Titre : | LES TRAUMATISMES OPERATOIRES DE LA VOIE BILIAIRE PRINCIPALE | Type de document : | thèse | Auteurs : | Moustapha TRAORE, Auteur | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Plaies iatrogènes de la VBP cholécystectomie réparation biliaire | Résumé : | Les traumatismes iatrogènes des voies biliaires représentent la complication la plus redoutée lors d’unecholécystectomie courante. 24 cas de traumatismes biliaires ont été colligés à travers cette étude rétrospective menée entre 2009et
2022 dans le service de chirurgie B du CHU Ibn Sina de Rabat. L’âge moyen des patients était de 48 ans. Le sexe ratio F/H était de 11 avec une prédominance fémininemajeure.La cholécystite aigue, l’obésité, les variations anatomiques et les antécédents de chirurgie digestiveétaient les principaux facteurs de risque retrouvés. Le diagnostic a été fait en per-opératoire devant la constatation de bile dans le champ opératoire chez troispatients.En post-opératoire précoce, le diagnostic a été fait devant un ictère rétentionnel (7 cas), une péritonitebiliaire (4 cas), un cholépéritoine (2 cas), et un biliome (1 cas). En post-opératoire tardif, les signes révélateurs étaient un ictère cholestatique plus ou moins compliquédepoussées d’angiocholite (4 cas) et de coliques hépatiques (3 cas). Le bilan morphologique réalisé a compris une échographie abdominale dans 46%des cas, uneécho-endoscopie dans 12,5%, une TDM abdominale dans 20,8% des cas, une cholangio-IRMdans92%, et une CPRE dans 33,34% des cas. Les modalités de réparations biliaires dans notre étude ont varié d’une simple suture bout àbout
pour 4 patients à des anastomoses bilio-digestives pour 18 cas dont : 16 anastomoses hépaticojéjunales et 2 anastomoses cholédoco-jéjunales. Dans un seul cas, la réparation n’a pas pu être faite, en raison d’une insuffisance hépato- cellulaire compliquant une cirrhose biliaire secondaire. L’évolution à long terme était favorable pour 70% des cas, avec un recul médian de 6,26ansavec des extrêmes allant de 1 an à 13 ans. La bonne connaissance de l’anatomie chirurgicale et le respect des bonnes pratiques lors descholécystectomies restent les meilleurs moyens d’éviter ces traumatismes | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS2402023 | Directeur : | A. SETTAF |
LES TRAUMATISMES OPERATOIRES DE LA VOIE BILIAIRE PRINCIPALE [thèse] / Moustapha TRAORE, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Plaies iatrogènes de la VBP cholécystectomie réparation biliaire | Résumé : | Les traumatismes iatrogènes des voies biliaires représentent la complication la plus redoutée lors d’unecholécystectomie courante. 24 cas de traumatismes biliaires ont été colligés à travers cette étude rétrospective menée entre 2009et
2022 dans le service de chirurgie B du CHU Ibn Sina de Rabat. L’âge moyen des patients était de 48 ans. Le sexe ratio F/H était de 11 avec une prédominance fémininemajeure.La cholécystite aigue, l’obésité, les variations anatomiques et les antécédents de chirurgie digestiveétaient les principaux facteurs de risque retrouvés. Le diagnostic a été fait en per-opératoire devant la constatation de bile dans le champ opératoire chez troispatients.En post-opératoire précoce, le diagnostic a été fait devant un ictère rétentionnel (7 cas), une péritonitebiliaire (4 cas), un cholépéritoine (2 cas), et un biliome (1 cas). En post-opératoire tardif, les signes révélateurs étaient un ictère cholestatique plus ou moins compliquédepoussées d’angiocholite (4 cas) et de coliques hépatiques (3 cas). Le bilan morphologique réalisé a compris une échographie abdominale dans 46%des cas, uneécho-endoscopie dans 12,5%, une TDM abdominale dans 20,8% des cas, une cholangio-IRMdans92%, et une CPRE dans 33,34% des cas. Les modalités de réparations biliaires dans notre étude ont varié d’une simple suture bout àbout
pour 4 patients à des anastomoses bilio-digestives pour 18 cas dont : 16 anastomoses hépaticojéjunales et 2 anastomoses cholédoco-jéjunales. Dans un seul cas, la réparation n’a pas pu être faite, en raison d’une insuffisance hépato- cellulaire compliquant une cirrhose biliaire secondaire. L’évolution à long terme était favorable pour 70% des cas, avec un recul médian de 6,26ansavec des extrêmes allant de 1 an à 13 ans. La bonne connaissance de l’anatomie chirurgicale et le respect des bonnes pratiques lors descholécystectomies restent les meilleurs moyens d’éviter ces traumatismes | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS2402023 | Directeur : | A. SETTAF |
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