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THYROIDITE DE RIEDEL : A PROPOS D’UNE OBSERVATION ET REVUE DE LITTERATURE / Noha AMAIL
Titre : THYROIDITE DE RIEDEL : A PROPOS D’UNE OBSERVATION ET REVUE DE LITTERATURE Type de document : thèse Auteurs : Noha AMAIL, Auteur Année de publication : 2023 Langues : Français (fre) Mots-clés : Thyroïdite Fibrosclérose Biopsie chirurgicale Corticothérapie Résumé : La thyroïdite de Riedel est un processus fibro-inflammatoire chronique de la glande thyroïde
caractérisé par une infiltration des organes de voisinage. L’objectif de ce travail est d'analyser, à la
lumière d’une observation médicale et revue de littérature, les caractères épidémiologiques, cliniques,
paracliniques, et thérapeutiques de la thyroïdite de Riedel.
Nous rapportons le cas d’une femme de 39ans consulte pour un élargissement de la base du cou
associé à une hypothyroidie clinico-biologique ainsi que des signes compressifs.
L’examen clinique avait trouvé un goitre pierreux avec des signes d'hypothyroïdie
Le bilan morphologique avait confirmé le goitre multinodulaire plongeant suspect.
Le diagnostic de thyroïdite de Riedel a été suspecté lors d’une isthmolobectomie gauche et
confirmé ultérieurement par étude anatomopathologique de la pièce opératoire.
La patiente a été mise ensuite sous corticothérapie d’une façon dégressive avec une
hormonothérapie substitutive.
Il s’agit d' une forme extrêmement rare de thyroïdites, avec prédominance féminine, révélée à
un âge entre 30 et 60 ans, dont l’étiologie précise reste incertaine mais il a été décrit récemment son
association aux maladies des IgG4.
Son diagnostic positif nécessite une biopsie chirurgicale car sa présentation clinique et
paraclinique prête à confusion avec le cancer thyroïdien et les autres formes de thyroïdites.
Son approche thérapeutique demeure empirique. En effet, la chirurgie vise à lever la
compression et en parallèle la corticothérapie s'avère efficace spécialement en phase constitutive de la
maladie. La place des immunosuppresseurs dans les formes localisées ou plus généralisées est encore
incomplètement codifiée.
Le suivi au long cours reste indispensable pour la détection des rechutes ainsi que les
localisations extra-cervicales.
Le besoin de recommandations consensuelles pour mieux gérer cette maladie rare devient
obligatoire pour prévenir les complications associées.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0842023 Président : Abdellah DAMI Directeur : Jamal FATIHI Juge : Ahmed Anas GUERBOUB Juge : Issam EN-NAFAA Juge : Noual EL OMRI-Fadwa MEKOUAR THYROIDITE DE RIEDEL : A PROPOS D’UNE OBSERVATION ET REVUE DE LITTERATURE [thèse] / Noha AMAIL, Auteur . - 2023.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Thyroïdite Fibrosclérose Biopsie chirurgicale Corticothérapie Résumé : La thyroïdite de Riedel est un processus fibro-inflammatoire chronique de la glande thyroïde
caractérisé par une infiltration des organes de voisinage. L’objectif de ce travail est d'analyser, à la
lumière d’une observation médicale et revue de littérature, les caractères épidémiologiques, cliniques,
paracliniques, et thérapeutiques de la thyroïdite de Riedel.
Nous rapportons le cas d’une femme de 39ans consulte pour un élargissement de la base du cou
associé à une hypothyroidie clinico-biologique ainsi que des signes compressifs.
L’examen clinique avait trouvé un goitre pierreux avec des signes d'hypothyroïdie
Le bilan morphologique avait confirmé le goitre multinodulaire plongeant suspect.
Le diagnostic de thyroïdite de Riedel a été suspecté lors d’une isthmolobectomie gauche et
confirmé ultérieurement par étude anatomopathologique de la pièce opératoire.
La patiente a été mise ensuite sous corticothérapie d’une façon dégressive avec une
hormonothérapie substitutive.
Il s’agit d' une forme extrêmement rare de thyroïdites, avec prédominance féminine, révélée à
un âge entre 30 et 60 ans, dont l’étiologie précise reste incertaine mais il a été décrit récemment son
association aux maladies des IgG4.
Son diagnostic positif nécessite une biopsie chirurgicale car sa présentation clinique et
paraclinique prête à confusion avec le cancer thyroïdien et les autres formes de thyroïdites.
Son approche thérapeutique demeure empirique. En effet, la chirurgie vise à lever la
compression et en parallèle la corticothérapie s'avère efficace spécialement en phase constitutive de la
maladie. La place des immunosuppresseurs dans les formes localisées ou plus généralisées est encore
incomplètement codifiée.
