Titre : | LA VOIE TRANSOMBILICALE DANS LE TRAITEMENT DE LA STENOSE HYPERTROPHIQUE DU PYLORE A PROPOS DE 42 CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | Sara CHERKAOUI, Auteur | Année de publication : | 2021 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | La voie transombilicale Sténose hypertrophique du pylore | Résumé : | La sténose hypertrophique du pylore est une pathologie bénigne et fréquente, caractérisée par
des vomissements postprandiaux faits de lait caillé, jamais bilieux, chez un nourrisson pourtant affamé, survenant après un intervalle libre de deux à six semaines, où le nourrisson était jusque-là en
bonne santé. Elle touche classiquement les premiers-nés de la famille, avec une fréquence d’une naissance sur 500 et concerne principalement les nouveau-nés et nourrissons de sexe masculin, nés à
terme, avec un sexe ratio garçons/filles de 3/1.
Ces vomissements sont souvent accompagnés d’une constipation, une perte ou une stagnation
pondérale et entraînent des désordres électrolytiques à type d’alcalose métabolique hypochlorémique,
avec parfois une hypokaliémie et/ou une hyponatrémie.
L’examen physique recherche les signes de déshydratation et de dénutrition, ainsi qu’une olive
pylorique palpable. En effet, 90,5 % de nos malades se sont présentées avec des signes de déshydratation et 45,2 % étaient dénutris au moment du diagnostic. L’olive pylorique, quant à elle, a été palpée
dans 11,9 % des cas.
Ces signes cliniques et biologiques sont la traduction d’une hypertrophie et d’une hyperplasie de
la musculeuse du canal pylorique entraînant un rétrécissement du pylore qui empêche le passage du
contenu gastrique vers le duodénum, forçant ainsi son retour à travers l’œsophage.
La confirmation du diagnostic nécessite la réalisation d’une échographie abdominale. Une seule
échographie était suffisante pour confirmer le diagnostic chez 85,7 % de nos patients, objectivant ainsi
la fiabilité de cet examen anodin.
La cure chirurgicale de la sténose hypertrophique du pylore est une intervention efficace avec
un taux de morbidité faible. L’apport de la voie d’abord transombilicale, sans changer les données
fondamentales du geste chirurgical, est l’amélioration considérable de l’aspect esthétique. Ceci est
parfaitement illustré lors de la consultation à distance de l’intervention.
Si le traitement chirurgical est bien codifié, il ne sera réalisé qu’après une correction des
troubles hydroélectrolytiques lorsqu’ils existent. La guérison sans séquelles fonctionnelles est la règle.
Notre étude a porté sur 42 patients atteints de SHP et traités chirurgicalement par voie transombilicale au sein du service des UCP de Rabat, sur une période de 05 ans, entre 2017 et 2021 et dont
l’objectif est d’apprécier l’évolution dans la prise en charge chirurgicale de la SHP, notamment en
décrivant la nouvelle voie d’abord chirurgicale, qui permet d’améliorer le préjudice esthétique, sans
augmentation du taux de complications. En effet, des complications peropératoires ont été décrites
chez 3 malades seulement, en plus d’un cas de complication tardive.
Ainsi la voie transombilicale semble être une technique opératoire raisonnable, réalisable et efficace pour le traitement de la SHP, avec un taux de morbidité réduit et un résultat esthétique excellent. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3962021 | Président : | Fouad ETTAYBI | Directeur : | Fouad ETTAYBI | Juge : | Hicham ZERHOUNI | Juge : | Houda OUBEJJA NEBAOUI | Juge : | Mounir KISRA |
LA VOIE TRANSOMBILICALE DANS LE TRAITEMENT DE LA STENOSE HYPERTROPHIQUE DU PYLORE A PROPOS DE 42 CAS [thèse] / Sara CHERKAOUI, Auteur . - 2021. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | La voie transombilicale Sténose hypertrophique du pylore | Résumé : | La sténose hypertrophique du pylore est une pathologie bénigne et fréquente, caractérisée par
des vomissements postprandiaux faits de lait caillé, jamais bilieux, chez un nourrisson pourtant affamé, survenant après un intervalle libre de deux à six semaines, où le nourrisson était jusque-là en
bonne santé. Elle touche classiquement les premiers-nés de la famille, avec une fréquence d’une naissance sur 500 et concerne principalement les nouveau-nés et nourrissons de sexe masculin, nés à
terme, avec un sexe ratio garçons/filles de 3/1.
Ces vomissements sont souvent accompagnés d’une constipation, une perte ou une stagnation
pondérale et entraînent des désordres électrolytiques à type d’alcalose métabolique hypochlorémique,
avec parfois une hypokaliémie et/ou une hyponatrémie.
L’examen physique recherche les signes de déshydratation et de dénutrition, ainsi qu’une olive
pylorique palpable. En effet, 90,5 % de nos malades se sont présentées avec des signes de déshydratation et 45,2 % étaient dénutris au moment du diagnostic. L’olive pylorique, quant à elle, a été palpée
dans 11,9 % des cas.
Ces signes cliniques et biologiques sont la traduction d’une hypertrophie et d’une hyperplasie de
la musculeuse du canal pylorique entraînant un rétrécissement du pylore qui empêche le passage du
contenu gastrique vers le duodénum, forçant ainsi son retour à travers l’œsophage.
La confirmation du diagnostic nécessite la réalisation d’une échographie abdominale. Une seule
échographie était suffisante pour confirmer le diagnostic chez 85,7 % de nos patients, objectivant ainsi
la fiabilité de cet examen anodin.
La cure chirurgicale de la sténose hypertrophique du pylore est une intervention efficace avec
un taux de morbidité faible. L’apport de la voie d’abord transombilicale, sans changer les données
fondamentales du geste chirurgical, est l’amélioration considérable de l’aspect esthétique. Ceci est
parfaitement illustré lors de la consultation à distance de l’intervention.
Si le traitement chirurgical est bien codifié, il ne sera réalisé qu’après une correction des
troubles hydroélectrolytiques lorsqu’ils existent. La guérison sans séquelles fonctionnelles est la règle.
Notre étude a porté sur 42 patients atteints de SHP et traités chirurgicalement par voie transombilicale au sein du service des UCP de Rabat, sur une période de 05 ans, entre 2017 et 2021 et dont
l’objectif est d’apprécier l’évolution dans la prise en charge chirurgicale de la SHP, notamment en
décrivant la nouvelle voie d’abord chirurgicale, qui permet d’améliorer le préjudice esthétique, sans
augmentation du taux de complications. En effet, des complications peropératoires ont été décrites
chez 3 malades seulement, en plus d’un cas de complication tardive.
Ainsi la voie transombilicale semble être une technique opératoire raisonnable, réalisable et efficace pour le traitement de la SHP, avec un taux de morbidité réduit et un résultat esthétique excellent. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3962021 | Président : | Fouad ETTAYBI | Directeur : | Fouad ETTAYBI | Juge : | Hicham ZERHOUNI | Juge : | Houda OUBEJJA NEBAOUI | Juge : | Mounir KISRA |
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