Titre : | les intoxications par les plantes: expĂ©rience centre anti poison et Pharmacovigilance du maroc (2001-2015) | Type de document : | thèse | Auteurs : | MOUNIR Radia, Auteur | AnnĂ©e de publication : | P1362018 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Intoxication plante Mâajoune Addad Harmel. | RĂ©sumĂ© : | Introduction :Les intoxications par les plantes constituent un problème de santé publique de par leur fréquence et leur gravité. Elles peuvent survenir dans des circonstances accidentelles ou volontaires et risquent d’être létale.
L’objectif de notre travail est de mettre le point sur la fréquence des intoxications aigues par les plantes au Maroc, ensuite décrire les caractéristiques spatio-temporelles, épidémiologiques, cliniques, et thérapeutiques de ce type d’intoxication, et enfin proposer des moyens préventifs adaptés à notre contexte.
Matériels et méthodes :Il s’agit d’une étude rétrospective s’étalant du janvier 2001 au décembre 2015 (15 ans), concernant les cas d’intoxications par les plantes déclarés au CAPM.
Résultats :Durant notre période d’étude, on a recensé 3267 cas d’intoxication par les plantes. La Région de Casablanca-Settat a connu le plus grand nombre de déclarations avec 883 cas (27%) suivie de celles de Rabat-Salé-Kénitra et Fès-Meknès avec respectivement 767 cas (23%) et 363 cas (11%). Les déclarations ont été en hausse en 2003 et en 2004, avec une recrudescence des intoxications durant la période automnale incluant 958 cas soit 29,32 %. Le Mâajoune était le plus incriminé avec 28,95 % des cas, et parmi les principales plantes ayant provoqué des intoxications au Maroc durant la période d’étude sont le chardon à glu avec 6,39% de cas, le ricin avec 3,67% suivi du harmel avec 3,64%, la stramoine représente 3.09% d’intoxications et le cannabis avec 1,62%, le cadier suit avec 1.43% de cas, la mandragore et la noix de muscade représentent respectivement 1.22% et 0.91% des cas, et la nigelle 0.88%, le henné représente 0.76% de cas, le laurier rose 0.39%, enfin le giroflier avec un pourcentage de 0,27%. Tous les âges sont concernés avec une augmentation chez l’adulte (43,31%), le sexe ratio est de 1,36. Ces intoxications ont eu lieu essentiellement en milieu urbain avec 2286 cas contre 579 cas en milieu rural. Elles sont surtout accidentelles (55,86%).
Les signes digestifs sont les plus fréquents (31,46%) dont le traitement est souvent symptomatique. Ces intoxications sont de gravité modérée dans 57,79% avec une évolution favorable dans 89,5% et une mortalité de 3,15% liée essentiellement au Chardon à glu.
Conclusion : Afin de réduire ce pourcentage macabre des intoxications par les plantes, des mesures préventives doivent être appliquées faisant appel à la sensibilisation publique et la lutte contre la croissance des plantes toxiques.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P1362018 | Président : | EL JAOUDI.R | Directeur : | BOUSLIMAN.Y | Juge : | AIT ELCADI.M | Juge : | EL HARTI.J | Juge : | BOUATIA.M-RHALEM.N |
les intoxications par les plantes: expĂ©rience centre anti poison et Pharmacovigilance du maroc (2001-2015) [thèse] / MOUNIR Radia, Auteur . - P1362018. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Intoxication plante Mâajoune Addad Harmel. | RĂ©sumĂ© : | Introduction :Les intoxications par les plantes constituent un problème de santé publique de par leur fréquence et leur gravité. Elles peuvent survenir dans des circonstances accidentelles ou volontaires et risquent d’être létale.
L’objectif de notre travail est de mettre le point sur la fréquence des intoxications aigues par les plantes au Maroc, ensuite décrire les caractéristiques spatio-temporelles, épidémiologiques, cliniques, et thérapeutiques de ce type d’intoxication, et enfin proposer des moyens préventifs adaptés à notre contexte.
Matériels et méthodes :Il s’agit d’une étude rétrospective s’étalant du janvier 2001 au décembre 2015 (15 ans), concernant les cas d’intoxications par les plantes déclarés au CAPM.
Résultats :Durant notre période d’étude, on a recensé 3267 cas d’intoxication par les plantes. La Région de Casablanca-Settat a connu le plus grand nombre de déclarations avec 883 cas (27%) suivie de celles de Rabat-Salé-Kénitra et Fès-Meknès avec respectivement 767 cas (23%) et 363 cas (11%). Les déclarations ont été en hausse en 2003 et en 2004, avec une recrudescence des intoxications durant la période automnale incluant 958 cas soit 29,32 %. Le Mâajoune était le plus incriminé avec 28,95 % des cas, et parmi les principales plantes ayant provoqué des intoxications au Maroc durant la période d’étude sont le chardon à glu avec 6,39% de cas, le ricin avec 3,67% suivi du harmel avec 3,64%, la stramoine représente 3.09% d’intoxications et le cannabis avec 1,62%, le cadier suit avec 1.43% de cas, la mandragore et la noix de muscade représentent respectivement 1.22% et 0.91% des cas, et la nigelle 0.88%, le henné représente 0.76% de cas, le laurier rose 0.39%, enfin le giroflier avec un pourcentage de 0,27%. Tous les âges sont concernés avec une augmentation chez l’adulte (43,31%), le sexe ratio est de 1,36. Ces intoxications ont eu lieu essentiellement en milieu urbain avec 2286 cas contre 579 cas en milieu rural. Elles sont surtout accidentelles (55,86%).
Les signes digestifs sont les plus fréquents (31,46%) dont le traitement est souvent symptomatique. Ces intoxications sont de gravité modérée dans 57,79% avec une évolution favorable dans 89,5% et une mortalité de 3,15% liée essentiellement au Chardon à glu.
Conclusion : Afin de réduire ce pourcentage macabre des intoxications par les plantes, des mesures préventives doivent être appliquées faisant appel à la sensibilisation publique et la lutte contre la croissance des plantes toxiques.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P1362018 | Président : | EL JAOUDI.R | Directeur : | BOUSLIMAN.Y | Juge : | AIT ELCADI.M | Juge : | EL HARTI.J | Juge : | BOUATIA.M-RHALEM.N |
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