Le suivi au long cours reste indispensable pour la détection des rechutes ainsi que les
localisations extra-cervicales.
Le besoin de recommandations consensuelles pour mieux gérer cette maladie rare devient
obligatoire pour prévenir les complications associées.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0842023 Président : Abdellah DAMI Directeur : Jamal FATIHI Juge : Ahmed Anas GUERBOUB Juge : Issam EN-NAFAA Juge : Noual EL OMRI-Fadwa MEKOUAR Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M0842023 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2023 Disponible LES THYROÏDITES POST-COVID19 : ETUDE RETROSPECTIVE A PROPOS DE 30 CAS / Ilyasse GHOUATI
Titre : LES THYROÏDITES POST-COVID19 : ETUDE RETROSPECTIVE A PROPOS DE 30 CAS Type de document : thèse Auteurs : Ilyasse GHOUATI, Auteur Année de publication : 2023 Langues : Français (fre) Mots-clés : Thyroïdite COVID-19 Orage cytokinique Résumé : L´atteinte du système endocrinien, et plus particulièrement de la thyroïde, par le virus SARS-Cov-2 a été avérée
possible, vu que la COVID-19 est une maladie multisystémique.
Plusieurs cas de thyroïdite subaigüe causée par le SARS-Cov-2 ont été signalés récemment ; le premier cas a été
décrit par Brancatella et al. en Mars 2020.
La compréhension des mécanismes physiopathologiques a permis de bien caractériser le lien pathogénique entre
l´infection par le SARS-Cov-2 et l´atteinte thyroïdienne.
La causalité du virus a été justifiée d´une part par l´orage cytokinique qui peut entrainer des dérèglements
immunitaires, et d´autre part par le rôle important de l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE2) et de la
protéase transmembranaire à sérine 2 (TMPRSS2) dans l'internalisation du SARS-CoV-2 dans les cellules
folliculaires de la thyroïde, vu que ces dernières expriment à leur surface les récepteurs correspondants.
Il faut souligner l´importance de la réalisation d´un bilan thyroïdien, aussi bien à l´admission que lors du suivi
des patients COVID-19 positifs, vu son rôle primordial dans le diagnostic des thyroïdites post-COVID19, et la
planification d´un traitement adapté.
En effet, un état d´euthyroïdie se rétablit dans la majorité des cas, après un traitement médical bien conduit,
reposant essentiellement sur la corticothérapie.
Ce travail a pour objectif de mettre la lumière sur cette pathologie toujours méconnue, analyser ses particularités
épidémiologiques et détailler les modalités de prise en charge diagnostique et thérapeutique.
Cette étude a été menée chez l’ensemble des patients suivis pour thyroïdite post-COVID19 au sein du service
d’Endocrinologie à l´Hôpital Militaire d´instruction Mohammed V de Rabat, sur une série de 30 cas.
Notre série comprenait 24 femmes et 6 hommes. La moyenne d’âge de nos patients était de 40,8 ans (extrêmes
19 et 71 ans). Aucun patient n´avait un antécédent de thyroïdite au moment du diagnostic.
Le délai entre l´infection par le SARS-Cov-2 et l’apparition de la thyroïdite était inférieur à 3 mois dans 56,7%
des cas, et ne dépassait pas 6 mois chez 43,3% des patients.
Les symptômes les plus fréquemment retrouvés était les palpitations (86,7%), suivi de la thermophobie (80%) et
du trouble de transit (56,7%), puis l´amaigrissement (53%) et le tremblement des extrémités (40%).
La douleur cervicale était présente dans 56,7% des cas, ainsi que la tuméfaction cervicale dans 26,7% des cas.
Le diagnostic a été évoqué devant le taux effondré de la TSHus qui était inférieur à 0,01 µUI/ml dans 93,3% des
cas, ainsi que le taux élevé de la T4L (33,83 pmol/l en moyenne) et de la T3L (17,28 pmol/l).
Le caractère auto-immun de la thyroïdite a été recherché par le dosage des anticorps anti-thyroperoxydase
(positifs dans 63,3% des cas), des anticorps anti-thyroglobuline (positifs dans 66,7% des cas), et anticorps antirécepteur de la TSH.
L´échographie cervicale a objectivé un aspect de thyroïdite chez 13 patients, une thyroïdite subaigüe chez 9
patients, un goitre homogène hypoéchogène chez 2 patients, et des pseudonodules hypoéchogènes chez 2
patients.
La scintigraphie cervicale montrait une fixation basse chez 10 patients.
