres signes cliniques tels que les régurgitations, le pyrosis et autres peuvent évoquer le diagnostic. Ce dernier est confirmé par les explorations paracliniques notamment l’endoscopie, le transit oesogastroduodénal et la manométrie oesophagienne.
Le traitement repose sur la dilatation pneumatique, l’injection de toxine botulinique et la cardiomyotomie de Heller réalisé de plus en plus par coelioscopie.
Notre travail, a porté sur 22 cas d’achalasie oesophagienne traités par coeliochirurgie colligés au sein de la clinique chirurgicale C de l’hôpital IBN SINA de rabat pendant une période de 8 ans (2000- 2008).
Il existe une prédominance féminine (14F/8H), le sexe ratio est de 0.5 avec un age moyen de 39ans.
La dysphagie est présente dans 91. % des cas, de même que l’amaigrissement (91%), le pyrosis, les régurgitations, les manifestations respiratoires et thoraciques. Trois patients ont bénéficié de dilatations antérieures.
La FOGD a permis d’éliminer un obstacle organique chez 22 patients. Elle a montré un spasme oesophagien avec stase alimentaire chez 19 patients (86.3%) tandis qu’elle était normale chez trois autres.
Le transit oesogastroduodénal a montré l’aspect d’un megaoesophage avec sténose régulière filiforme en queue de radis avec dilatation en amont chez tous les malades. On a déterminé trois stades radiologiques : I <3.5cm (n=6), II 3.5 et 6cm (n=13) et III >6cm (n=4).
La manométrie oesophagienne a posé le diagnostic en confirmant le défaut de relaxation du SIO et l’apéristaltisme dans 21 cas.
Le traitement instauré est la cardiomyotomie de Heller laparoscopique avec ou sans SAR. Des incidents peropératoires à type de perforations oesophagiennes et/ou gastriques ont été noté dans 18.1 % des cas. Cependant le taux de mortalité était nul. La morbidité était représenté par la survenue d’infection respiratoire en postopératoire immédiat chez deux malades. La conversion en laparotomie était réalisée chez 2 malades (9%).
Les résultats du traitement était excellents (83.3%), bons (5.5%), moyens dans (11.1%). La persistance et la récurrence ont été notées chez deux malades.
Le RGO complique cette chirurgie dans 27.7% des cas, ceci est du à l’hypotonie postopératoire du SIO qui expose au reflux, à l’oesophagite et la sténose peptique. D’où la nécessité d’un suivi clinique et paraclinique régulier et à long terme. Le suivi moyen de nos patients est de 1an et demi (6 mois – 36mois)
La manométrie oesophagienne post opératoire a permis d’apprécier l’amélioration des pressions de repos chez six patients. Un taux moyen de diminution de – 68.75% par rapport aux pressions préopératoires a été noté mais sans aucun cas de retour du péristaltisme.
Le TOGD réalisé en postopératoire chez les quatre patients a montré une diminution des diamètres de dilatation oesophagienne dans les 4cas avec un taux moyen de diminution de -54.5%.
La pHmétrie postopératoire a un grand intérêt dans le suivi de nos patients puisqu’elle a permis de déceler des RGO infracliniques dans 40% des cas
L’adjonction d’un SAR reste controversée. Parmi les quatre patients ayant bénéficié d’un SAR 25% ont un RGO postopératoire contre 28.5% sans SAR.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2632008 | Président : | TOUNSI ABDELKADER | Directeur : | RAISS MOHAMED | Juge : | AHALLAT MOHAMED | Juge : | HRORA ABDELMALEK |
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