Titre : | LE PERSONNEL SOIGNANT FACE AU DECES D’UN PATIENT : ETAT DES LIEUX | Type de document : | thèse | Auteurs : | KANZA CHARIF CHEFCHAOUNI, Auteur | Année de publication : | 2011 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | DÉCÈS DE PATIENT IMPACT PSYCHOLOGIQUE ÉPUISEMENT PROFESSIONNEL SOINS PALLIATIFS SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | Chaque soignant est confronté à la mort d’un patient et, de ce fait, impacté psychologiquement à divers degrés. L’objectif de cette étude était d’établir un état des lieux en identifiant les différentes réactions des soignants à la suite d’un décès, de déterminer les facteurs influençant ces réactions et de proposer des solutions pour venir en aide aux soignants ayant vécu un décès.
Il s’agit d’une enquête multicentrique, transversale à visée analytique réalisée auprès des soignants des services de chirurgie viscérale, de traumatologie orthopédie, d’hématologie clinique et de réanimation médicale de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V. Les soignants étaient sollicités librement et anonymement à répondre à un questionnaire associant des variables sociodémographiques et professionnelles, des questions évaluant les réactions à la suite du décès d’un patient et un choix de prise en charge leur a été proposé.
Sur une population composée de 54 soignants (27 médecins, 18 infirmiers et 9 membres du personnel de soutien), seuls 9,3% n’ont rien ressenti à la suite du décès d’un patient. De plus, 59,3% des soignants ont eu un deuil de faible intensité. Sur le plan professionnel, 61,1% ont repris une activité professionnelle normale. Sur le plan individuel, le degré d’intimité et la proximité avec le patient ont été les principaux facteurs identifiés comme influençant la réaction des soignants. La familiarité avec la mort au travail et le manque de formation et de lieux de paroles ont été les facteurs institutionnels identifiés. Quant aux solutions proposées, 75,9% ont choisi la formation sur l’accompagnement en fin de vie et 24,1% ont proposé les groupes de paroles.
La souffrance engendrée par le décès d’un patient apparaît comme une réalité.
Cette constatation doit donc permettre d’établir des mesures adaptées afin d’aider les soignants à faire face au décès d’un patient, et améliorer, ainsi, la prise en charge des malades.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0702011 | Président : | CHERKI HAIMEUR | Directeur : | SAIFEDDINE AL KANDRY | Juge : | ABDELWAHAD JAAFAR | Juge : | MOULAY EL HASSAN TAHIRI | Juge : | MOHAMMED TARIK TAJDINE |
LE PERSONNEL SOIGNANT FACE AU DECES D’UN PATIENT : ETAT DES LIEUX [thèse] / KANZA CHARIF CHEFCHAOUNI, Auteur . - 2011. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | DÉCÈS DE PATIENT IMPACT PSYCHOLOGIQUE ÉPUISEMENT PROFESSIONNEL SOINS PALLIATIFS SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | Chaque soignant est confronté à la mort d’un patient et, de ce fait, impacté psychologiquement à divers degrés. L’objectif de cette étude était d’établir un état des lieux en identifiant les différentes réactions des soignants à la suite d’un décès, de déterminer les facteurs influençant ces réactions et de proposer des solutions pour venir en aide aux soignants ayant vécu un décès.
Il s’agit d’une enquête multicentrique, transversale à visée analytique réalisée auprès des soignants des services de chirurgie viscérale, de traumatologie orthopédie, d’hématologie clinique et de réanimation médicale de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V. Les soignants étaient sollicités librement et anonymement à répondre à un questionnaire associant des variables sociodémographiques et professionnelles, des questions évaluant les réactions à la suite du décès d’un patient et un choix de prise en charge leur a été proposé.
Sur une population composée de 54 soignants (27 médecins, 18 infirmiers et 9 membres du personnel de soutien), seuls 9,3% n’ont rien ressenti à la suite du décès d’un patient. De plus, 59,3% des soignants ont eu un deuil de faible intensité. Sur le plan professionnel, 61,1% ont repris une activité professionnelle normale. Sur le plan individuel, le degré d’intimité et la proximité avec le patient ont été les principaux facteurs identifiés comme influençant la réaction des soignants. La familiarité avec la mort au travail et le manque de formation et de lieux de paroles ont été les facteurs institutionnels identifiés. Quant aux solutions proposées, 75,9% ont choisi la formation sur l’accompagnement en fin de vie et 24,1% ont proposé les groupes de paroles.
La souffrance engendrée par le décès d’un patient apparaît comme une réalité.
Cette constatation doit donc permettre d’établir des mesures adaptées afin d’aider les soignants à faire face au décès d’un patient, et améliorer, ainsi, la prise en charge des malades.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0702011 | Président : | CHERKI HAIMEUR | Directeur : | SAIFEDDINE AL KANDRY | Juge : | ABDELWAHAD JAAFAR | Juge : | MOULAY EL HASSAN TAHIRI | Juge : | MOHAMMED TARIK TAJDINE |
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