L´évolution était généralement favorable, 3 mois après le diagnostic et le traitement de la thyroïdite postCOVID19, avec une augmentation du taux de la TSHus par rapport aux chiffres initiaux, et une diminution de la
valeur des hormones thyroidiennes (T4L moy = 16,24 pmol/l, T3L moy = 5,65 pmol/l)Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1182023 Président : Youssef SEKKACH Directeur : Youssef SEKKACH Juge : Ahmed Anas GUERBOUB Juge : Mohamed EL QATNI Juge : Wafae AMMOURI-Adil RKIOUAK LES THYROÏDITES POST-COVID19 : ETUDE RETROSPECTIVE A PROPOS DE 30 CAS [thèse] / Ilyasse GHOUATI, Auteur . - 2023.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Thyroïdite COVID-19 Orage cytokinique Résumé : L´atteinte du système endocrinien, et plus particulièrement de la thyroïde, par le virus SARS-Cov-2 a été avérée
possible, vu que la COVID-19 est une maladie multisystémique.
Plusieurs cas de thyroïdite subaigüe causée par le SARS-Cov-2 ont été signalés récemment ; le premier cas a été
décrit par Brancatella et al. en Mars 2020.
La compréhension des mécanismes physiopathologiques a permis de bien caractériser le lien pathogénique entre
l´infection par le SARS-Cov-2 et l´atteinte thyroïdienne.
La causalité du virus a été justifiée d´une part par l´orage cytokinique qui peut entrainer des dérèglements
immunitaires, et d´autre part par le rôle important de l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE2) et de la
protéase transmembranaire à sérine 2 (TMPRSS2) dans l'internalisation du SARS-CoV-2 dans les cellules
folliculaires de la thyroïde, vu que ces dernières expriment à leur surface les récepteurs correspondants.
Il faut souligner l´importance de la réalisation d´un bilan thyroïdien, aussi bien à l´admission que lors du suivi
des patients COVID-19 positifs, vu son rôle primordial dans le diagnostic des thyroïdites post-COVID19, et la
planification d´un traitement adapté.
En effet, un état d´euthyroïdie se rétablit dans la majorité des cas, après un traitement médical bien conduit,
reposant essentiellement sur la corticothérapie.
Ce travail a pour objectif de mettre la lumière sur cette pathologie toujours méconnue, analyser ses particularités
épidémiologiques et détailler les modalités de prise en charge diagnostique et thérapeutique.
Cette étude a été menée chez l’ensemble des patients suivis pour thyroïdite post-COVID19 au sein du service
d’Endocrinologie à l´Hôpital Militaire d´instruction Mohammed V de Rabat, sur une série de 30 cas.
Notre série comprenait 24 femmes et 6 hommes. La moyenne d’âge de nos patients était de 40,8 ans (extrêmes
19 et 71 ans). Aucun patient n´avait un antécédent de thyroïdite au moment du diagnostic.
Le délai entre l´infection par le SARS-Cov-2 et l’apparition de la thyroïdite était inférieur à 3 mois dans 56,7%
des cas, et ne dépassait pas 6 mois chez 43,3% des patients.
Les symptômes les plus fréquemment retrouvés était les palpitations (86,7%), suivi de la thermophobie (80%) et
du trouble de transit (56,7%), puis l´amaigrissement (53%) et le tremblement des extrémités (40%).
La douleur cervicale était présente dans 56,7% des cas, ainsi que la tuméfaction cervicale dans 26,7% des cas.
Le diagnostic a été évoqué devant le taux effondré de la TSHus qui était inférieur à 0,01 µUI/ml dans 93,3% des
cas, ainsi que le taux élevé de la T4L (33,83 pmol/l en moyenne) et de la T3L (17,28 pmol/l).
Le caractère auto-immun de la thyroïdite a été recherché par le dosage des anticorps anti-thyroperoxydase
(positifs dans 63,3% des cas), des anticorps anti-thyroglobuline (positifs dans 66,7% des cas), et anticorps antirécepteur de la TSH.
L´échographie cervicale a objectivé un aspect de thyroïdite chez 13 patients, une thyroïdite subaigüe chez 9
patients, un goitre homogène hypoéchogène chez 2 patients, et des pseudonodules hypoéchogènes chez 2
patients.
La scintigraphie cervicale montrait une fixation basse chez 10 patients.
L´évolution était généralement favorable, 3 mois après le diagnostic et le traitement de la thyroïdite postCOVID19, avec une augmentation du taux de la TSHus par rapport aux chiffres initiaux, et une diminution de la
valeur des hormones thyroidiennes (T4L moy = 16,24 pmol/l, T3L moy = 5,65 pmol/l)Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1182023 Président : Youssef SEKKACH Directeur : Youssef SEKKACH Juge : Ahmed Anas GUERBOUB Juge : Mohamed EL QATNI Juge : Wafae AMMOURI-Adil RKIOUAK Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M1182023 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2023 Disponible