Titre : | LES IMMUNOGLOBULINOPATHIES MONOCLONALES : ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE, BIOCHIMIQUE ET ETIOLOGIQUE D’UNE COHORTE DE 214 CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | KHADIJA SADOUKE, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2009 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | IMMUNOGLOBULINE MONOCLONALE GAMMAPATHIE MONOCLONALE EXPLORATION BIOCHIMIQUE ETIOLOGIE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les immunoglobulinopathies monoclonales (IM), improprement appelées gammapathies monoclonales (GM) regroupent des pathologies diverses pouvant relever d’étiologies malignes ou bénignes. Assez fréquentes dans la population générale surtout d’un âge avancé, elles représentent un problème quotidien en pratique clinique.
En vue d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, biochimiques et étiologiques des IM, nous avons mené un travail rétrospectif portant sur une cohorte de 214 cas colligés à L’HMIMV de Rabat, durant une période de 9 ans (Janvier 2000 à Décembre 2008). Nous avons tenté de comparer nos résultats avec ceux de nombreuses autres études menées dans le même cadre que la nôtre.
Notre population inclut 153 hommes et 61 femmes, d’âge moyen de 59.87±12.46 ans, avec des extrêmes à 23 et 97 ans. Elle comporte 81 cas de MGUS et 133 cas d’IMM, dont 113 observations de myélome et les 20 restants sont des cas de MGW (n =8), de Lymphomes (n =9) et de LLC (n =3).
Sur le plan clinique, les douleurs osseuses et l’AEG représentent dans près de 50% des cas, les signes révélateurs de ces pathologies surtout dans le groupe des IMM. Les MGUS sont le plus souvent, associées aux maladies rhumatismales, à l’IR, aux affections hépatobiliaires et au diabète (plus de 50%).
Sur le plan biologique on note :
• Une augmentation significative de la protidémie chez les IMM par rapport aux MGUS.
• L’absence de pic à l’électrophorèse des protéines sériques chez 13.55% de nos patients. La mise en évidence du composant monoclonal est plus difficile dans le cas des chaines légères libres monoclonales: 25faux négatifs sur 30 (soit 83%). Chez les 185 patients, où le pic était présent à l’électrophorèse, celui-ci était le plus souvent dans la zone γ (82.16%) et rarement dans la zone β (17.84 %).
• Une sensibilité de 88.1% et une spécificité de 100% de l’EPP lorsque l’IF est prise comme technique de référence,
• Une sensibilité 98.68% et une spécificité de 20% du rapport κ/λ lorsque l’IF est prise comme technique de référence,
• Une augmentation significative du taux du composant monoclonal et une répression de synthèse des Ig polyclonales objectivées dans les I MM comparativement aux MGUS,
• La prédominance de l’isotype IgG (55.61%), encore plus dans les MGUS (72.8%),
• La présence d’une PBJ chez 35.6 % des cas, généralement des I MM.
Ainsi, par rapport à la plupart des grandes séries internationales, notre étude révèle des résultats concordants quant à la prédominance masculine et de l’iso type Ig ainsi que l’âge avancé. Elle s’en distingue en revanche par :
o La faible fréquence de la macroglobulinémie de Waldenström,
o La fréquence relativement élevé des MM à chaines légères,
o Le retard dans le diagnostic des IMM, particulièrement du MM, expliquant la lourdeur de la prise en charge des patients.
L’amélioration des techniques, allant de pair avec l’évolution de la biologie, joue sans doute un rôle prépondérant dans la mise en évidence de profils diversifiés.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0462009 | Président : | LAYACHI CHABRAOUI | Directeur : | ZOUHRA OUZZIF | Juge : | ABDERRAHMANI RHORFI ISMAIL |
LES IMMUNOGLOBULINOPATHIES MONOCLONALES : ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE, BIOCHIMIQUE ET ETIOLOGIQUE D’UNE COHORTE DE 214 CAS [thèse] / KHADIJA SADOUKE, Auteur . - 2009. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | IMMUNOGLOBULINE MONOCLONALE GAMMAPATHIE MONOCLONALE EXPLORATION BIOCHIMIQUE ETIOLOGIE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les immunoglobulinopathies monoclonales (IM), improprement appelées gammapathies monoclonales (GM) regroupent des pathologies diverses pouvant relever d’étiologies malignes ou bénignes. Assez fréquentes dans la population générale surtout d’un âge avancé, elles représentent un problème quotidien en pratique clinique.
En vue d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, biochimiques et étiologiques des IM, nous avons mené un travail rétrospectif portant sur une cohorte de 214 cas colligés à L’HMIMV de Rabat, durant une période de 9 ans (Janvier 2000 à Décembre 2008). Nous avons tenté de comparer nos résultats avec ceux de nombreuses autres études menées dans le même cadre que la nôtre.
Notre population inclut 153 hommes et 61 femmes, d’âge moyen de 59.87±12.46 ans, avec des extrêmes à 23 et 97 ans. Elle comporte 81 cas de MGUS et 133 cas d’IMM, dont 113 observations de myélome et les 20 restants sont des cas de MGW (n =8), de Lymphomes (n =9) et de LLC (n =3).
Sur le plan clinique, les douleurs osseuses et l’AEG représentent dans près de 50% des cas, les signes révélateurs de ces pathologies surtout dans le groupe des IMM. Les MGUS sont le plus souvent, associées aux maladies rhumatismales, à l’IR, aux affections hépatobiliaires et au diabète (plus de 50%).
Sur le plan biologique on note :
• Une augmentation significative de la protidémie chez les IMM par rapport aux MGUS.
• L’absence de pic à l’électrophorèse des protéines sériques chez 13.55% de nos patients. La mise en évidence du composant monoclonal est plus difficile dans le cas des chaines légères libres monoclonales: 25faux négatifs sur 30 (soit 83%). Chez les 185 patients, où le pic était présent à l’électrophorèse, celui-ci était le plus souvent dans la zone γ (82.16%) et rarement dans la zone β (17.84 %).
• Une sensibilité de 88.1% et une spécificité de 100% de l’EPP lorsque l’IF est prise comme technique de référence,
• Une sensibilité 98.68% et une spécificité de 20% du rapport κ/λ lorsque l’IF est prise comme technique de référence,
• Une augmentation significative du taux du composant monoclonal et une répression de synthèse des Ig polyclonales objectivées dans les I MM comparativement aux MGUS,
• La prédominance de l’isotype IgG (55.61%), encore plus dans les MGUS (72.8%),
• La présence d’une PBJ chez 35.6 % des cas, généralement des I MM.
Ainsi, par rapport à la plupart des grandes séries internationales, notre étude révèle des résultats concordants quant à la prédominance masculine et de l’iso type Ig ainsi que l’âge avancé. Elle s’en distingue en revanche par :
o La faible fréquence de la macroglobulinémie de Waldenström,
o La fréquence relativement élevé des MM à chaines légères,
o Le retard dans le diagnostic des IMM, particulièrement du MM, expliquant la lourdeur de la prise en charge des patients.
L’amélioration des techniques, allant de pair avec l’évolution de la biologie, joue sans doute un rôle prépondérant dans la mise en évidence de profils diversifiés.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0462009 | Président : | LAYACHI CHABRAOUI | Directeur : | ZOUHRA OUZZIF | Juge : | ABDERRAHMANI RHORFI ISMAIL |
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