Titre : | Aspects microbiologiques des prĂ©lèvements au cours des infections du pied diabĂ©tique: Etude rĂ©trospective sur cinq ans Ă l’HMIMV (2009-2014) | Type de document : | thèse | Auteurs : | Lamiaa JADID, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2015 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Infection Pied diabĂ©tique PrĂ©lèvements RĂ©sistance bactĂ©rienne. | RĂ©sumĂ© : | Objectifs : Décrire le profil microbiologique des infections du pied diabétique en étudiant les prélèvements profonds et superficiels.
Matériels et Méthodes : Etude rétrospective portant sur les prélèvements de pieds diabétiques infectés pris en charge à l’HMIMV, de Janvier 2009 à Mars 2014.
Résultats : Lors de la période d’étude, nous avons colligé 181prélèvements, chez 140 patients. Le sexe ratio Homme/Femme était de 3,6 et l’âge moyen de 58,76±10,9. Parmi les prélèvements, 58 ,6% étaient superficiels et 41,4% profonds. L’examen direct était en faveur d’une infection anaérobie dans 20,4% des cas. La culture était polymicrobienne dans 51 ,9% des prélèvements. Parmi nos 279 isolats, les bactéries à Gram négatif et celles à Gram positif représentaient 48,4% vs 49,2%. Les entérobactéries représentaient 35,1%, les staphylocoques 22, 3%, les bacilles non fermentant 12,9%, les streptocoques 11 ,5% et les entérocoques 8,9%. Les espèces prédominantes étaient S.aureus, Enterococcusfaecalis, Pseudomonasaeruginosa et Enterobactercloacae. La différence des fréquences des isolats entre les prélèvements superficiels et profonds était statistiquement non significative (P>0.05).Le taux de résistance de S.aureus à l’oxacilline était de 5,6%. Parmi les entérobactéries,14 souches (14,4%) étaient productrices d’une BLSE dont une était co productrice d’une carbapénémase, 66 ,3% étaient résistantes à l’association amoxicilline- acide clavulanique, 9,5% à l’association piperacilline-tazobactam ,12,8% à l’ertapenème , et 4,2% à l’imipénème. Les souches de P.aeruginosa étaient résistantes à la piperacilline-tazobactam et à l’imipénème dans respectivement 9,1% et 26,1 % des cas.
Conclusion : L’optimisation de l’antibiothérapie des infections du pied diabétique nécessite la surveillance de l’épidémiologie microbienne. Les prélèvements superficiels sont potentiellement contributifs, cette hypothèse est à vérifier par une étude prospective
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0292015 | Président : | CHAGAR.B | Directeur : | EL OUENNASS.M | Juge : | LAMSAOURI.J | Juge : | IRAQI.H | Juge : | LEMNOUER.A |
Aspects microbiologiques des prĂ©lèvements au cours des infections du pied diabĂ©tique: Etude rĂ©trospective sur cinq ans Ă l’HMIMV (2009-2014) [thèse] / Lamiaa JADID, Auteur . - 2015. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Infection Pied diabĂ©tique PrĂ©lèvements RĂ©sistance bactĂ©rienne. | RĂ©sumĂ© : | Objectifs : Décrire le profil microbiologique des infections du pied diabétique en étudiant les prélèvements profonds et superficiels.
Matériels et Méthodes : Etude rétrospective portant sur les prélèvements de pieds diabétiques infectés pris en charge à l’HMIMV, de Janvier 2009 à Mars 2014.
Résultats : Lors de la période d’étude, nous avons colligé 181prélèvements, chez 140 patients. Le sexe ratio Homme/Femme était de 3,6 et l’âge moyen de 58,76±10,9. Parmi les prélèvements, 58 ,6% étaient superficiels et 41,4% profonds. L’examen direct était en faveur d’une infection anaérobie dans 20,4% des cas. La culture était polymicrobienne dans 51 ,9% des prélèvements. Parmi nos 279 isolats, les bactéries à Gram négatif et celles à Gram positif représentaient 48,4% vs 49,2%. Les entérobactéries représentaient 35,1%, les staphylocoques 22, 3%, les bacilles non fermentant 12,9%, les streptocoques 11 ,5% et les entérocoques 8,9%. Les espèces prédominantes étaient S.aureus, Enterococcusfaecalis, Pseudomonasaeruginosa et Enterobactercloacae. La différence des fréquences des isolats entre les prélèvements superficiels et profonds était statistiquement non significative (P>0.05).Le taux de résistance de S.aureus à l’oxacilline était de 5,6%. Parmi les entérobactéries,14 souches (14,4%) étaient productrices d’une BLSE dont une était co productrice d’une carbapénémase, 66 ,3% étaient résistantes à l’association amoxicilline- acide clavulanique, 9,5% à l’association piperacilline-tazobactam ,12,8% à l’ertapenème , et 4,2% à l’imipénème. Les souches de P.aeruginosa étaient résistantes à la piperacilline-tazobactam et à l’imipénème dans respectivement 9,1% et 26,1 % des cas.
Conclusion : L’optimisation de l’antibiothérapie des infections du pied diabétique nécessite la surveillance de l’épidémiologie microbienne. Les prélèvements superficiels sont potentiellement contributifs, cette hypothèse est à vérifier par une étude prospective
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0292015 | Président : | CHAGAR.B | Directeur : | EL OUENNASS.M | Juge : | LAMSAOURI.J | Juge : | IRAQI.H | Juge : | LEMNOUER.A |
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