| Titre : | ENQUETE SUR L’USAGE DE LA PHYTOTHERAPIE A INZEGANE AIT MELLOUL | | Type de document : | thèse | | Auteurs : | BAALLA Mouna, Auteur | | Année de publication : | 2023 | | Langues : | Français (fre) | | Mots-clés : | Médecine alternative et complémentaire phytothérapie officine effet indésirable | | Résumé : | RESUME : L'utilisation thérapeutique des plantes médicinales s'est perpétuée à travers les
siècles, établissant ainsi une pratique profondément enracinée au Maroc.Ce pays se distingue
par sa situation biogéographique remarquable, offrant une richesse floristique exceptionnelle.
L'objectif principal de cette étude est d'évaluer la prévalence de l'utilisation des différents types
de Médecines Alternatives et Complémentaires (MAC),avec un accent particulier sur l'usage
de la phytothérapie au sein de cette communauté.
Durant la période du 5 septembre 2022 au 15 mai 2023, une enquête observationnelle,
transversale et descriptive a été menée au sein d'une officine au sein de la ville d'Inzegane. Cette
recherche a impliqué 182 patients parmi lesquels les femmes, les individus âgés entre 20 et 40
ans, ainsi que les analphabètes, ont constitué les profils dominants. Au cours de cette étude, un
total de 52 espèces distinctes de plantes médicinales ont été répertoriées. Parmi lesquelles, le
Pimpinella anisum était la plante la plus fréquemment utilisée. L'administration par voie orale
a été la méthode la plus privilégiée, et les feuilles représentaient la prévalence la plus élevée,
atteignant 26,56%. En ce qui concerne les modes de préparation, la décoction domine et
représente 37,68% des cas. Environ 12,08 % de l'échantillon étudié ont signalé des effets
indésirables, parmi lesquels les irritations cutanées étaient les plus récurrentes, touchant 31,81%
des patients interrogés. L'étude a mis en évidence une connaissance insuffisante liée à la toxicité
et aux contre-indications des plantes médicinales, avec des pourcentages respectifs de 3,29% et
7,14%.
Il est fondamental que les pharmaciens bénéficient d'une formation complète et approfondie.
Cela leur permettra de fournir des informations précises aux patients fréquentant la pharmacie.
Une telle initiative pourrait réduire les effets indésirables, tout en améliorant la qualité des soins
et la santé au Maroc. | | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P1282023 | | Président : | EL HARTI Jaouad | | Directeur : | BOUSLIMAN Yassir | | Juge : | TADLAOUI Yasmina | | Juge : | ZAKARIYA Imane |
ENQUETE SUR L’USAGE DE LA PHYTOTHERAPIE A INZEGANE AIT MELLOUL [thèse] / BAALLA Mouna, Auteur . - 2023. Langues : Français ( fre) | Mots-clés : | Médecine alternative et complémentaire phytothérapie officine effet indésirable | | Résumé : | RESUME : L'utilisation thérapeutique des plantes médicinales s'est perpétuée à travers les
siècles, établissant ainsi une pratique profondément enracinée au Maroc.Ce pays se distingue
par sa situation biogéographique remarquable, offrant une richesse floristique exceptionnelle.
L'objectif principal de cette étude est d'évaluer la prévalence de l'utilisation des différents types
de Médecines Alternatives et Complémentaires (MAC),avec un accent particulier sur l'usage
de la phytothérapie au sein de cette communauté.
Durant la période du 5 septembre 2022 au 15 mai 2023, une enquête observationnelle,
transversale et descriptive a été menée au sein d'une officine au sein de la ville d'Inzegane. Cette
recherche a impliqué 182 patients parmi lesquels les femmes, les individus âgés entre 20 et 40
ans, ainsi que les analphabètes, ont constitué les profils dominants. Au cours de cette étude, un
total de 52 espèces distinctes de plantes médicinales ont été répertoriées. Parmi lesquelles, le
Pimpinella anisum était la plante la plus fréquemment utilisée. L'administration par voie orale
a été la méthode la plus privilégiée, et les feuilles représentaient la prévalence la plus élevée,
atteignant 26,56%. En ce qui concerne les modes de préparation, la décoction domine et
représente 37,68% des cas. Environ 12,08 % de l'échantillon étudié ont signalé des effets
indésirables, parmi lesquels les irritations cutanées étaient les plus récurrentes, touchant 31,81%
des patients interrogés. L'étude a mis en évidence une connaissance insuffisante liée à la toxicité
et aux contre-indications des plantes médicinales, avec des pourcentages respectifs de 3,29% et
7,14%.
Il est fondamental que les pharmaciens bénéficient d'une formation complète et approfondie.
Cela leur permettra de fournir des informations précises aux patients fréquentant la pharmacie.
Une telle initiative pourrait réduire les effets indésirables, tout en améliorant la qualité des soins
et la santé au Maroc. | | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P1282023 | | Président : | EL HARTI Jaouad | | Directeur : | BOUSLIMAN Yassir | | Juge : | TADLAOUI Yasmina | | Juge : | ZAKARIYA Imane |
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