Titre : | PREVALENCE DES INFECTIONS DES PARTIES MOLLES A L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V DE RABAT | Type de document : | thèse | Auteurs : | TATA ADAMA, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2009 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | ERYSIPELE FASCIITE GANGRENE INFECTION PARTIE MOLLE RESISTANCE BACTERIENNE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les infections des parties molles (IPM) sont fréquentes en pratique quotidienne. Elles revêtent différentes formes dont certaines sont graves (IGPM). La majorité sont superficielles et de bon pronostic sous traitement médical, les autres plus rares et souvent mortelle se développent dans les plans profonds : fascia, aponévrose ou muscle; elles mettent en jeu le pronostic vital et constituent des urgences médicochirurgicales dont le traitement est basé sur la prise en charge d'un état septique grave combinant une antibiothérapie bactéricide et une chirurgie de propriété réparatrice. L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence des IPM et de sa composante IGPM, d’identifier les bactéries responsables et de déterminer leur profil de sensibilité.
Cette étude rétrospective a été réalisée du 06 Janvier 2007 jusqu’au 03 juillet 2008 au laboratoire de microbiologie de L’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V (H.M.I.M.V) de Rabat. A été inclus tout patient hospitalisé ou consultant pour les IPM. L’examen direct et la culture ont été nécessaires pour la mise en évidence des germes et la mise en place d’une antibiothérapie efficace.
Durant cette période, 140 prélèvements provenant des patients souffrant d’IPM ont été reçus au laboratoire de microbiologie à l’H.M.I.M.V de Rabat soit une prévalence de 9,3% par rapport à l’ensemble des prélèvements purulents. Parmi lesquels 21 avaient une IGPM soit une prévalence de 15%. L’âge moyen des patients était de 45 18,5 ans, le sex-ratio de 2,25, soit 69,28% d’hommes et 30,72% de femmes. Les personnes âgées étaient les plus touchées. Tous les prélèvements étaient issus du service de dermatologie. Les principales bactéries isolées étaient : Staphylocoque aureus (56 souches soit 32,9%), Staphylocoque à coagulase négatif (18 souches soit 10,6%), Pseudomonas Aeruginosa (14 souches soit 8,2%), Escherichia coli (10 souches soit 5,9%), Proteus mirabilis (9 souches soit 5,3%), Enterobacter cloacae (8 souches soit 4,7%), Enterococcus species (8 souches soit 4,7%), Streptocoque bêta hémolytique du groupe A (6 souches soit 3,5%), Corynébactérie (6 souches soit 3,5%).
L’analyse de la sensibilité des germes aux antibiotiques a montré que nos souches présentaient une forte résistance aux bêtalactamines.
Ces infections surprennent encore de nos jours. La lutte contre ces IPM reste une course contre la montre c’est ce que les médecins de 1915 avaient parfaitement compris.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0072009 | Président : | ZOUHDI MIMOUN | Directeur : | EL HAMZAOUI SAKINA | Juge : | BELMEKKI ABDELKADER |
PREVALENCE DES INFECTIONS DES PARTIES MOLLES A L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V DE RABAT [thèse] / TATA ADAMA, Auteur . - 2009. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | ERYSIPELE FASCIITE GANGRENE INFECTION PARTIE MOLLE RESISTANCE BACTERIENNE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les infections des parties molles (IPM) sont fréquentes en pratique quotidienne. Elles revêtent différentes formes dont certaines sont graves (IGPM). La majorité sont superficielles et de bon pronostic sous traitement médical, les autres plus rares et souvent mortelle se développent dans les plans profonds : fascia, aponévrose ou muscle; elles mettent en jeu le pronostic vital et constituent des urgences médicochirurgicales dont le traitement est basé sur la prise en charge d'un état septique grave combinant une antibiothérapie bactéricide et une chirurgie de propriété réparatrice. L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence des IPM et de sa composante IGPM, d’identifier les bactéries responsables et de déterminer leur profil de sensibilité.
Cette étude rétrospective a été réalisée du 06 Janvier 2007 jusqu’au 03 juillet 2008 au laboratoire de microbiologie de L’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V (H.M.I.M.V) de Rabat. A été inclus tout patient hospitalisé ou consultant pour les IPM. L’examen direct et la culture ont été nécessaires pour la mise en évidence des germes et la mise en place d’une antibiothérapie efficace.
Durant cette période, 140 prélèvements provenant des patients souffrant d’IPM ont été reçus au laboratoire de microbiologie à l’H.M.I.M.V de Rabat soit une prévalence de 9,3% par rapport à l’ensemble des prélèvements purulents. Parmi lesquels 21 avaient une IGPM soit une prévalence de 15%. L’âge moyen des patients était de 45 18,5 ans, le sex-ratio de 2,25, soit 69,28% d’hommes et 30,72% de femmes. Les personnes âgées étaient les plus touchées. Tous les prélèvements étaient issus du service de dermatologie. Les principales bactéries isolées étaient : Staphylocoque aureus (56 souches soit 32,9%), Staphylocoque à coagulase négatif (18 souches soit 10,6%), Pseudomonas Aeruginosa (14 souches soit 8,2%), Escherichia coli (10 souches soit 5,9%), Proteus mirabilis (9 souches soit 5,3%), Enterobacter cloacae (8 souches soit 4,7%), Enterococcus species (8 souches soit 4,7%), Streptocoque bêta hémolytique du groupe A (6 souches soit 3,5%), Corynébactérie (6 souches soit 3,5%).
L’analyse de la sensibilité des germes aux antibiotiques a montré que nos souches présentaient une forte résistance aux bêtalactamines.
Ces infections surprennent encore de nos jours. La lutte contre ces IPM reste une course contre la montre c’est ce que les médecins de 1915 avaient parfaitement compris.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0072009 | Président : | ZOUHDI MIMOUN | Directeur : | EL HAMZAOUI SAKINA | Juge : | BELMEKKI ABDELKADER |
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